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30 novembre 2011

Marjorie Raymond et la lettre qu’aucune mère ne devrait jamais recevoir



«Maman, je suis désolée de ce que j’ai fait. Tu es la meilleure maman au monde. Je vais être ton ange gardien. Ma place est en haut (…) . J’ai de la misère à quitter ce monde, mais je pense que ce sera pour un monde meilleur (…). C’est la faute de la vie, des gens jaloux qui veulent gâcher notre bonheur».

Ce sont les derniers mots de Marjorie Raymond, cette adolescente de 15 ans de Sainte-Anne-des-Monts, qui vient de se suicider, après avoir été victime, apparemment pendant des années, d’intimidation.

Cauchemar.

Non mais comment socialement, on en est arrivé là?

Sur Facebook et Twitter, les réactions fusent de toutes parts.

Tant, trop, de questions demeurent: qu’est-ce qu’on fait, donc, socialement, pour prévenir de tels gestes? Auprès des victimes, il va sans dire, mais auprès des bourreaux?

Ou plutôt: qu’est-ce qu’on ne fait pas, ou pas assez, pour prévenir de tels drames? Est-ce que peut-être on mise trop, ou mal, sur la prévention? On sous-estime les risques? On punit trop peu, pas assez, ou encore, mal, les bourreaux potentiels? Je ne sais pas. Mais il est grand temps qu’on trouve.

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