31 janvier 2012

Semaine des enseignants et des enseignantes

Semaine des enseignantes et des enseignants 2012 : du 5 au 11 février 2012

Thématique : « Par leurs mots, leurs gestes, leur passion, les enseignants forment le Québec et son avenir.»


Nos enseignants sont au cœur du développement de notre société. Par leurs mots, leurs gestes, leur passion, ils forment le Québec et son avenir. Parce qu’ils sont dévoués, patients, persévérants et créatifs, ils transmettent non seulement le savoir aux élèves, mais aussi le goût de la réussite. Les élèves de la Commission scolaire souhaitent leur dire : « Votre passion nous pousse à réussir. Merci d’être là pour nous. » 

http://www.csdm.qc.ca/CalendrierEvenements/SemaineEnseignants.aspx

29 janvier 2012

Lettre du commissaire (no 526 - 29 janvier 2012)

Chers amis, bonsoir,

Comme si notre quartier n'en avait pas assez avec le problème survenu à Saint-Gérard, c'était au tour de Victor-Doré de vivre son drame cette semaine.

Victor-Doré : panne d'électricité
Lundi dernier, 24 janvier, il y a eu panne d'électricité à Victor-Doré : plus de chauffage, plus d'eau. Précisons que l'électricité est nécessaire pour le fonctionnement des appareils de santé comme les machines de gavage et d'inhalothérapie.

Hydro-Québec est intervenu, mais tout a été long. Les enfants ont été relocalisés à l'école Joseph-Charbonneau.

On a communiqué avec tous les parents pour les aviser que le service de garde serait fermé. Plusieurs parents sont venus chercher les enfants à la fin de l'école.

À Joseph-Charbonneau, tous les enfants ont eu leur dîner comme s'ils étaient à Victor-Doré et les enfants nécessitant le gavage ont été gavés.

Quelle expérience pour les enfants, les parents et le personnel !

Saint-Gérard et les médias
Pendant mes premières années de commissaire scolaire, je cherchais « fébrilement » à faire la manchette des journaux. Je voulais être une vedette !

J'ai beaucoup changé à cet égard. Depuis environ 10 ans, je fais tout pour ne pas retourner les appels aux journalistes qui veulent me joindre. Ce n'est pas que je veuille cacher l'information, c'est que je sais trop bien que les journalistes ne retiendront de mes propos que ce qui fait spectacle; autrement dit, la seule nouvelle qui compte est la nouvelle spectaculaire.
Je vous donne un exemple. Il y a trois ans, le Journal de Montréal voulait faire un reportage démontrant l'inefficacité des mesures d'apaisement de la circulation devant l'école Saint-Arsène sur Christophe-Colomb. L'idée-maîtresse de l'article était précise avant même que le journaliste et le photographe se présentent pour observer les faits. Une fois sur les lieux, ils constatent que les mesures d'apaisement ont comme effet de réduire la vitesse de circulation ; cela est évident à la lumière des données recueillies par ces mêmes journalistes. Constatant cela, ils m'annoncent qu'il n'y aura pas d'article dans le journal et je me souviens fort bien de la phrase prononcée : « On n'est pas pour écrire un article démontrant que les mesures sont efficaces ».

Et St-Gérard ? La couverture médiatique sur les assemblées de parents à Saint-Gérard était du même calibre ; on cherchait le spectacle et non pas à dire les choses comme elles se sont passées. Un exemple ? Sauf deux ou trois exceptions, les interventions des parents étaient respectueuses et formulées dans le calme; tout le monde était aussi en recherche de solutions. J'ai la conviction que les plus de 400 parents présents à chacune des assemblées qui s'est tenue partageraient cet avis.

Or, qu'est-ce qui a été diffusé en ondes? Absolument pas les commentaires posés et nuancés de la majorité des parents qui sont intervenus. On a présenté, quasi exclusivement, les seules interventions les plus spectaculaires parce que formulées d'un ton véhément. On n'a même pas cherché à présenter d'autres interventions, celles qui reflétaient bien davantage le climat de la soirée.

Le style de journalisme auquel on assiste depuis une dizaine d'années sert bien sûr à vendre de la copie, à attirer les auditoires. Il transforme les journalistes en metteurs en scène de spectacles. Il est loin d'être sûr que la démocratie soit bien servie, il est loin d'être sûr que l'on respecte ici le droit des citoyens à l'information.

Mireille Sauriol confirmée à la direction adjointe du Réseau
L'ex-directrice de l'école Saint-Gabriel-Lalemant a été confirmée dans le poste qu'elle occupe depuis quelque temps. Dans sa décision, le Conseil des commissaires a tenu compte de la qualité des relations entre Mme Sauriol et tous les acteurs avec lesquels elle doit communiquer, de la pertinence et de la clarté de ses communications et de sa capacité d'écoute. Plus encore, on a noté sa contribution très appréciée à la réflexion sur les enjeux pédagogiques.

Budget du commissaire
C'est la troisième fois que j'en parle… vous allez trouver que j'insiste… et c'est ce que je fais… pour éviter les erreurs de l'an passé. J'espère recevoir d'ici un mois toutes les demandes que les OPP ou les CE auront à me formuler. Les directions d'école sont au courant de la procédure à suivre.

ParentESE
Le Conseil des commissaires a accepté récemment de verser 180 000 $ à ce projet dans le Centre-Sud de Montréal. Ce sera un investissement très rentable.

De quoi s'agit-il? Un programme qui vise essentiellement le développement de compétences parentales nécessaires à la réussite des élèves. On vise surtout à accompagner les parents les plus démunis et isolés.

C'est la CSDM qui animera ce processus en association avec des organismes communautaires qui interviennent déjà auprès des parents.

Fait à noter, la syllabe « ESE » de ParentESE s'écrit en majuscules, puisqu'il s'agit d'un acronyme signifiant Engagé dans le Soutien à ses Enfants. Le titre exprime ainsi la principale orientation de ce volet de l'action.

La place des Arts et la CSDM
Un brin d'histoire. Là où se trouve la Place des Arts a existé l'Académie commerciale catholique inaugurée le 19 juin 1872. Cette école est la première construite par l'ex-CECM ; le Conseil des commissaires s'y est réuni de 1872 à 1956. L'immeuble a été démoli vers 1960 pour permettre la construction de la PDA.

Soucieux de préserver le patrimoine immatériel de notre société, le Conseil des commissaires a décidé d'entreprendre des démarches pour l'installation d'une plaque commémorative qui souligne la présence de l'Académie commerciale catholique sur le terrain actuel de la PDA.

Saint-Arsène : rencontre des élèves de 6e année.
J'ai accepté une belle invitation. Mardi matin, le 31 janvier, je rencontrerai les élèves de 6e année de l'école Saint-Arsène pour échanger avec eux sur le travail que je fais comme commissaire. Je ne vous cacherai pas que je suis assez heureux de cette invitation… et un peu nerveux.


Voilà pour cette semaine.
Des questions? Des commentaires?
Écrivez-moi.
Embrassez vos enfants pour moi.

Bonne semaine.


Kenneth

25 janvier 2012

Ordre du jour - Conseil d'établissement du 25 janvier 2012


ORDRE DU JOUR 



Conseil d’établissement de l’école Saint-Ambroise 


Le mercredi 25 janvier 2012


Sous réserve de son approbation par les membres



1. Vérification du quorum et ouverture de l’assemblée (19h00)

2. Adoption de l’ordre du jour (19h05)

3. Adoption du procès-verbal du mercredi 23 novembre (19h10)

4. Suites au procès-verbal (19h20)
4.1 Campagne de financement

5. Points de discussion, d’approbation ou d’adoption (19h30)
5.1 Approbation des sorties et activités
5.2 Résolution pour budget de fonctionnement et de formation du CÉ : suggestions des professeurs

6. Informations
6.1 Du service de garde (19h45)
6.2 De l’organisme de participation des parents (OPP) (19h55)

6.3 De la direction (20h05)
· L’intimidation (la situation à l’École )
· La campagne de vaccination contre la rougeole
· Qualité de l’air
· Projet de chanson francophone
· Handball
· Photo scolaire
· Projet de recherche

6.4 De la présidence (20h45)

Éclairage cour d’école

6.5 Du délégué(e) du CPR-Centre (20h50)

7. Levée de l’assemblée (21h00)

22 janvier 2012

Lettre du Commissaire (no 525 - 22 janvier 2012)

Chers amis, bonsoir,

Beaucoup de nouvelles cette semaine. Évidemment, des renseignements sur Saint-Gérard. On y va rondement.

Mais d'abord une vraie bonne nouvelle!

Le député de Laurier-Dorion sera papa
Belle grande nouvelle! L'épouse du député de Laurier-Dorion, Gerry Sklavounos, est enceinte. Le premier bébé du couple devrait naître au début de juillet. Les futurs parents sont très heureux. Beaux moments à vivre pour eux!

Les élèves de Saint-Gérard
La première semaine des enfants au CEGEP- on se rappelle qu'ils sont scolarisés au CEGEP Ahuntsic - s'est bien passée. Les enfants sont vraiment capables d'adaptation. Précisons que les adultes qui entourent les enfants, les parents, les enseignants et le personnel du service de garde ont bien su guider et encadrer les enfants notamment avec des propos réconfortants. Certes, il y a eu quelques imprévus ; par exemple la tempête de neige, le premier jour du déplacement, a provoqué des retards qui ont fait peur. Mais les choses se sont globalement très bien déroulées.

Hommage à la directrice de l'école Saint-Gérard
Madame Louise Beauchamp, la directrice de l'école Saint-Gérard, en a mené très large depuis deux semaines. À titre de directrice de l'école, il lui revenait de concevoir l'organisation des services pédagogiques, les déplacements des enfants et d'assurer la qualité de ces services. Elle devait aussi amener son personnel et les parents à se mobiliser pour que le projet se réalise dans les conditions optimales.

Madame Beauchamp a relevé le défi avec brio. Je connais Mme Beauchamp depuis de nombreuses années (comme enseignante à Georges-Vanier, directrice adjointe à cette même école avant de prendre la direction de l'école saint-Gérard); j'ai toujours vu en Mme Beauchamp une pédagogue des plus compétentes. Je ne l'avais jamais vue comme j'ai eu l'occasion de la voir au cours des dernières semaines, notamment au moment où elle a pris la parole devant des centaines de parents. Une véritable leader! Un dernier mot : l'école Saint-Gérard est spéciale pour Mme Beauchamp puisqu'elle y a fait ses études primaires.

Saint-Gérard : l'option Georges-Vanier
Lors de l'assemblée de parents, la présidente de la CSDM, Mme Diane De Courcy, a expliqué que l'école qui allait recevoir les enfants de Saint-Gérard serait sélectionnée sur la base de trois critères :

1) la qualité de l'air devra être assurée

2) tous les enfants devront être accueillis dans un même édifice

3) l'école devra être la plus près possible de l'école Saint-Gérard.

Les administrateurs de la CSDM ont fait des recherches de tous ordres pour trouver un endroit qui corresponde à ces critères ; on a même fait des démarches pour louer des espaces nécessaires de l'autre côté de la rue, c'est-à-dire dans les bureaux de la FTQ et du Fonds de Solidarité, au Centre Claude-Robillard, au Patro Le Prévost. C'est dire qu'on était prêts à beaucoup pour trouver un espace qui corresponde aux critères définis par Mme De Courcy.

Une fois ces critères énoncés, on s'est bien rendu compte que les choix étaient limités. L'arrière de l'école Georges-Vanier (avec l'entrée par la rue Mistral) était la meilleure solution. On aménagera, dans les locaux situés à l'arrière de l'école, un ensemble de classes et d'espaces pour le service de garde. De fait, dans les murs de Georges-Vanier, il y aura deux écoles… séparées.
Quand le déménagement ?

Quand se fera le déménagement ? Normalement, au moment où j'écris ces lignes, ce sera le 23 février.

Rencontre du CE de Georges-Vanier
Mardi dernier, le CE s'est réuni de façon spéciale. Il s'agissait pour les membres d'être saisis d'une proposition de solution pour le déménagement des élèves de Saint-Gérard. La proposition est à l'effet que l'arrière de l'école Gerges-Vanier, là où sont les bureaux du Réseau Centre, soit occupé par les enfants et le personnel de l'école Saint-Gérard, autrement dit, les gens de Saint-Gérard entreront dans l'édifice par l'entrée arrière qui donne sur la rue Mistral. Quant au Réseau-Centre, il sera déménagé.

C'est la deuxième fois depuis six ans que l'on fait ainsi appel à la communauté de Georges-Vanier. On se souviendra que lors de l'incendie de Père-Marquette, c'est à Georges-Vanier que les élèves de Marquette ont été scolarisés, ce qui a supposé de la part de toutes les familles des modifications importantes à l'horaire. Ce n'est pas ainsi que les choses se passeront avec l'arrivée des enfants de Saint-Gérard ; tout ce qui changera pour les élèves de Georges-Vanier, c'est que certains d'entre eux auront leurs cours dans d'autres locaux.

Conférence téléphonique avec les membres du CE de Saint-Gérard
Il y a plusieurs décisions qui devaient être prises en ce qui regarde les élèves de Saint-Gérard. La présidente de la Commission scolaire, Mme Diane De Courcy et moi avons toujours tenu à ce que les parents du CE soient associés au processus de décision…mais on ne peut pas se réunir tous les jours, d'où le recours à des conférences téléphoniques. Au cours de la semaine, à deux reprises, les membres du CE, Mme De Courcy et moi avons pu échanger par le biais de conférences téléphoniques. Les parents ont toujours manifesté une très grande disponibilité et je les en remercie.

Le restaurant L'Enchanteur
Il est de ces gestes qui méritent d'être notés. Le 27 décembre dernier M. Mourad Ramhdane, propriétaire du restaurant L'Enchanteur (où on mange très bien), a offert un dîner gratuit, dans son restaurant, à 200 citoyens de Villeray aux prises avec des problèmes financiers. Avec raison, le Regroupement pour le développement de Villeray a écrit une lettre de remerciements à Mourad. Je joins ma voix à celle du Regroupement.

Robotique FIRST
Un immense événement se produira à Montréal ce printemps : un festival de robotique auquel participeront des élèves des écoles secondaires des États-Unis, de l'Ontario et du Québec. L'an passé l'événement s'est déroulé à Toronto et trois écoles secondaires de la CSDM y ont participé. Cette année, ce sont 325 jeunes de la CSDM, des jeunes de 15 écoles secondaires, qui seront de la compétition. Dans mon quartier, il s'agit des écoles Père-Marquette et Georges-Vanier. Je vous en parlerai davantage à un autre moment.

Le Chœur de la Petite-Patrie
Pour la session d'hiver 2012, le Chœur de la Petite Patrie cherche des voix de basses et de ténors. Une invitation donc aux hommes - ou femmes à la voix grave.

Le répertoire chanté est très varié; de Mozart à Daniel Lavoie. Les répétitions ont lieu les mardis soirs de 19 h 30 à 22 h à l'Église Saint-Édouard, angle Saint-Denis et Beaubien (à côté du métro Beaubien) et il en coûte 50 $ pour les partitions et le CD de pratique au début de la session.

Pour plus de renseignements, on peut écrire au choeurdelapetitepatrie@hotmail.com ou téléphoner à Pauline Lagacé au 514-272-6668 ou visitez le blogue.
La date limite pour s'inscrire est vendredi le 27 janvier.




Voilà pour cette semaine.
Des questions? Des commentaires? Écrivez-moi.

Embrassez vos enfants pour moi.

Bonne semaine.

Kenneth

15 janvier 2012

Lettre du commissaire (no 524 - 15 janvier 2012)

Chers amis bonsoir,

Permettez-moi de prendre le temps de vous offrir mes meilleurs vœux pour 2012. On a souvent l'impression qu'une nouvelle année n'apporte pas beaucoup de « nouvelles choses ». Il n'en tient qu'à nous d'utiliser cette période pour nous fixer des objectifs… uniques.

Je nous souhaite tous de rêver, de rêver beaucoup, et de nous investir dans la réalisation d'un ou de quelques-uns de ces rêves.

1. Grand dérangement à Saint-Gérard
Au cours de l'automne, des parents et des enseignants de l'école Saint-Gérard nous ont communiqué leur crainte relativement aux moisissures qu'il pouvait y avoir à l'école. L'information fut transmise à la direction de la Santé publique (DSP) qui nous a signifié alors que rien ne pouvait justifier une action particulière.

Les choses ont bien changé. À notre demande, la DSP a fait, pendant les vacances de Noël, de nouvelles évaluations de la qualité de l'air. Le lundi 9 janvier à 16 h, la CSDM recevait une lettre officielle de la DSP. Voici l'extrait le plus important de cette lettre.

« Compte tenu de ces résultats d'échantillonnage et de la source probable de la contamination, il ne semble pas que les travaux correctifs soient faisables à court terme. Nous recommandons donc une relocalisation de tous les occupants le plus tôt possible, soit d'ici environ une à deux semaines. Tous les meubles et biens à être transférés, sauf les effets personnels des employés et des élèves, devront être décontaminés avant le déménagement. »

Pas question de laisser les enfants à l'école pendant une semaine ou deux! Nous avons décidé que les enfants devraient quitter l'école avant la fin de la semaine. En conséquence, nous avons téléphoné à chacun des plus de 400 parents lundi dernier pour les inviter à une réunion d'information le lendemain soir. Ce fut l'occasion de mettre cartes sur table. Nous avons fait état du problème, avec l'aide de la DSP, et des perspectives de solutions.

Depuis le 12 janvier, l'école Saint-Gérard n'est plus fréquentée par les enfants; les élèves de l'école sont transportés au CEGEP Ahuntsic où ils sont scolarisés. Cela durera environ une semaine, jusqu'à l'arrivée des cégépiens. Pour la suite des choses, nous devrons trouver une ou des écoles non contaminées que les enfants fréquenteront. Les administrateurs de la CSDM sont à chercher un tel ou de tels endroits. 

Il s'agit vraiment d'un grand dérangement, d'abord pour les enfants et les familles. C'est un dérangement qui devrait durer longtemps. Nous faisons face actuellement à plusieurs inconnus : quelle est l'ampleur des travaux à effectuer à l'école Saint-Gérard? combien de temps cela prendra-t-il? Quiconque oserait prétendre avoir les réponses à ces questions ferait preuve de témérité. Et bien sûr, ne pas savoir fait partie du problème auquel nous sommes confrontés.

Personne n'a cherché à ce que tout cela se produise, mais il faut vivre avec cette réalité. Comme les gens de Père-Marquette qui ont vécu l'incendie il y a quelques années, les enfants et les gens de Saint-Gérard doivent faire preuve d'une grande capacité d'adaptation.

2. Saint-Gérard : hommage au conseil d'établissement
Au cours des derniers mois, les problèmes à Saint-Gérard ont mobilisé énormément les membres du conseil d'établissement, tous des bénévoles. Je vous donne une idée de ce que cela veut dire : il y a eu rencontre le 5 décembre, assemblée générale de parents le 19 décembre, déjeuner avec la présidente de la CSDM et moi-même le 10 janvier et rencontre d'information des parents toujours le 10 janvier. En plus des rencontres, les membres du CE ont eu à lire de la documentation, rédiger des textes, participer à des échanges électroniques, etc.… Dans leurs travaux, les membres du CE sont dirigés par Mmes Chantal Laperrière et Katherine Fréchette qui ont fait preuve d'une très grande sensibilité à l'endroit de tous ceux qui communiquaient avec elles ; Mme Laperrière et Mme Fréchette ont toujours cherché aussi à ce que l'information soit diffusée le plus clairement possible.

Dans des circonstances exceptionnelles, les parents-membres du CE de Saint-Gérard ont démontré un savoir-faire remarquable. Je me permets ici de leur rendre un hommage public.

3. Budget du commissaire
J'ai commencé à recevoir des demandes et j'en suis fort heureux. Je rappelle aux présidences de CE et d'OPP qu'elles ont jusqu'au 1er mai pour me soumettre leurs projets. Après cette date, j'utiliserai les fonds à ma disposition autrement.

4. Le français partout à l'école
Nous sommes la Commission scolaire francophone de Montréal. Notre mandat est de faire en sorte que la vie des 100 000 élèves qui fréquentent nos écoles se déroule en français. Le Conseil des commissaires a décidé d'assumer pleinement cette fonction. À moins que cela ne soit pédagogiquement voulu, on communique chez nous en français.

Cette orientation a suscité toutes sortes de commentaires : des félicitations dans des éditoriaux ontariens, des critiques dans Le Devoir qui a même cru approprié de publier, à la une, un long article à partir de l'avis d'une seule spécialiste de la question!

5. Le CPE Chez Nous, Chez Vous
Je vous en ai déjà parlé, les choses avancent lentement mais sûrement. Le Comité de Gestion de la Taxe Scolaire de l'Île de Montréal (CGTSIM) et le CPE Chez Nous, Chez Vous ont toujours cette entente par laquelle le CPE achète une partie de l'édifice du CGTSIM. Il faut faire des adaptations architecturales notamment, il faut obtenir des autorisations et des permis, tout cela prend bien sûr du temps… mais cela aboutira.

Comme je le fais depuis quelque temps, je vous tiendrai informés de l'évolution de ce projet.

6. Magasin-Partage de La Petite-Patrie
Quelle belle initiative! Tous les bénévoles qui se sont investis dans la Guignolée en décembre dernier ont été invités à un buffet le samedi 14 janvier au centre Saint-Étienne et c'est là qu'on a expliqué comment on a pu aider les 300 familles qui ont bénéficié de l'aide du Magasin-Partage. Belle initiative !


Voilà pour cette semaine.
Des questions ? Des commentaires ? Écrivez-moi.
Embrassez vos enfants pour moi.
Bonne semaine

Kenneth

13 janvier 2012

CPR-Centre - Ordre du jour de la réunion du 16 janvier 2012

ASSEMBLÉE RÉGULIÈRE DU COMITÉ DE PARENTS DU RÉSEAU CENTRE 

Date : Lundi, le 16 janvier 2012

Heure : 19h30

Lieu : Centre administratif du Réseau Centre, 1205, rue Jarry Est, Montréal


ORDRE DU JOUR 


1. Mot de bienvenue 19h30

2. Adoption de l’ordre du jour 19h33

3. Adoption du procès-verbal du 12 décembre 2011 et suivis 19h35

4. Mot de M. Maurice Lachance, directeur du réseau Centre 19h40

PAUSE SANTÉ 19h55

5. Mot de la présidente du CPR-Centre, Lynda Laurencelle 20h10
5.1 Information du Comité central des parents
5.2 Fédération des comités de parents du Québec
5.3 Correspondance (conférence pour parents : samedi 21 janvier 2012)
6. M. Mark Hird représentant (école Georges-Vanier) veut des informations concernant la location des salles dans les écoles 20h25

7. Tour de table 20h35

8. Avis de proposition 21h00

9. Divers 21h05

10. Parole aux observateurs 21h10

11. Levée de la réunion 21h15

Le décrochage mis en échec à l'école secondaire Pierre-Dupuy | Pascale Breton | Éducation

Pascale Breton
La Presse, 30 décembre 2011


(Montréal) Construite à un jet de pierre du pont Jacques-Cartier, dans l'un des secteurs les plus défavorisés de Montréal, l'école secondaire Pierre-Dupuy traîne une réputation de mal-aimée comme un boulet aux pieds.

Une réputation dont elle tente de se défaire. «Nous sommes en train de changer la vision que, malheureusement, les gens du quartier avaient et qui faisait en sorte qu'ils n'envoyaient pas leurs enfants à Pierre-Dupuy», croit Sylvie Normandeau, qui enseigne les mathématiques depuis 1999 dans cette école.

Pendant longtemps, le taux de décrochage a été l'un des pires de la province. D'année en année, dans les palmarès des écoles, Pierre-Dupuy se trouvait en queue de peloton.

Mais il y a du progrès. «Les taux de réussite des élèves ont connu une légère augmentation», relate la directrice Ginette Rioux, qui en est à sa cinquième année à la tête de l'école.

L'an dernier, c'est même un élève de Pierre-Dupuy qui a obtenu la meilleure moyenne générale de toute la Commission scolaire de Montréal (CSDM).

Baisse du décrochage

Même s'il demeure problématique, le taux de décrochage s'est grandement amélioré en l'espace de deux ans. Il est passé de 82% en 2007-2008 à 52% en 2009-2010.

Un bond spectaculaire qui peut s'expliquer en partie par un changement de méthodologie appliquée au ministère de l'Éducation au cours des dernières années, mais qui s'explique surtout par les efforts investis dans l'école.

Dans les classes, les pupitres vides sont d'ailleurs moins nombreux qu'avant. Le taux d'absentéisme a baissé. «C'est un travail de longue haleine, mais je trouve qu'on commence à voir les résultats», dit Mélanie Langlais, enseignante de géographie et d'histoire.

Depuis quatre ans, la Commission scolaire de Montréal verse à l'école un budget important dans le cadre de son plan de soutien. La direction a pu embaucher davantage de personnel, dont une psychologue qui est présente cinq jours par semaine.

Aujourd'hui en quatrième secondaire, Mégan Tourigny-Poisson a pu bénéficier de ces ressources additionnelles. Ses notes catastrophiques ont bondi, au point où elle passe maintenant ses cours haut la main. «J'avais de la difficulté parce que j'étais dyslexique. Personne ne comprenait ce que j'avais, mais quand Geneviève [l'orthopédagogue] a commencé à travailler avec moi, ça m'a beaucoup aidée», explique la jeune fille.

Activités parascolaires

En dehors des heures de classe, les activités parascolaires ont fleuri. Équipes sportives, chorale, improvisation, journal et radio étudiants, il y en a pour tous les goûts.

Le midi, personne ne traîne dans les couloirs. Les élèves se disputent plutôt des parties de baby-foot dans le local fenestré transformé en salle de jeux. D'autres jouent sur l'une des deux consoles Wii. En face, au café étudiant, on se réunit pour assister à des matchs d'improvisation.

L'école Pierre-Dupuy a aussi misé sur les nouvelles technologies pour susciter l'intérêt des élèves. Elle est devenue une «cyberécole» en 2008 grâce à un projet-pilote de la CSDM. La quasi-totalité des classes est dotée d'un tableau blanc interactif. Les élèves de première secondaire ont tous un portable.

En mathématiques, ils sont aussi réunis dans la même classe, avec deux enseignantes et une enseignante-ressource dans le cadre d'une nouvelle expérience de co-enseignement.

Au moment de notre passage, l'ambiance était un peu cacophonique, mais joyeuse. Réunis en équipes, les élèves travaillaient à la conception d'un jeu de société. Les idées fusaient, tous discutaient, réfléchissaient.

Quand les élèves sont enthousiastes à venir pour autre chose que l'académique, ça fait en sorte qu'ils restent davantage à leurs cours, il y a moins d'absentéisme, ils travaillent plus et réussissent mieux», note Mme Normandeau.

Vincent Mayer, en poste depuis cinq ans, renchérit. «On a pris le pari de dire que si l'éventail est au maximum, on ne pourra pas dire qu'on n'a pas tout mis en place pour garder nos jeunes à l'école. C'est une façon de contrer le décrochage, mais ce n'est pas la seule», explique l'enseignant en arts dramatiques, projets personnels d'orientation et informatique multimédia.

Les élèves semblent heureux et souhaitent changer l'image de leur école. «Ce n'est pas une école où il y a plus de durs qu'ailleurs. Les regroupements et les batailles ne sont vraiment pas fréquents», affirme Alexandre Viens, élève de cinquième secondaire.

C'est beaucoup plus accueillant que dans l'autre école où je suis allé. Il y avait une dizaine de jeunes qui nous attendaient à la sortie. Ici, on est une plus petite école, c'est plus cool, tout le monde se connaît», ajoute son ami, Tommy Dubé, lui aussi en cinquième secondaire.

Les meilleurs vont ailleurs

Mais tout n'est pas rose pour autant. Les résidants du quartier hésitent encore à envoyer leurs enfants à l'école du secteur. Les élèves qui ont les meilleures notes académiques sont inscrits dans d'autres écoles. Ceux qui restent arrivent souvent en première secondaire avec un retard scolaire accumulé. Les élèves sont plus nombreux à commencer leur secondaire qu'à le terminer.

Dans mon cours de mathématiques, on est 16 au total: 8 dans le groupe enrichi, 8 dans le régulier. Où sont passés les autres?», demande Alexandre Viens.

Mais lentement, la donne change. «On est quand même chanceux. On est dans une école où les gens observent beaucoup ce qui se passe. En cas d'échec, les élèves vont être repérés et les enseignants vont essayer de savoir ce qui se passe», souligne toutefois Jessica Paquin, élève de cinquième secondaire.

Juste pour rire ...

http://www.asymptote.ca/blog/2012/asymptote/la-remplacante-asymptote/