Chers amis, Bonjour,
Je vous parle aujourd’hui encore … de nos écoles et des écoles dans le monde !
1. Les récréations
En décembre dernier je vous ai demandé de me préciser les heures de récréation de vos enfants. J’ai besoin de vérifier quelques renseignements.
Je m’adresse d’une façon particulière aux parents dont les enfants fréquentent les écoles Saint-Étienne, Saint-Gérard et SaintGabrielLalemant. Pourriez-vous m’envoyer un courriel précisant :
a) le nom de l’école primaire que fréquente votre enfant
b) la durée de la récréation du matin
c) la durée de celle de l’après-midi
d) et si votre enfant est au service de garde, pourriez-vous me dire pendant combien de temps il est amené à jouer dehors, dans la période où il est au service de garde?
2. Comité de quartier de La Petite Patrie
C’est jeudi soir prochain que se réunira le comité de quartier de La Petite-Patrie. La réunion se tiendra à l’école Saint-Ambroise. Je rappelle que le comité de quartier est formé des présidences de conseils d’établissement, des directions d’école, des commissaires scolaires du quartier et du directeur de réseau. L’objectif du comité est de favoriser la concertation des écoles dans une action commune visant la réussite des élèves.
3. Des ados ont besoin de vêtements d’hiver
Certains des jeunes qui fréquentent l’Hôte-Maison, la maison de jeunes dans La Petite-Patrie, n’ont pas les vêtements nécessaires pour l’hiver : manteaux d’hiver, bottes, bas, habits de neige, etc. Plusieurs de ces jeunes veulent participer au camp d’hiver qu’organise la maison de jeunes. Si vous disposez des vêtements dont vous n’avez plus besoin, je vous invite à les donner à l’Hôte-Maison. Vous pouvez communiquer avec avec Adeline et Johanna au 514.273.0805 ou encore, apportez le tout au 6255 Boyer, angle Bellechasse (à 4 minutes de marche du métro Beaubien).
4. Manque de locaux? Marie-Favery agrandit?
Le Devoir faisait état cette semaine d’un problème auquel nous sommes confrontés et dont je vous ai déjà parlé : le manque de salles de classe pour accueillir les 10 000 élèves nouveaux à la CSDM au cours des 10 prochaines années. Une seule école dans Villeray sera affectée par cette situation. Nous prévoyons devoir agrandir l’école Marie-Favery afin d’ajouter dix classes. Cet agrandissement devrait se faire pour 2014 et le coût estimé est de 5 135 000 $).
5. Allô Prof
La semaine dernière, le Conseil des commissaires a reçu en audience les dirigeants et les animateurs du programme « Allô Prof ». Je rappelle qu’il s’agit d’un service offert aux enfants et aux adolescents au moment où ils font leurs devoirs. Pour se faire aider, ces jeunes peuvent appeler à ce service où ils auront toute l’attention d’un enseignant qui sera aidé par un adolescent qui termine ses études secondaires. On peut joindre se service en appelant au 514 5273726 ou encore www.alloprof.qc.ca
6. Une question aux parents d’adolescents
Si un de vos enfants est au secondaire pourriez-vous m’aider à comprendre un phénomène? Le Conseil des commissaires a été saisi cette semaine d’un rapport sur le nombre d’élèves qui s’inscrivent en formation professionnelle. L’an passé un seul élève de l’Académie de Roberval s’est inscrit en formation professionnelle, seulement 10 de Georges-Vanier et seulement 4 de Père-Marquette. Ce sont des chiffres semblables dans les autres écoles secondaires régulières de la CSDM.
Je ne comprends pas. Comment se fait-il qu’il y ait si peu de jeunes qui s’orientent vers les métiers de l’aérospatiale, de la construction, du meuble, etc. Pourriez-vous m’aider à comprendre?
7. Barak Obama : 100 000 nouveaux professeurs
Avez-vous écouté le discours sur l’état de l’union prononcé par le président Barak Obama la semaine dernière? Il a fait une annonce… époustouflante!
Il a annoncé la mise en œuvre d’un programme pour assurer la formation, au cours des 10 prochaines années, de 100 000 nouveaux enseignants en mathématiques et en sciences pures, pour tous les ordres d’enseignement. 100 000!
La raison? La seule façon pour les États-Unis de maintenir une avance remarquable sur tous les autres pays du monde au plan technologique, c’est de former les jeunes aux sciences.
Il y a 50 ans, quand les Russes ont été les premiers dans l’espace avec le Spoutnik, les Américains ont pris conscience de leur retard en sciences ; le nouveau président, John Kennedy, a investi des millions de dollars dans la réforme de l’enseignement des sciences et dans la formation d’enseignants de sciences. Ceux de ma génération qui étaient au secondaire ou au collégial à cette époque se souviendront que nos livres en physique étaient produits par le Physical Science Study Committee (qu’on appelait le PSSC), résultat de cette initiative de Kennedy.
8. Les nouvelles technologies dans les écoles des USA
Un sondage révèle que si les élèves et les directions d’école aux USA considèrent les nouvelles technologies et l’Internet comme d’importants outils en éducation au XXVIe siècle, il n’en est pas ainsi des enseignants. Selon le sondage, ceux-ci sont familiers avec les outils technologiques ; les enseignants disent aussi craindre des abus chez les élèves pendant les cours. Ce n’est cependant pas le cas des futurs enseignants qui se disent plus susceptibles d’avoir recours à ces nouvelles technologies.
9. Sommet sur l’intimidation au Nouveau-Brunswick
Le ministre de l’Éducation a invité des élèves, des parents et des experts à un Sommet sur ce phénomène. La population sera aussi invitée à s’exprimer à partir d’un document qui sera disponible sur le site Internet du ministère.
10. Le droit de vote aux enfants
Vous connaissez certainement The Economist, la grande revue produite en Grande-Bretagne. Il s’agit d’une revue de grand prestige.
Récemment, on y a soulevé une question intéressante. Pourquoi nier, au plan électoral, le statut de citoyen des enfants de moins de 18 ans, c’est-à-dire des gens qui n’ont pas de droit de vote? Bien sûr personne ne croit approprié d’accorder un droit de vote à un bébé de six mois… de sorte que ce bébé est un citoyen dont la voix ne porte pas dans le processus électoral. L’effet de cette exclusion est de donner, au plan électoral, une voix plus grande aux membres des générations plus vieilles.
Pour redonner à l’enfant un même poids électoral qu’aux autres citoyens qui ont 18 ans et plus, un analyste formule la proposition suivante : que tout parent d’enfant de moins de 18 ans puisse exercer un droit de vote, en plus du sien, au nom de son enfant. Si l’enfant est un garçon, son droit de vote serait exercé par son père biologique et si l’enfant est une fille, par sa mère. L’objectif recherché : forcer les partis politiques à mieux tenir compte de l’intérêt des enfants et des familles. Évidemment une telle façon de faire réduirait substantiellement le pouvoir des baby-boomers qui, dans toutes les sociétés occidentales, occupent une place dominante au plan électoral. Original n’est-ce pas?
Utopique ? C’est ce que l’on disait la première fois que quelqu’un a soulevé l’hypothèse que les non-propriétaires puissent voter et, plus tard, que les femmes puissent voter et, plus tard, les jeunes de 18-21 ans !
Maison recherchée
Si jamais vous êtes au fait d'une propriété à vendre (unifamiliale ou duplex) avec trois chambres et plus, incluant un sous-sol, dans le quartier Rosemont-La Petite-Patrie ou Ahunstic/Cartierville, une belle famille comptant trois enfants en bas âge y serait intéressée. Signifiez-le-moi.
Voilà pour cette semaine
Des questions ? Des commentaires ? Écrivez-moi
Embrassez vos enfants pour moi
Bonne semaine
Kenneth
Pour les parents de l'école St-Ambroise: des infos du CÉ, les PV des réunions, etc. Ceci est un blogue: exprimez-vous, commentez, suggérez, critiquez, ... dans le respect de tous. Seuls les commentaires respectant la "Charte néthique" seront publiés. Pour contacter le Conseil d'établissement: cestambroise@gmail.com
30 janvier 2011
23 janvier 2011
Lettre du commissaire (no. 489 - 23 janvier 2011)
Chers amis, bonjour,
Cette semaine, je serai plus long que la semaine dernière !!!
1. Inscription au primaire
Cela continue : les parents peuvent inscrire leurs enfants à l’école primaire de leur quartier. Pour plus de renseignements, on peut aller sur le site de la CSDM; voyez les deux beaux enfants à la droite de l’écran et cliquez sur cette image.
Changement dans le territoire de l’école Saint-Gérard
L’évolution démographique dans le quartier Villeray a un effet sur la clientèle des écoles. Pour cette raison, le Conseil des commissaires a décidé de redécouper les territoires de certaines écoles en respectant le plus possible les divisions naturelles.
Les parents qui demeurent dans l’espace suivant inscriront donc leurs enfants à l’école Saint-Gérard. Il s’agit du territoire dont la limite ouest est Saint-Denis entre Guizot et Jarry; la limite est, Saint-Hubert entre Leman et Jarry; la limite sud, Jarry entre Saint-Denis et Saint-Hubert; la limite nord, Leman entre Saint-Hubert et Foucher et Guizot entre Saint-Denis et Foucher.
Agrandissement du territoire de Saint-Étienne
On a aussi dû procéder à un redécoupage de territoire dans la Petite-Patrie. Les parents qui demeurent dans le territoire suivant inscriront leurs enfants à l’école Saint-Étienne. Il s’agit de l’espace délimité à l’ouest par la rue Saint-Denis entre Marmier et Rosemont; à l’est, la rue Saint-Hubert entre Marmier et Rosemont; au sud, Rosemont entre Saint-Denis et Saint-Hubert; au nord, Marmier entre Saint-Denis et Saint-Hubert.
La fratrie : ne pas briser les familles
Cependant, si vous demeurez dans ces nouveaux territoires d’école et que vous avez déjà un enfant qui
fréquente l’ancienne école de ce territoire, vous inscrivez alors votre deuxième enfant à l’école que fréquente votre premier enfant.
Le Conseil des commissaires tenait absolument à ce que les parents puissent envoyer tous leurs enfants à la même école primaire.
5. « L’hypersexualisation et la sexualisation précoce des jeunes. Comment intervenir? ».
Le Comité central des parents de la Commission scolaire de Montréal nous invite à une conférence gratuite le 27 janvier prochain, à partir de 18 h 30, à l’auditorium de l’école MargueriteDe Lajemmerais sur ce thème.
On peut s’inscrire par téléphone, au 514 596-6000, poste 6388, ou encore par courriel, à ccp.formation@csdm.qc.ca. Prière d’indiquer votre nom, votre numéro de téléphone et le nom de l’école que votre enfant fréquente. Vous serez automatiquement inscrit.
6. Budget du commissaire
J’ai déjà accepté les demandes provenant des écoles suivantes : Gadbois, Henri-Julien, Joseph-Charbonneau, Maire-Favery, Saint-Ambroise, et Saint-Arsène.
Je rappelle qu’il reste à peine trois mois pour les autres écoles ; je rendrai alors disponible à tous la somme qu’il me restera.
7. Pour les familles ayant un jeune handicapé
Connaissez-vous le REÉI? L’organisme Solidarité de parents de personnes handicapées organise une soirée d’information sur ce régime conçu pour les personnes handicapées (régime enregistré d’épargne invalidité). L’événement se tiendra le mercredi 2 février de 19h à 21h au 5095, 9e Avenue. On doit s’inscrire au 514 2546067 poste 26.
8. Comité sur la prévention de la violence et des gangs de rue
C’est au Patro Le Prévost que se réuniront de nouveau les membres de cette Table de concertation de Villeray. La réunion se tiendra au Patro Le Prévost, le 27 janvier à 13h.
9. Regroupement pour le développement de Villeray.
Les membres de ce groupe de travail se réuniront le mercredi 26 janvier à 13 h 30 au centre Lajeunesse.
10. Sylvie Fréchette à la CEDEC de Rosemont La Petite-Patrie
La championne olympique sera l’invitée au cocktail organisé par la CEDEC ce jeudi 27 janvier au théâtre Plaza.
11. Les petits matins PPALV
Les membres de cette table de concertation des intervenants auprès des aînés se réuniront le mercredi le 26 janvier, à partir de 7 h 45 au Patro Le Prevost, à la salle Gérard Niding
12. Barak Obama et l’éducation
Dans le budget qu’il a soumis au congrès, le président américain gèle les dépenses dans tous les secteurs… sauf en éducation.
Il propose d’augmenter le budget de l’éducation de 31 % par rapport à 2010 (78 milliards $ en 2011 contre 59 milliards $ en 2010). Pour lui, l’éducation est le meilleur investissement pour lutter contre la pauvreté.
13. Poste disponible
Le Regroupement des tables de concertation de la Petite-Patrie (RTCPP) cherche un agent de communication. Pour plus de renseignements, aller au dans Google à rtcpp@yahoo.ca
On fait parvenir son CV accompagnée d’une lettre de motivation par courriel, au plus tard le jeudi 27 janvier 2011 à 17 h 00 à l’attention de :
RTCPP - Comité de sélection – agentE de communication - rtcpp@yahoo.ca
14. Logement disponible
4 ½ - au 2676 av. Desjardins (coin Pierre-de-Coubertin) avec une petite pièce supplémentaire (parfait pour un bureau). Rue calme. Logement disponible dès le 1er février.
L’appartement lumineux avec de hauts plafonds et planchers de bois franc; balcon à l’arrière avec une armoire extérieure (locker) et une corde à linge; laveuse et sécheuse (superposées) et la cuisinière sont fournies. Il y a une chambre à coucher, une petite sale de bain et une grande pièce double (salon/salle à dîner ou grand bureau). De plus, il y a une petite pièce supplémentaire à l’entrée du logement qui peut servir de bureau.
À un pas du métro Pie-IX, à 10 minutes du centre-ville, à quelques pas du Cégep de Maisonneuve, d’épiceries, du cinéma Starcité, de pharmacies, du CLSC, du Parc Maisonneuve, etc.
Stationnement à discuter. Attention ! 50 % de rabais sur le premier mois.
On contacte Sébastien au (514) 803-7757
J’ai été long, je m’en excuse.
Voilà pour cette semaine
Des questions ? Des commentaires ? Écrivez-moi
Embrassez vos enfants pour moi
Bonne semaine
Kenneth
Cette semaine, je serai plus long que la semaine dernière !!!
1. Inscription au primaire
Cela continue : les parents peuvent inscrire leurs enfants à l’école primaire de leur quartier. Pour plus de renseignements, on peut aller sur le site de la CSDM; voyez les deux beaux enfants à la droite de l’écran et cliquez sur cette image.
Changement dans le territoire de l’école Saint-Gérard
L’évolution démographique dans le quartier Villeray a un effet sur la clientèle des écoles. Pour cette raison, le Conseil des commissaires a décidé de redécouper les territoires de certaines écoles en respectant le plus possible les divisions naturelles.
Les parents qui demeurent dans l’espace suivant inscriront donc leurs enfants à l’école Saint-Gérard. Il s’agit du territoire dont la limite ouest est Saint-Denis entre Guizot et Jarry; la limite est, Saint-Hubert entre Leman et Jarry; la limite sud, Jarry entre Saint-Denis et Saint-Hubert; la limite nord, Leman entre Saint-Hubert et Foucher et Guizot entre Saint-Denis et Foucher.
Agrandissement du territoire de Saint-Étienne
On a aussi dû procéder à un redécoupage de territoire dans la Petite-Patrie. Les parents qui demeurent dans le territoire suivant inscriront leurs enfants à l’école Saint-Étienne. Il s’agit de l’espace délimité à l’ouest par la rue Saint-Denis entre Marmier et Rosemont; à l’est, la rue Saint-Hubert entre Marmier et Rosemont; au sud, Rosemont entre Saint-Denis et Saint-Hubert; au nord, Marmier entre Saint-Denis et Saint-Hubert.
La fratrie : ne pas briser les familles
Cependant, si vous demeurez dans ces nouveaux territoires d’école et que vous avez déjà un enfant qui
fréquente l’ancienne école de ce territoire, vous inscrivez alors votre deuxième enfant à l’école que fréquente votre premier enfant.
Le Conseil des commissaires tenait absolument à ce que les parents puissent envoyer tous leurs enfants à la même école primaire.
5. « L’hypersexualisation et la sexualisation précoce des jeunes. Comment intervenir? ».
Le Comité central des parents de la Commission scolaire de Montréal nous invite à une conférence gratuite le 27 janvier prochain, à partir de 18 h 30, à l’auditorium de l’école MargueriteDe Lajemmerais sur ce thème.
On peut s’inscrire par téléphone, au 514 596-6000, poste 6388, ou encore par courriel, à ccp.formation@csdm.qc.ca. Prière d’indiquer votre nom, votre numéro de téléphone et le nom de l’école que votre enfant fréquente. Vous serez automatiquement inscrit.
6. Budget du commissaire
J’ai déjà accepté les demandes provenant des écoles suivantes : Gadbois, Henri-Julien, Joseph-Charbonneau, Maire-Favery, Saint-Ambroise, et Saint-Arsène.
Je rappelle qu’il reste à peine trois mois pour les autres écoles ; je rendrai alors disponible à tous la somme qu’il me restera.
7. Pour les familles ayant un jeune handicapé
Connaissez-vous le REÉI? L’organisme Solidarité de parents de personnes handicapées organise une soirée d’information sur ce régime conçu pour les personnes handicapées (régime enregistré d’épargne invalidité). L’événement se tiendra le mercredi 2 février de 19h à 21h au 5095, 9e Avenue. On doit s’inscrire au 514 2546067 poste 26.
8. Comité sur la prévention de la violence et des gangs de rue
C’est au Patro Le Prévost que se réuniront de nouveau les membres de cette Table de concertation de Villeray. La réunion se tiendra au Patro Le Prévost, le 27 janvier à 13h.
9. Regroupement pour le développement de Villeray.
Les membres de ce groupe de travail se réuniront le mercredi 26 janvier à 13 h 30 au centre Lajeunesse.
10. Sylvie Fréchette à la CEDEC de Rosemont La Petite-Patrie
La championne olympique sera l’invitée au cocktail organisé par la CEDEC ce jeudi 27 janvier au théâtre Plaza.
11. Les petits matins PPALV
Les membres de cette table de concertation des intervenants auprès des aînés se réuniront le mercredi le 26 janvier, à partir de 7 h 45 au Patro Le Prevost, à la salle Gérard Niding
12. Barak Obama et l’éducation
Dans le budget qu’il a soumis au congrès, le président américain gèle les dépenses dans tous les secteurs… sauf en éducation.
Il propose d’augmenter le budget de l’éducation de 31 % par rapport à 2010 (78 milliards $ en 2011 contre 59 milliards $ en 2010). Pour lui, l’éducation est le meilleur investissement pour lutter contre la pauvreté.
13. Poste disponible
Le Regroupement des tables de concertation de la Petite-Patrie (RTCPP) cherche un agent de communication. Pour plus de renseignements, aller au dans Google à rtcpp@yahoo.ca
On fait parvenir son CV accompagnée d’une lettre de motivation par courriel, au plus tard le jeudi 27 janvier 2011 à 17 h 00 à l’attention de :
RTCPP - Comité de sélection – agentE de communication - rtcpp@yahoo.ca
14. Logement disponible
4 ½ - au 2676 av. Desjardins (coin Pierre-de-Coubertin) avec une petite pièce supplémentaire (parfait pour un bureau). Rue calme. Logement disponible dès le 1er février.
L’appartement lumineux avec de hauts plafonds et planchers de bois franc; balcon à l’arrière avec une armoire extérieure (locker) et une corde à linge; laveuse et sécheuse (superposées) et la cuisinière sont fournies. Il y a une chambre à coucher, une petite sale de bain et une grande pièce double (salon/salle à dîner ou grand bureau). De plus, il y a une petite pièce supplémentaire à l’entrée du logement qui peut servir de bureau.
À un pas du métro Pie-IX, à 10 minutes du centre-ville, à quelques pas du Cégep de Maisonneuve, d’épiceries, du cinéma Starcité, de pharmacies, du CLSC, du Parc Maisonneuve, etc.
Stationnement à discuter. Attention ! 50 % de rabais sur le premier mois.
On contacte Sébastien au (514) 803-7757
J’ai été long, je m’en excuse.
Voilà pour cette semaine
Des questions ? Des commentaires ? Écrivez-moi
Embrassez vos enfants pour moi
Bonne semaine
Kenneth
20 janvier 2011
Objets de la Fondation
Hier, le Conseil d'établissement a adopté les "objets" de la Fondation:
1. Contribuer à la réalisation d'activités pédagogiques, sportives et culturelles destinées à tous les enfants de l'École Saint-Ambroise.Il reste encore plusieurs étapes à franchir avant que la Fondation n'existe (approbation de la Commission scolaire, enregistrement, adoption des règlements généraux, etc.), mais l'étape des objets était importante parce qu'elle détermine ce qu'on veut faire avec cet outil, la Fondation.
2. Favoriser la mise sur pied de projets rassembleurs permettant de développer le sentiment d'appartenance à l'École Saint-Ambroise.
3. Encourager l'excellence, le dépassement de soi, la réussite scolaire et l'implication des enfants dans leur milieu.
Des «voies de garage» pour élèves en difficulté?
Par Ariane Lacoursière, publié dans La Presse, 20 janvier 2011
De 2005 à 2009, le nombre d'élèves trop faibles pour suivre le cheminement ordinaire au secondaire et qui doivent se destiner à des métiers semi-spécialisés a explosé de 90% à Montréal. Pour la Fédération autonome de l'enseignement (FAE), cette hausse prouve que la réforme de l'éducation n'a pas permis d'aider les élèves handicapés et en difficulté d'adaptation et d'apprentissage (EHDAA), qui sont de plus en plus nombreux à abandonner le cheminement scolaire traditionnel.
Depuis la réforme de l'éducation au Québec, les élèves qui terminent leur deuxième année secondaire mais qui n'ont pas les compétences nécessaires pour poursuivre leurs études dans le cheminement normal sont dirigés vers des métiers semi-spécialisés comme commis de club vidéo, préposé au vestiaire, aide-concierge, plongeur ou poseur de pneus. Pour le président de la FAE, Pierre Saint-Germain, ces formations sont des «voies de garage», une façon détournée de cacher les décrocheurs. En effet, les élèves qui suivent ce type de cours ne sont pas considérés comme des décrocheurs par le ministère de l'Éducation (MELS).
En 2005, la Commission scolaire de Montréal comptait 21 groupes de formation préparatoire à un métier semi-spécialisé, selon le vice-président à la vie professionnelle de la FAE, Sylvain Mallette. En 2009, il y en avait 40, soit environ 800 élèves. «Ces formations ont toujours existé. Mais avant, c'était principalement des élèves en difficulté grave d'apprentissage ou atteints d'une déficience intellectuelle qui y allaient. Plus maintenant», dénonce M. St-Germain. Selon lui, la réforme de l'éducation n'a pas permis de traiter convenablement les EHDAA, qui sont de plus en plus nombreux à se tourner vers ces formations.
Un conflit qui perdure
Même si la FAE s'est entendue l'été dernier avec le gouvernement dans la cadre du renouvellement de sa convention collective, l'intégration des EHDAA n'a pas encore été réglée. Le comité paritaire mis sur pied par le gouvernement doit parvenir à une entente d'ici au 1er février. Plusieurs questions doivent encore être discutées, notamment le repérage des élèves en difficulté. Selon M. Mallette, le MELS veut éliminer les fameuses cotes qui permettent de détecter les élèves en difficulté. «Mais sans cote, comment pourra-t-on obtenir des services?» demande-t-il. «On veut éliminer les cotes pour ne pas être obligé de rendre les services qu'elles appellent», croit M. St-Germain.
Pour sensibiliser la population et le gouvernement à l'urgence de régler la situation des EHDAA, des centaines d'enseignants ont manifesté hier soir à Montréal, Granby, Rosemère et Gatineau. Au cabinet de la ministre de l'Éducation, Line Beauchamp, on assure que le dossier des EHDAA est toujours une priorité. Mais puisque des négociations sont en cours, on a refusé de commenter le dossier.
Beauchamp se fait «rouler dans la farine»
Par ailleurs, M. St-Germain reproche à la ministre Beauchamp, de ne pas être maître de son ministère. Selon lui, Mme Beauchamp, comme nombre de ses prédécesseurs, ne connaît pas assez le milieu de l'éducation et se fait «rouler dans la farine» par ses fonctionnaires. «La ministre tient un discours, mais l'appareil fait à sa tête», croit M. St-Germain.
La preuve: le bulletin chiffré que Québec compte implanter dans les écoles dès l'an prochain ne correspond pas du tout à ce qu'avait promis Mme Beauchamp, plaide la FAE. La ministre s'était engagée à ramener les connaissances au coeur de l'évaluation afin de rendre les bulletins plus compréhensibles pour les parents. Or, les grilles d'évaluation et les critères du nouveau bulletin, qui circulent depuis quelques semaines, montrent au contraire que ce sera comme avant, déplore M. St-Germain. «Le bulletin ne permettra pas davantage de donner l'heure juste aux parents. La ministre avait promis quelque chose, mais on constate que son ministère ne l'a pas écoutée», dit-il
L'attaché de presse de Mme Beauchamp, Dave Leclerc, assure que sa ministre est toujours déterminée à ramener l'évaluation des connaissances dans les bulletins. La preuve, le terme «compétences transversales» a été éliminé des évaluations. M. Leclerc dit écouter les différentes positions et être ouvert à des modifications d'ici au lancement du bulletin.
De 2005 à 2009, le nombre d'élèves trop faibles pour suivre le cheminement ordinaire au secondaire et qui doivent se destiner à des métiers semi-spécialisés a explosé de 90% à Montréal. Pour la Fédération autonome de l'enseignement (FAE), cette hausse prouve que la réforme de l'éducation n'a pas permis d'aider les élèves handicapés et en difficulté d'adaptation et d'apprentissage (EHDAA), qui sont de plus en plus nombreux à abandonner le cheminement scolaire traditionnel.
Depuis la réforme de l'éducation au Québec, les élèves qui terminent leur deuxième année secondaire mais qui n'ont pas les compétences nécessaires pour poursuivre leurs études dans le cheminement normal sont dirigés vers des métiers semi-spécialisés comme commis de club vidéo, préposé au vestiaire, aide-concierge, plongeur ou poseur de pneus. Pour le président de la FAE, Pierre Saint-Germain, ces formations sont des «voies de garage», une façon détournée de cacher les décrocheurs. En effet, les élèves qui suivent ce type de cours ne sont pas considérés comme des décrocheurs par le ministère de l'Éducation (MELS).
En 2005, la Commission scolaire de Montréal comptait 21 groupes de formation préparatoire à un métier semi-spécialisé, selon le vice-président à la vie professionnelle de la FAE, Sylvain Mallette. En 2009, il y en avait 40, soit environ 800 élèves. «Ces formations ont toujours existé. Mais avant, c'était principalement des élèves en difficulté grave d'apprentissage ou atteints d'une déficience intellectuelle qui y allaient. Plus maintenant», dénonce M. St-Germain. Selon lui, la réforme de l'éducation n'a pas permis de traiter convenablement les EHDAA, qui sont de plus en plus nombreux à se tourner vers ces formations.
Un conflit qui perdure
Même si la FAE s'est entendue l'été dernier avec le gouvernement dans la cadre du renouvellement de sa convention collective, l'intégration des EHDAA n'a pas encore été réglée. Le comité paritaire mis sur pied par le gouvernement doit parvenir à une entente d'ici au 1er février. Plusieurs questions doivent encore être discutées, notamment le repérage des élèves en difficulté. Selon M. Mallette, le MELS veut éliminer les fameuses cotes qui permettent de détecter les élèves en difficulté. «Mais sans cote, comment pourra-t-on obtenir des services?» demande-t-il. «On veut éliminer les cotes pour ne pas être obligé de rendre les services qu'elles appellent», croit M. St-Germain.
Pour sensibiliser la population et le gouvernement à l'urgence de régler la situation des EHDAA, des centaines d'enseignants ont manifesté hier soir à Montréal, Granby, Rosemère et Gatineau. Au cabinet de la ministre de l'Éducation, Line Beauchamp, on assure que le dossier des EHDAA est toujours une priorité. Mais puisque des négociations sont en cours, on a refusé de commenter le dossier.
Beauchamp se fait «rouler dans la farine»
Par ailleurs, M. St-Germain reproche à la ministre Beauchamp, de ne pas être maître de son ministère. Selon lui, Mme Beauchamp, comme nombre de ses prédécesseurs, ne connaît pas assez le milieu de l'éducation et se fait «rouler dans la farine» par ses fonctionnaires. «La ministre tient un discours, mais l'appareil fait à sa tête», croit M. St-Germain.
La preuve: le bulletin chiffré que Québec compte implanter dans les écoles dès l'an prochain ne correspond pas du tout à ce qu'avait promis Mme Beauchamp, plaide la FAE. La ministre s'était engagée à ramener les connaissances au coeur de l'évaluation afin de rendre les bulletins plus compréhensibles pour les parents. Or, les grilles d'évaluation et les critères du nouveau bulletin, qui circulent depuis quelques semaines, montrent au contraire que ce sera comme avant, déplore M. St-Germain. «Le bulletin ne permettra pas davantage de donner l'heure juste aux parents. La ministre avait promis quelque chose, mais on constate que son ministère ne l'a pas écoutée», dit-il
L'attaché de presse de Mme Beauchamp, Dave Leclerc, assure que sa ministre est toujours déterminée à ramener l'évaluation des connaissances dans les bulletins. La preuve, le terme «compétences transversales» a été éliminé des évaluations. M. Leclerc dit écouter les différentes positions et être ouvert à des modifications d'ici au lancement du bulletin.
La drogue happe les jeunes filles
Par Caroline Montpetit, publié dans Le Devoir, 19 janvier 2011
Les adolescentes sont désormais plus nombreuses que les adolescents à consommer des drogues dures. Ce constat pourrait être inquiétant à l'avenir, du fait entre autres que les femmes sont plus vulnérables à la dépendance aux drogues que les hommes et qu'elles s'y accrochent plus rapidement.C'est ce que constatait la chercheuse américaine Wendy Lynch, du Département de psychiatrie de l'Université de Virginie, lors d'une conférence sur les différences entre les hommes et les femmes en matière de santé mentale, organisée par l'hôpital Louis-H. Lafontaine à Montréal la semaine dernière.
La prédominance des adolescentes consommatrices de drogues s'est déclarée au cours des dernières années aux États-Unis. Les hommes sont par ailleurs toujours majoritaires parmi les consommateurs adultes.
«Nous ne savons pas si ces adolescents forment une nouvelle cohorte, qui se maintiendra à l'âge adulte», explique Wendy Lynch.
Les filles moins jugées
La chercheuse observe également une érosion des facteurs socioculturels qui gardaient jusqu'à présent les filles et les femmes plus loin des drogues dures.
«La consommation de drogues était plus stigmatisée chez les filles que chez les garçons. Et c'est en train de changer. Il n'est plus mal vu pour une adolescente de consommer de la drogue ou de perdre le contrôle d'elle-même», dit-elle.
Wendy Lynch signale également que l'Ïstrogène augmenterait l'effet gratifiant des drogues sur les femmes, ce qui les rendrait plus dépendantes. Cette tendance s'observe également dans les activités sans consommation, comme le jeu, par exemple. Aucune étude n'a cependant été menée sur la consommation de drogues durant la ménopause, une période où la quantité d'Ïstrogènes diminue dans le corps féminin.
Selon les données avancées par Mme Lynch, 5,4 % des adolescents américains consommeraient des drogues illicites (excluant le cannabis) contre 6,1 % des adolescentes. Les adolescentes américaines consomment également plus d'alcool que les adolescents (18,3 % contre 17,4 %) et sont plus nombreuses à fumer la cigarette ( 12,5 % contre 12,2 %).
Schizophrénie
Parallèlement, les femmes et les hommes présentent également des symptômes différents de schizophrénie, soutenait pour sa part Mary Seeman, psychiatre de l'Université de Toronto. Les symptômes de schizophrénie chez la femme sont souvent accompagnés de comportement maniaque ou de dépression, tandis qu'ils s'accompagnent d'apathie chez l'homme.
«Cela rend la schizophrénie plus difficile à diagnostiquer chez la femme», explique Mary Seeman. Par ailleurs, dans la population en général, où la plupart des cas de schizophrénie se déclarent au début de l'âge adulte, les hommes deviennent malades en moyenne un ou deux ans plus tôt que les femmes. Par ailleurs, on observe un nouveau sommet de déclaration de la schizophrénie chez les femmes autour de la ménopause, sommet qui n'existe pas chez les hommes.
«Aussi, l'état schizophrène tend à s'amenuiser chez les hommes autour de la cinquantaine, alors qu'à cet âge il a tendance à s'aggraver chez les femmes», dit-elle.
Mary Seeman note par ailleurs qu'à ce jour, les traitements pour la schizophrénie ne diffèrent malheureusement pas chez les hommes et chez les femmes, et ce, même si les effets secondaires se manifestent plus intensément chez les secondes que chez les premiers.
Les adolescentes sont désormais plus nombreuses que les adolescents à consommer des drogues dures. Ce constat pourrait être inquiétant à l'avenir, du fait entre autres que les femmes sont plus vulnérables à la dépendance aux drogues que les hommes et qu'elles s'y accrochent plus rapidement.C'est ce que constatait la chercheuse américaine Wendy Lynch, du Département de psychiatrie de l'Université de Virginie, lors d'une conférence sur les différences entre les hommes et les femmes en matière de santé mentale, organisée par l'hôpital Louis-H. Lafontaine à Montréal la semaine dernière.
La prédominance des adolescentes consommatrices de drogues s'est déclarée au cours des dernières années aux États-Unis. Les hommes sont par ailleurs toujours majoritaires parmi les consommateurs adultes.
«Nous ne savons pas si ces adolescents forment une nouvelle cohorte, qui se maintiendra à l'âge adulte», explique Wendy Lynch.
Les filles moins jugées
La chercheuse observe également une érosion des facteurs socioculturels qui gardaient jusqu'à présent les filles et les femmes plus loin des drogues dures.
«La consommation de drogues était plus stigmatisée chez les filles que chez les garçons. Et c'est en train de changer. Il n'est plus mal vu pour une adolescente de consommer de la drogue ou de perdre le contrôle d'elle-même», dit-elle.
Wendy Lynch signale également que l'Ïstrogène augmenterait l'effet gratifiant des drogues sur les femmes, ce qui les rendrait plus dépendantes. Cette tendance s'observe également dans les activités sans consommation, comme le jeu, par exemple. Aucune étude n'a cependant été menée sur la consommation de drogues durant la ménopause, une période où la quantité d'Ïstrogènes diminue dans le corps féminin.
Selon les données avancées par Mme Lynch, 5,4 % des adolescents américains consommeraient des drogues illicites (excluant le cannabis) contre 6,1 % des adolescentes. Les adolescentes américaines consomment également plus d'alcool que les adolescents (18,3 % contre 17,4 %) et sont plus nombreuses à fumer la cigarette ( 12,5 % contre 12,2 %).
Schizophrénie
Parallèlement, les femmes et les hommes présentent également des symptômes différents de schizophrénie, soutenait pour sa part Mary Seeman, psychiatre de l'Université de Toronto. Les symptômes de schizophrénie chez la femme sont souvent accompagnés de comportement maniaque ou de dépression, tandis qu'ils s'accompagnent d'apathie chez l'homme.
«Cela rend la schizophrénie plus difficile à diagnostiquer chez la femme», explique Mary Seeman. Par ailleurs, dans la population en général, où la plupart des cas de schizophrénie se déclarent au début de l'âge adulte, les hommes deviennent malades en moyenne un ou deux ans plus tôt que les femmes. Par ailleurs, on observe un nouveau sommet de déclaration de la schizophrénie chez les femmes autour de la ménopause, sommet qui n'existe pas chez les hommes.
«Aussi, l'état schizophrène tend à s'amenuiser chez les hommes autour de la cinquantaine, alors qu'à cet âge il a tendance à s'aggraver chez les femmes», dit-elle.
Mary Seeman note par ailleurs qu'à ce jour, les traitements pour la schizophrénie ne diffèrent malheureusement pas chez les hommes et chez les femmes, et ce, même si les effets secondaires se manifestent plus intensément chez les secondes que chez les premiers.
17 janvier 2011
Ordre du jour - Conseil d'établissement du 19 janvier 2011
Ordre du jour
Réunion du Conseil d'établissement de l'école Saint-Ambroise
Le mercredi 19 janvier 2011 à 19 h 00
Réunion du Conseil d'établissement de l'école Saint-Ambroise
Le mercredi 19 janvier 2011 à 19 h 00
1. Vérification du quorum et ouverture de l’assemblée (19h)
2. Adoption de l’ordre du jour (19h05)
3. Adoption du procès-verbal de la réunion du 27 octobre 2010 (19h10)
4. Adoption du procès-verbal de la réunion du 24 novembre (19h15)
5. Suites au procès-verbal (19h20)
5.1 Fondation:
- État des choses
- Décision quant aux objets
5.2 Projet éducatif:
- Retour sur le groupe témoin du 8 décembre 2010.
- État de la situation.
6. Budget
7. Correction du français: discussion (20h)
8. Service de garde (20h10)
9. OPP (20h20)
a) Résolution: utilisation de l’excédent du budget du commissaire10. Informations
10.1 Informations de la directrice (20h30)
a) Approbation de sorties et activités
b) Capacité d’accueil
10.2 Informations à propos du CPR-Centre (20h40)
a) Réunion de janvier annulée.
10.3 Informations du président (20h50)
11. Levée de l’assemblée (21h)a) Rien pour le moment.
PV - Conseil d'établissement du 24 novembre 2010
Procès-verbal
Réunion du Conseil d'établissement de l'école Saint-Ambroise
Le mercredi 24 novembre 2010 à 19h
Tel qu'adopté lors de la séance du Conseil d'établissement du 19 janvier 2011
Parents | Présences | Équipe-école | Présences |
Martine Bussières | √ | Julie Balthazar | √ |
Frédéric Gouin | √ | Martine Côté | √ |
Catherine Leduc | √ | Suzanne St-Pierre | √ |
Christine Charles | √ | Maude Belleville | √ |
Hugo Roy | √ | Danielle Lachambre | X |
Stéphanie Thibodeau | √ | Catia Aguzzi | X |
Marie-Hélène Tremblay | √ | Geneviève Denis | √ |
Marie-Ève Brodeur OPP | Geneviève Cadieux, directrice adjointe | √ | |
Johanne Lévesque, directrice | √ |
1. Vérification du quorum et ouverture de l’assemblée
Le quorum est respecté. L'assemblée est ouverte.
2. Adoption de l’ordre du jour
L'ordre du jour est lu. On déplace le point 6 au point 3 pour aborder ce sujet avec les parents visiteurs. Tous les autres sont décalés. Marie-Hélène Tremblay propose l’adoption de l’ordre du jour, appuyée de Julie Balthazar. L’ordre du jour modifié est adopté à l'unanimité.
3. L’enseignement de l'anglais
Certains parents assistent à la réunion pour avoir des informations au sujet des heures d’enseignement en anglais en 4e et 5e année ainsi que pour l’anglais intensif en 6e année. Les parents sont inquiets de la diminution des heures en 4e année (de 2 périodes en 2009-2010 à 1 période en 2010-2011) et en 6e année. En effet, l’an dernier l’enseignement de l’anglais intensif s’est effectué sur le tiers de l’année et non la moitié comme c’était le cas les années précédentes. Les parents se questionnent sur les effets de cette diminution sur les habiletés que les enfants auront en anglais.
La directrice nous explique que l’école Saint-Ambroise a décidé de privilégier la stabilité du personnel enseignant, ce qui explique le partage de l’année en tiers puisqu’il y avait trois classes de 6e. Le recrutement d’enseignants qui travailleraient seulement une portion d’une tâche est vraiment très difficile et provoque souvent un roulement de personnel. Cette année le problème ne se présente pas puisqu’il y a deux classes de sixième année. Ces classes se partageront donc la moitié du temps. Dans deux ans, il y aura à nouveau trois classes en 6e, on devra donc se pencher sur la situation et retenir un modèle de service.
Les parents demandent que l’enseignement de l’anglais intensif qui inclut une moitié de l’année soit conservé dans la recherche de solutions. Ils demandent en outre d’être informés des modalités de réalisation de ce projet. La directrice assure les parents que l’école n’a pas l’intention de laisser tomber le programme.
4. Adoption du procès-verbal de la réunion du 27 octobre 2010
Quelques modifications sont à apporter au PV. L’adoption est reportée à la prochaine rencontre.
4.1 FondationRésolutions à adopter: Création de la fondation (annexe 1) et autorisation d'un budget de fonctionnement (annexe 2).
Hugo souligne que ces résolutions permettront de continuer le processus de création, mais n’engagent pas (encore) le CÉ. Le document de travail est déposé en annexe (annexe 3).
La résolution est proposée par Hugo Roy, appuyée par Marie-Hélène Tremblay.Résolution concernant la création de la fondation.
La résolution est adoptée à l’unanimité.
La résolution est proposée par Julie Balthazar, appuyée par Stéphanie Thibodeau.Résolution concernant l’approbation d’un budget
La résolution est adoptée à l’unanimité.
Le CÉ discutera des objets de la fondation dans les prochaines rencontres.Objets de la fondation
4.2 Projet éducatif, état de la situationJohanne nous présente le document de recrutement pour le groupe témoin de parents qui travaillera au renouvellement du projet éducatif. Les directions ne devraient pas être présentes, pour permettre aux parents de s’exprimer librement. On pense à demander à un membre de CÉ d’être présent pour faire l’animation de cette soirée. La feuille de recrutement sera distribuée aux parents à partir de demain. Les membres du CÉ recevront un courriel indiquant s’il manque des participants. Hugo se propose pour faire l’animation de cette soirée.
Le CÉ approuve la tenue d’une rencontre d’un groupe témoin le 8 décembre pour une cueillette de donnée dans la démarche du renouvellement du projet éducatif.
4.3 Activité spéciale: où en sommes-nous dans nos réflexions?Compte tenu de l'heure tardive, ce point est reporté à la prochaine rencontre.
5. Budget
Les documents sont déposés aux membres avec quelques explications et demeurent pour consultation. Peu d’information est fournie car c’est un nouveau logiciel de traitement du budget et plusieurs coquilles et difficultés sont rencontrées.
7. Service de garde
Catia Aguzzi est absente pour une à deux semaines pour raisons de santé. Hugo Roy propose que le CÉ lui envoie une carte et des fleurs, appuyée par Catherine Leduc.
Adoptée à l’unanimité.
Catia ne sera pas remplacée, Monique et Geneviève se chargeront des tâches urgentes jusqu’à son retour. Les parents ont été avisés que la prochaine facture arrivera avec un peu de retard.
8. OPP - Choco-fête
Marie-Ève Brodeur de l’OPP a demandé d’assister à la rencontre. Elle nous présente un projet de l’OPP pour le 15 décembre. Pour créer un rapprochement, l’OPP organisera un 5 à 7. Il y aura chocolat chaud et beignes servis sur la cour, accompagnés de musique. On estime le coût à environ 200$. Les enfants devront être accompagnés de leurs parents.
Proposée par Hugo Roy et appuyée par Catherine Leduc. Adoptée à l’unanimité.
9. Informations
9.1 Informations de la directrice
Johanne ajoute une demande du service de garde : Le groupe de Karine et Jannik veut aller à l’île Ste-Hélène pour débuter le tournage du film Harry Potter.Approbation des sorties
Le 17 janvier, à l’école les élèves des classes 5A et 5B auront un atelier sur le compostage.
Hugo propose l’approbation des sorties, appuyé par Christine Charles.
Adoptée à l’unanimité.
Johanne nous présente les démarches de la commission scolaire concernant la capacité d’accueil en regard de la diminution des ratios. Il faudra s’attendre à certains réaménagements dans l’école et dans le quartier pour accueillir tous les élèves.Capacité d'accueil
Bilan de la journée d’inauguration de la cour: c’était une très belle journée, pour les élèves comme pour le personnel. Il y a encore quelques petites améliorations à apporter à la cour (plus d’éclairage dans la cour, remplir le passage de la rue Chambord pour enlever la boue). Il y a encore du vandalisme.Journée d'inauguration de la cour
On a reçu 24 demandes de bourses parascolaires. Dix ont été acceptées, pour un montant total de 1270.00$. Le montant déboursé par le parascolaire est de 530$.Bourses parascolaires
Christine Charles doit quitter le groupe à 21h.
Plan de réussite, bulletin d’informations aux parents, lettre de Kenneth George, budget.Dépôt de documents
Johanne nous présente les grandes lignes du budget sommaire et détaillé.Budget
9.2 Information à propos du CPR centreLinda Laurencelle a un mandat en tant que commissaire-parent, Elle doit vérifier auprès des délégués si l'aide aux devoirs est adéquat ou non dans leur école.
1-Est-ce satisfaisant ou ce n'est que de l'occupationnel (gardiennage)?
2-Est-ce un organisme communautaire ou un programme mis en place par l'école ?
3-Un suivi rigoureux est-il fait, par votre école, auprès des organismes communautaires pour voir si leur intervention est efficiente ou non?
4-Est-ce que la direction met ce sujet à l'ordre du jour de votre CÉ au moins une fois par année?
Elle nous demande de lui répondre directement à: laurencelle.l@csdm.qc.ca
Comme cette évaluation est déjà faite à Saint-Ambroise pour l’année 2009-2010, nous convenons de lui faire parvenir celle-ci. La directrice s’en chargera.
Il y aura formation le jeudi 2 décembre sur l’intimidation.
9.3 Informations du présidentDépôt de documents de la commission scolaire.
9.4 VariaStéphanie et Martine prévoient organiser une soirée cinéma pour amasser des fonds pour le projet Harry Potter. Le prix serait de 2$ pour l’entrée et 1$ pour les friandises. Elles suggèrent le 10 ou le 17 décembre. Comme Geneviève constate que la direction ne peut être présente, on demande que cette soirée soit remise au mois de janvier.
Catherine fait part de son malaise par rapport aux campagnes de financement qui visent à procurer à l’école du matériel informatique.
10. Levée de l’assemblée
Proposée par Hugo Roy, appuyée par Catherine Leduc
(s) Hugo Roy, président du Conseil d’établissement
(s) Catherine Leduc, secrétaire
(s) Johanne Lévesque, directrice
ANNEXE 1
- Création de la fondation -
«Le conseil d'établissement, par la présente résolution, appuie la création de la Fondation de l'École Saint-Ambroise, pour autant qu'il soit informé des décisions prises par son éventuel conseil d'administration. Ces décisions devront être en accord avec le projet éducatif de l'école et respecter les objets que la fondation se sera donnés.»
ANNEXE 2
- Autorisation d'un budget -
«Afin de permettre la création de la fondation de l'École Saint-Ambroise, le conseil d'établissement l'autorise à engager les sommes nécessaires, notamment celles relatives à son enregistrement. Les membres du comité devront faire état des dépenses au conseil et justifier tout montant excédant 250.00$»
ANNEXE 3
- Résumé des étapes de création de la fondation -
1. Adoption par le CÉ de résolutions relatives à la création de la fondation et à l'obtention d'un budget de fonctionnement minimal
Voir annexes 1 et 2 pour les textes exacts.
2. Déterminer les objets de la Fondation de l'École Saint-Ambroise
Le CÉ doit déterminer les objets de la fondation. Nous sommes d'avis que nos objets doivent être en nombre limité et être assez larges pour englober l'ensemble des cibles futures.
Voici les principales possibilités adoptées par des fondations comparables à la nôtre:
a) Soutenir l’école dans sa mission et dans la réalisation du projet éducatif.
b) Encourager et soutenir la réalisation d'activités éducatives, sportives et culturelles pour tous les enfants de l'école.
c) Contribuer à des projets de soutien de l'infrastructure de l'école.
d) Venir en aide aux élèves, notamment en défrayant le coût de fournitures scolaires essentielles, de sorties culturelles, sociales ou sportives, de participation aux activités scolaires complémentaire.
e) Fournir des équipements pédagogiques adéquats.
f) Attribuer des bourses, prix ou récompenses.
g) Contribuer d’une façon complémentaire à la formation ou au perfectionnement des élèves et du personnel enseignant.
h) Appuyer les enseignants dans leur travail d'enrichissement pédagogique auprès des élèves.
i) Fournir un soutien financier aux projets et aux activités qui suscitent l'intérêt, l'encouragement et la participation d'un maximum d'élèves.
j) Promouvoir et favoriser le développement et l’avancement de la qualité de l’enseignement et de l’éducation à l’école.
k) Défendre et promouvoir les intérêts des étudiants, contribuer à la recherche et au développement de l’école Lanaudière et promouvoir l’excellence.
l) Favoriser la poursuite des études chez les élèves.
m) Favoriser, encourager et soutenir la réussite éducative des élèves.
n) Promouvoir, améliorer, développer et favoriser la qualité de l’enseignement dispensé aux élèves.
o) Encourager et soutenir la recherche sur des méthodes éducatives.
p) Aider les élèves qui ont des difficultés d’apprentissages.
q) Subventionner les projets humanitaires des élèves.
3. Approbation de la CSDM (pour utilisation du nom de l'école).
La CSDM (comité exécutif) nous proposera une entente que nous devrons signer.
Cette démarche a été effectuée en décembre 2010.
4. Remplir le formulaire « Demande de constitution en personne morale sans but lucratif »
Sera suivie de la demande d'enregistrement comme organisme de bienfaisance (fiscalité et sollicitation). Cela surviendra après l'enregistrement.
5. Registraire aux entreprises:
a) Vérification quant au nom choisi. C'est fait.
b) Demande de réservation de nom (37$).
Nos élèves, illettrés numériques
Par François Cardinal
Publié dans La Presse, 17 janvier 2011
On a introduit l'ordinateur dans les classes d'école, on remplace l'ardoise par des tableaux interactifs branchés sur internet, on multiplie les portails, les didacticiels et les labos informatiques.
Et pourtant, encore aujourd'hui, la plupart des élèves québécois ne savent pas comment naviguer adéquatement dans cet océan d'information. Affligeant!
Bien sûr, les jeunes se meuvent avec aisance dans l'univers technologique, ils savent comment utiliser un traitement de texte, calculer en déplaçant leur souris et mener une recherche sur Google. Mais la plupart d'entre eux sont incapables d'aller plus loin que les premiers résultats présentés, de naviguer de façon efficace, de discriminer les bons des mauvais sites, de lire ce qu'ils dénichent avec un sens critique. Bref, de surfer intelligemment.
Les parents le voient bien. Leurs enfants n'ont parfois, comme tout devoir, qu'à «faire une recherche» sur le web ou à «trouver de l'information» sur un événement, sans qu'il soit question du choix des sources, de la fiabilité des données ou de l'éthique entourant le copié-collé...
La chose ne fait pas les manchettes, mais elle n'en est pas moins choquante, car les exclus de la société du savoir seront ceux qui ne s'y retrouveront pas.
Tout comme un crayon ne permet pas d'apprendre à écrire, un branchement à internet ne permet pas d'apprendre à s'en servir de façon intelligente. Et malgré cela, dans tout le débat sur la réforme et les compétences transversales, jamais les autorités n'ont-elles parlé des «compétences informationnelles», ce que les Américains appellent l'information literacy.
Voilà pourquoi, encore aujourd'hui, le sujet est carrément absent du cursus obligatoire des futurs maîtres. Voilà pourquoi bien des profs s'en tiennent trop souvent à une banale «intégration des technologies» à des fins de «pilotage d'activités d'apprentissage». Voilà pourquoi le développement de cette compétence dans les classes repose sur l'intérêt de l'enseignant pour les technologies de l'information.
Or il s'agit, pour l'école, d'un des défis les plus importants du XXIe siècle. Comme le soulignait récemment le philosophe Umberto Eco, «à l'avenir, l'éducation aura pour but d'apprendre l'art du filtrage».
Le Québec, à ce chapitre, a un sérieux retard à rattraper, d'autant que cette matière est obligatoire dans la plupart des écoles américaines. On peut bien se féliciter des résultats de l'évaluation PISA, mais la province aurait eu de bien piètres résultats si on y avait mesuré ce qu'on appelle la «littératie», c'est-à-dire l'habileté de comprendre comment l'information est organisée, de trouver les données recherchées, d'identifier les meilleures sources et d'utiliser ces dernières de manière critique.
À n'en pas douter, au fur et à mesure du développement de la société du savoir, les «illettrés numériques» s'ajouteront aux analphabètes. Assurons-nous que les Québécois ne soient pas du nombre.
Publié dans La Presse, 17 janvier 2011
On a introduit l'ordinateur dans les classes d'école, on remplace l'ardoise par des tableaux interactifs branchés sur internet, on multiplie les portails, les didacticiels et les labos informatiques.
Et pourtant, encore aujourd'hui, la plupart des élèves québécois ne savent pas comment naviguer adéquatement dans cet océan d'information. Affligeant!
Bien sûr, les jeunes se meuvent avec aisance dans l'univers technologique, ils savent comment utiliser un traitement de texte, calculer en déplaçant leur souris et mener une recherche sur Google. Mais la plupart d'entre eux sont incapables d'aller plus loin que les premiers résultats présentés, de naviguer de façon efficace, de discriminer les bons des mauvais sites, de lire ce qu'ils dénichent avec un sens critique. Bref, de surfer intelligemment.
Les parents le voient bien. Leurs enfants n'ont parfois, comme tout devoir, qu'à «faire une recherche» sur le web ou à «trouver de l'information» sur un événement, sans qu'il soit question du choix des sources, de la fiabilité des données ou de l'éthique entourant le copié-collé...
La chose ne fait pas les manchettes, mais elle n'en est pas moins choquante, car les exclus de la société du savoir seront ceux qui ne s'y retrouveront pas.
Tout comme un crayon ne permet pas d'apprendre à écrire, un branchement à internet ne permet pas d'apprendre à s'en servir de façon intelligente. Et malgré cela, dans tout le débat sur la réforme et les compétences transversales, jamais les autorités n'ont-elles parlé des «compétences informationnelles», ce que les Américains appellent l'information literacy.
Voilà pourquoi, encore aujourd'hui, le sujet est carrément absent du cursus obligatoire des futurs maîtres. Voilà pourquoi bien des profs s'en tiennent trop souvent à une banale «intégration des technologies» à des fins de «pilotage d'activités d'apprentissage». Voilà pourquoi le développement de cette compétence dans les classes repose sur l'intérêt de l'enseignant pour les technologies de l'information.
Or il s'agit, pour l'école, d'un des défis les plus importants du XXIe siècle. Comme le soulignait récemment le philosophe Umberto Eco, «à l'avenir, l'éducation aura pour but d'apprendre l'art du filtrage».
Le Québec, à ce chapitre, a un sérieux retard à rattraper, d'autant que cette matière est obligatoire dans la plupart des écoles américaines. On peut bien se féliciter des résultats de l'évaluation PISA, mais la province aurait eu de bien piètres résultats si on y avait mesuré ce qu'on appelle la «littératie», c'est-à-dire l'habileté de comprendre comment l'information est organisée, de trouver les données recherchées, d'identifier les meilleures sources et d'utiliser ces dernières de manière critique.
À n'en pas douter, au fur et à mesure du développement de la société du savoir, les «illettrés numériques» s'ajouteront aux analphabètes. Assurons-nous que les Québécois ne soient pas du nombre.
Lettre du commissaire (no 488, 16 janvier 2011)
Chers amis, Bonjour,
Vous allez être contents de moi; je serai anormalement bref!
1. Le CPE Chez-nous Chez-vous
Ce CPE situé près de l’école St-Gérard devrait acheter l’édifice qu’il occupe, édifice qu’il loue depuis plusieurs années du Comité de gestion de la taxe scolaire de l’île de Montréal (CGTSIM). Les démarches relatives à la vente n’étant pas complétées, le CGTSIM et le CPE en sont venus à une entente pour la poursuite de la location.
2. Madame Nadine Leduc confirmée comme directrice
Depuis septembre, madame Nadine Leduc agit comme directrice par intérim de l’école St-Gabriel-Lalemant. À sa dernière réunion, le Conseil des commissaires l’a confirmée à ce poste.
Madame Leduc détient un DESS en administration de l’éducation et une maîtrise en géographie (didactique). Elle a une vaste expérience de gestion d’école. Madame Leduc agit vraiment comme leader dans une équipe. Elle sait être à l’écoute des besoins du milieu et agir en partenariat avec tous les acteurs qui veulent s’investir dans la réussite des élèves. Je sais que madame Leduc est grandement appréciée par les parents de l’école.
3. Un don à Victor-Doré et Joseph-Charbonneau
Le 5 décembre dernier, le Chœur Alartica a donné un concert de Noël. Une partie du coût des billets est allé en don aux écoles Victor-Doré et Joseph-Charbonneau; le Choeur a remis 1 420 $ à ces deux écoles.
4. Cocktail de la CDEC Centre-Nord
C’est le mercredi 19 janvier que la CDEC Centre-Nord tient cette activité au 565, Crémazie Est, à la salle Louis-Laberge.
5. Statistiques Canada en période d’embauche
Cet organisme fédéral cherche des employés pour le recensement qui vient. Si un tel poste vous intéresse, vous allez sur le site www.recensement2011.gc.ca et vous cliquez « emploi au recensement ». Vous complétez ensuite les étapes indiquées.
Je précise par ailleurs que le site pourrait avoir des ratés; cela est dû à l’affluence. Il ne faut pas se décourager, il faut recommencer.
Voilà. Je tiens ma promesse : j’ai été assez bref!
Des questions? Des commentaires? Écrivez-moi
Embrassez vos enfants pour moi
Bonne semaine
Kenneth
Vous allez être contents de moi; je serai anormalement bref!
1. Le CPE Chez-nous Chez-vous
Ce CPE situé près de l’école St-Gérard devrait acheter l’édifice qu’il occupe, édifice qu’il loue depuis plusieurs années du Comité de gestion de la taxe scolaire de l’île de Montréal (CGTSIM). Les démarches relatives à la vente n’étant pas complétées, le CGTSIM et le CPE en sont venus à une entente pour la poursuite de la location.
2. Madame Nadine Leduc confirmée comme directrice
Depuis septembre, madame Nadine Leduc agit comme directrice par intérim de l’école St-Gabriel-Lalemant. À sa dernière réunion, le Conseil des commissaires l’a confirmée à ce poste.
Madame Leduc détient un DESS en administration de l’éducation et une maîtrise en géographie (didactique). Elle a une vaste expérience de gestion d’école. Madame Leduc agit vraiment comme leader dans une équipe. Elle sait être à l’écoute des besoins du milieu et agir en partenariat avec tous les acteurs qui veulent s’investir dans la réussite des élèves. Je sais que madame Leduc est grandement appréciée par les parents de l’école.
3. Un don à Victor-Doré et Joseph-Charbonneau
Le 5 décembre dernier, le Chœur Alartica a donné un concert de Noël. Une partie du coût des billets est allé en don aux écoles Victor-Doré et Joseph-Charbonneau; le Choeur a remis 1 420 $ à ces deux écoles.
4. Cocktail de la CDEC Centre-Nord
C’est le mercredi 19 janvier que la CDEC Centre-Nord tient cette activité au 565, Crémazie Est, à la salle Louis-Laberge.
5. Statistiques Canada en période d’embauche
Cet organisme fédéral cherche des employés pour le recensement qui vient. Si un tel poste vous intéresse, vous allez sur le site www.recensement2011.gc.ca et vous cliquez « emploi au recensement ». Vous complétez ensuite les étapes indiquées.
Je précise par ailleurs que le site pourrait avoir des ratés; cela est dû à l’affluence. Il ne faut pas se décourager, il faut recommencer.
Voilà. Je tiens ma promesse : j’ai été assez bref!
Des questions? Des commentaires? Écrivez-moi
Embrassez vos enfants pour moi
Bonne semaine
Kenneth
10 janvier 2011
Pour en finir avec les notes
Par Sylvia Galipeau
Publié dans La Presse, 10 janvier 2011
Mais à quoi servent les notes? S'il faut en croire les adeptes de la déscolarisation, la réponse est simple: à rien.
Leur philosophie, basée sur l'auto-apprentissage, sans contrainte ni programme, rejette aussi les examens et les bulletins. La rigidité de l'école et les évaluations régulières sont perçues comme improductives, incitant les élèves à apprendre non plus par curiosité, mais pour exceller. Si les élèves échouent, dit-on, c'est finalement parce qu'ils n'apprennent plus pour les bonnes raisons.
Prenez l'exemple de Carlo Ricci. Il n'a jamais aimé l'école. Jamais. Mauvais élève, il n'a d'ailleurs pas été capable d'entrer à l'université après son secondaire. Il a donc préféré voyager. Un an plus tard, désormais déterminé, il s'est inscrit dans une filière technique bidon et a excellé. Armé d'un dossier cette fois béton, il s'est alors réinscrit à l'université. A fait deux bacs. Une maîtrise et un doctorat plus tard (achevés chacun, à la stupéfaction générale, en un an à peine), il enseigne aujourd'hui à la maîtrise, en éducation, à l'Université de Nipissing, en Ontario.
Pourtant, au secondaire, ses profs ne donnaient pas cher de son avenir. «Non, les écoles ne connaissent pas le potentiel de leurs élèves!» déplore-t-il.
Aujourd'hui, Carlo Ricci est l'un des rares (voire le seul) à enseigner l'éducation alternative dans un programme de sciences de l'éducation au pays. Dans le milieu, c'est une référence. «Et tout ce que j'ai appris sur la question, je l'ai appris tout seul. Il n'y a pas un cours en éducation à l'université qui se consacre à l'éducation à domicile, à la déscolarisation, à John Holt.»
Aujourd'hui père de deux enfants, il met enfin en pratique sa philosophie: son aînée va à l'école («parce que c'est son choix»), mais pas sa cadette, qui a préféré apprendre à son rythme, à la maison. «Moi, je prône le respect de l'enfant et la confiance. Alors c'est ce que je fais avec mes filles. Je les accompagne dans leurs choix.»
Publié dans La Presse, 10 janvier 2011
Mais à quoi servent les notes? S'il faut en croire les adeptes de la déscolarisation, la réponse est simple: à rien.
Leur philosophie, basée sur l'auto-apprentissage, sans contrainte ni programme, rejette aussi les examens et les bulletins. La rigidité de l'école et les évaluations régulières sont perçues comme improductives, incitant les élèves à apprendre non plus par curiosité, mais pour exceller. Si les élèves échouent, dit-on, c'est finalement parce qu'ils n'apprennent plus pour les bonnes raisons.
Prenez l'exemple de Carlo Ricci. Il n'a jamais aimé l'école. Jamais. Mauvais élève, il n'a d'ailleurs pas été capable d'entrer à l'université après son secondaire. Il a donc préféré voyager. Un an plus tard, désormais déterminé, il s'est inscrit dans une filière technique bidon et a excellé. Armé d'un dossier cette fois béton, il s'est alors réinscrit à l'université. A fait deux bacs. Une maîtrise et un doctorat plus tard (achevés chacun, à la stupéfaction générale, en un an à peine), il enseigne aujourd'hui à la maîtrise, en éducation, à l'Université de Nipissing, en Ontario.
Pourtant, au secondaire, ses profs ne donnaient pas cher de son avenir. «Non, les écoles ne connaissent pas le potentiel de leurs élèves!» déplore-t-il.
Aujourd'hui, Carlo Ricci est l'un des rares (voire le seul) à enseigner l'éducation alternative dans un programme de sciences de l'éducation au pays. Dans le milieu, c'est une référence. «Et tout ce que j'ai appris sur la question, je l'ai appris tout seul. Il n'y a pas un cours en éducation à l'université qui se consacre à l'éducation à domicile, à la déscolarisation, à John Holt.»
Aujourd'hui père de deux enfants, il met enfin en pratique sa philosophie: son aînée va à l'école («parce que c'est son choix»), mais pas sa cadette, qui a préféré apprendre à son rythme, à la maison. «Moi, je prône le respect de l'enfant et la confiance. Alors c'est ce que je fais avec mes filles. Je les accompagne dans leurs choix.»
Déscolarisés, oui, mais instruits
Par Sylvie Galipeau
Publié dans La Presse 10 janvier 2011
Ils apprennent à leur rythme. Selon leurs préférences. L'astrologie ici, le roi Arthur là. Ou pourquoi pas la philosophie. Kantienne. Mais la question se pose: comment réussissent les enfants qui ne vont pas à l'école? Dans ce deuxième volet de notre série sur la déscolarisation, Vivre s'attaque à l'épineuse question des résultats scolaires.
Par définition, les enfants déscolarisés ne passent pas d'examens, fonctionnent sans notes ni bulletins. Difficile, dans ce contexte, d'évaluer leurs apprentissages.
Quelques enquêtes ont néanmoins analysé la performance académique des élèves faisant l'école à domicile, un groupe hétérogène à l'intérieur duquel se retrouvent quelques marginaux: les élèves déscolarisés. Les données sont sans équivoque.
Ainsi, d'après un rapport publié en 2007 par l'Institut Fraser sur l'enseignement à domicile (Home Schooling: From the Extreme to the Mainstream), l'un des rares rapports canadiens sur la question, il semble effectivement que les enfants instruits à la maison réussissent systématiquement mieux que ceux qui fréquentent l'école (publique ou privée), et ce, dans tous les domaines. D'après une enquête réalisée auprès de plus de 20 000 familles aux États-Unis, les jeunes instruits à la maison se retrouvent entre le 82e et le 92e percentile en lecture, et dans le 85e percentile en maths. Globalement, leurs notes oscillent entre le 75e et le 85e percentile, bien au-dessus des jeunes des écoles publiques (dans le 50e percentile), même des écoles privées (entre le 65e et le 75e percentile).
Une enquête canadienne arrive sensiblement aux mêmes résultats: ainsi, les jeunes instruits à la maison se retrouvent dans le 80e percentile en lecture et le 79e en maths, alors que les jeunes instruits dans le système public ou privé se classent dans le 50e percentile.
Un bémol, toutefois. Ces chiffres sont peut-être à prendre avec un grain de sel, étant donné que ces enfants passent les tests qui leur plaisent, surtout au moment de leur choix. Une nuance importante, quand on pense au contexte dans lequel se déroulent la plupart des examens scolaires formels. «Cela étant dit, étude après étude, on note quand même que les jeunes suivant l'école à la maison réussissent mieux que leurs pairs à l'école», fait valoir le rapport de l'Institut Fraser.
À noter, alors qu'il est généralement admis que le niveau d'éducation des parents influence le succès scolaire des enfants, cela ne semble pas être le cas ici: que la mère ait ou non un diplôme (même du secondaire), les enfants instruits à la maison ont des scores entre le 80 et le 90e percentile. Toujours loin devant les élèves du système public ou privé.
Et qu'en est-il des études supérieures? Les institutions universitaires commencent à s'intéresser à ces jeunes instruits différemment, conclut le rapport. Qu'il s'agisse de Harvard, Yale, Stanford ou du MIT, toutes ces universités américaines prestigieuses ont accueilli des jeunes instruits à la maison dans la dernière décennie. Stanford, par exemple, qui a reçu 36 demandes d'inscription de jeunes sans scolarité formelle en 2000, en comptait plus de 100 en 2007. De plus en plus d'institutions ont d'ailleurs des mesures établies pour leur admission (acceptant, faute de bulletins, les portfolios et lettres de recommandation). Au Canada, il s'agit des universités de Toronto, York et Dalhousie, entre autres.
Publié dans La Presse 10 janvier 2011
Ils apprennent à leur rythme. Selon leurs préférences. L'astrologie ici, le roi Arthur là. Ou pourquoi pas la philosophie. Kantienne. Mais la question se pose: comment réussissent les enfants qui ne vont pas à l'école? Dans ce deuxième volet de notre série sur la déscolarisation, Vivre s'attaque à l'épineuse question des résultats scolaires.
Par définition, les enfants déscolarisés ne passent pas d'examens, fonctionnent sans notes ni bulletins. Difficile, dans ce contexte, d'évaluer leurs apprentissages.
Quelques enquêtes ont néanmoins analysé la performance académique des élèves faisant l'école à domicile, un groupe hétérogène à l'intérieur duquel se retrouvent quelques marginaux: les élèves déscolarisés. Les données sont sans équivoque.
Ainsi, d'après un rapport publié en 2007 par l'Institut Fraser sur l'enseignement à domicile (Home Schooling: From the Extreme to the Mainstream), l'un des rares rapports canadiens sur la question, il semble effectivement que les enfants instruits à la maison réussissent systématiquement mieux que ceux qui fréquentent l'école (publique ou privée), et ce, dans tous les domaines. D'après une enquête réalisée auprès de plus de 20 000 familles aux États-Unis, les jeunes instruits à la maison se retrouvent entre le 82e et le 92e percentile en lecture, et dans le 85e percentile en maths. Globalement, leurs notes oscillent entre le 75e et le 85e percentile, bien au-dessus des jeunes des écoles publiques (dans le 50e percentile), même des écoles privées (entre le 65e et le 75e percentile).
Une enquête canadienne arrive sensiblement aux mêmes résultats: ainsi, les jeunes instruits à la maison se retrouvent dans le 80e percentile en lecture et le 79e en maths, alors que les jeunes instruits dans le système public ou privé se classent dans le 50e percentile.
Un bémol, toutefois. Ces chiffres sont peut-être à prendre avec un grain de sel, étant donné que ces enfants passent les tests qui leur plaisent, surtout au moment de leur choix. Une nuance importante, quand on pense au contexte dans lequel se déroulent la plupart des examens scolaires formels. «Cela étant dit, étude après étude, on note quand même que les jeunes suivant l'école à la maison réussissent mieux que leurs pairs à l'école», fait valoir le rapport de l'Institut Fraser.
À noter, alors qu'il est généralement admis que le niveau d'éducation des parents influence le succès scolaire des enfants, cela ne semble pas être le cas ici: que la mère ait ou non un diplôme (même du secondaire), les enfants instruits à la maison ont des scores entre le 80 et le 90e percentile. Toujours loin devant les élèves du système public ou privé.
Et qu'en est-il des études supérieures? Les institutions universitaires commencent à s'intéresser à ces jeunes instruits différemment, conclut le rapport. Qu'il s'agisse de Harvard, Yale, Stanford ou du MIT, toutes ces universités américaines prestigieuses ont accueilli des jeunes instruits à la maison dans la dernière décennie. Stanford, par exemple, qui a reçu 36 demandes d'inscription de jeunes sans scolarité formelle en 2000, en comptait plus de 100 en 2007. De plus en plus d'institutions ont d'ailleurs des mesures établies pour leur admission (acceptant, faute de bulletins, les portfolios et lettres de recommandation). Au Canada, il s'agit des universités de Toronto, York et Dalhousie, entre autres.
Lettre du commissaire (no 487, 9 janvier 2011)
Chers amis, Bonjour,
On reprend contact après deux semaines. Ce temps particulier que nous venons de vivre tire à sa fin. S’il a été bon de briser la routine et de bien vivre cette période de Fêtes … il est bon aussi de retrouver la vie de tous les jours.
Je vous souhaite une très bonne année 2011. Bien sûr, les années passent et on peut avoir l’impression qu’elles se ressemblent toutes. On sait bien cependant que ce n’est pas le cas. L’année passée a fait de nous des personnes plus expérimentées, meilleures.
Il est deux souhaits que je nous fais à tous. D’abord la santé, bien sûr. Je nous souhaite aussi de prendre conscience du pouvoir des mots, ces mots qu’on prononce en classe, autour de la table à diner, lors de réunions. Les mots que l’on utilise peuvent blesser autant qu’elles peuvent aider quelqu’un à renaître. Guillaume Apollinaire a écrit : « Il est grand temps de rallumer les étoiles ». Les mots que l’on dit peuvent et doivent servir à cela.
Bonne et belle année à tous et toutes.
1. Nouvelle direction à Saint-Arsène
À sa dernière réunion, le comité exécutif de la commission scolaire a nommé Madame Sylvie Chaloux au poste de directrice par interim de l’école Saint-Arsène; elle remplace monsieur Mathieu Lachance, en congé jusqu’à la rentrée scolaire 2011.
Madame Chaloux était directrice adjointe de l’école Georges-Vanier. Elle détient un DESS en administration de l’éducation; elle est spécialisée en enseignement de l’art dramatique. Elle a déjà enseigné au primaire. À Vanier, elle s’occupait notamment des relations entre cette école et les écoles primaires.
Fait intéressant à noter: Mme Chaloux demeure à moins de 5 minutes de marche de l’école.
Dans son action quotidienne, Mme Chaloux exerce un leadership discret, elle ne fait pas de sparages. Elle sait cependant où elle veut aller et met en oeuvre les moyens d’action pour y arriver; ses collègues sont ses complices.
2. Victor-Doré et Joseph-Charbonneau
À sa dernière réunion, le Conseil des commissaires a attribué le contrat de services professionnels d’architecture et d’ingénierie pour l’agrandissement des écoles Victor-Doré. Je rappelle qu’au total, ces agrandissements représentent un investissement de 16 M $.
3. L’Académie de Roberval et Viva l’Italia!
Des jeunes de cette école, avec deux accompagnateurs, partiront pour l’Italie cet été. Ils sont 24 à planifier ce voyage depuis plus d’un an. Ils arriveront à Milan, se rendront à Rome et au Vatican avant de revenir à Montréal
4. L’inscription au primaire
C’est déjà le temps d’y penser. La période d’inscription au primaire a été fixée : du 24 janvier au 28 janvier et du 31 janvier au 4 février. On peut inscrire son enfant à l’école primaire de son quartier. Si on ne connaît pas cette école, on peut avoir recours au site Web de la CSDM (http://www.csdm.qc.ca/RechercheEtablissement.aspx).
Également, un parent peut aussi choisir d’inscrire son enfant6 ailleurs que dans son école de quartier; il exerce alors le libre choix. Cela dit, un enfant ne peut être inscrit que dans une seule école primaire, celle de son quartier ou celle que l’on choisit librement.
Pour les écoles primaires ayant une vocation particulière ou un volet particulier de formation, il suffit de téléphoner à l’école pour connaître les modalités d’admission.
5. Fusion-Jeunesse dans La Petite-Patrie
À sa dernière réunion, le comité exécutif de la CSDM a décidé d’octroyer la somme de 60 000 $ à l’organisme Fusion-Jeunesse, organisme installé dans La Petite-Patrie, mais dont l’action s’étend bien au-delà. Cette somme permettra notamment à des étudiants universitaires d’animer des groupes d’élèves du secondaire dans les domaines des sciences, des technologies, de la musique, du journalisme, etc. Ces groupes d’élèves sont généralement constitués de jeunes que l’activité intéresse et d’autres élèves plus à risques d’abandonner leurs études. Les jeunes de Père-Marquette profiteront dès cette année de l’action des universitaires associés à Fusion-Jeunesse.
6. Le Chœur de la Petite-Patrie
Pour la session d'hiver 2011, le Choeur de la Petite Patrie est à la recherche de voix de basses et de ténors.
Le répertoire chanté sera principalement composé de chants classiques dont Les Sept Paroles du Christ de T. Dubois et un extrait du Requiem du Fauré. Les répétitions ont lieu les mardis soirs de 19h30 à 22h à l'Église Saint-Édouard, angle Saint-Denis et Beaubien (à côté du métro Beaubien). Les choristes contribuent 45$ pour les partitions et le CD de pratiques au début de la session.
Pour plus de renseignements, on peut téléphoner à Pauline Lagacé au 514-272-6668 ou écrire à choeurdelapetitepatrie@hotmail.com.
7. Pour parents d’adolescents
Comme par les années passées, la maison de jeunes l’Hôte-Maison offre gratuitement aux parents d’adolescents une session de 10 rencontres; il s’agit de permettre l’échange entre les parents pour qu’ils soient mieux soutenus dans leur rôle d’éducateurs.
Animées par des professionnels du CREP (Centre de ressources éducatives et pédagogiques de la CSDM), ces rencontres se feront les mercredis soir de 18 h 30 à 21 h à la maison des jeunes l’Hôte-Maison, 6255, rue Boyer, au coin de Bellechasse. La première rencontre aura lieu le 26 janvier.
Attention! Seuls 10 parents pourront être de ces rencontres. Pour s’inscrire, on appelle Jimmy ou Johanna au 514 273-0805.
8. Offre d’emploi : animatrice pour Tandem-Villeray
Tandem VSP est à la recherche d’une animatrice pour le projet d’intervention auprès de jeunes femmes de 16 à 25 ans de Villeray. Le projet vise le développement de liens sociaux pour ces jeunes et l’amélioration de l’estime de soi par l’animation de groupes de discussion et l’organisation d’ateliers.
Les candidates doivent avoir une expérience pertinente, une souhaitable connaissance du secteur communautaire et être bilingues (français /anglais - une troisième langue serait un atout). Horaire variable de 6 à 10 heures par semaine; salaire fixé à 18$ de l’heure; contrat se terminant en août 2011.
On envoie son CV par courriel, avant le 14 janvier à midi, à l’attention de Véronique Duclos, directrice de Tandem VSP, à info@tandemvsp.ca
8. Comité des lève-tôt
C’est mardi, dès 8h, que se réunira le comité au sous-sol de la succursale St-Arsène de la Caisse Desjardins De Lorimier. Je ne pourrai pas être à la réunion pour des raisons personnelles.
9. Mot d’enfant
L’enseignante demande : « Pourquoi les requins vivent-ils dans l'eau salée? » Zoé répond: « Parce que dans l'eau poivrée, ils tousseraient tout le temps ».
Voilà pour cette semaine.
Des questions? Des commentaires? Écrivez-moi
Embrassez vos enfants pour moi
Bonne semaine
Kenneth
On reprend contact après deux semaines. Ce temps particulier que nous venons de vivre tire à sa fin. S’il a été bon de briser la routine et de bien vivre cette période de Fêtes … il est bon aussi de retrouver la vie de tous les jours.
Je vous souhaite une très bonne année 2011. Bien sûr, les années passent et on peut avoir l’impression qu’elles se ressemblent toutes. On sait bien cependant que ce n’est pas le cas. L’année passée a fait de nous des personnes plus expérimentées, meilleures.
Il est deux souhaits que je nous fais à tous. D’abord la santé, bien sûr. Je nous souhaite aussi de prendre conscience du pouvoir des mots, ces mots qu’on prononce en classe, autour de la table à diner, lors de réunions. Les mots que l’on utilise peuvent blesser autant qu’elles peuvent aider quelqu’un à renaître. Guillaume Apollinaire a écrit : « Il est grand temps de rallumer les étoiles ». Les mots que l’on dit peuvent et doivent servir à cela.
Bonne et belle année à tous et toutes.
1. Nouvelle direction à Saint-Arsène
À sa dernière réunion, le comité exécutif de la commission scolaire a nommé Madame Sylvie Chaloux au poste de directrice par interim de l’école Saint-Arsène; elle remplace monsieur Mathieu Lachance, en congé jusqu’à la rentrée scolaire 2011.
Madame Chaloux était directrice adjointe de l’école Georges-Vanier. Elle détient un DESS en administration de l’éducation; elle est spécialisée en enseignement de l’art dramatique. Elle a déjà enseigné au primaire. À Vanier, elle s’occupait notamment des relations entre cette école et les écoles primaires.
Fait intéressant à noter: Mme Chaloux demeure à moins de 5 minutes de marche de l’école.
Dans son action quotidienne, Mme Chaloux exerce un leadership discret, elle ne fait pas de sparages. Elle sait cependant où elle veut aller et met en oeuvre les moyens d’action pour y arriver; ses collègues sont ses complices.
2. Victor-Doré et Joseph-Charbonneau
À sa dernière réunion, le Conseil des commissaires a attribué le contrat de services professionnels d’architecture et d’ingénierie pour l’agrandissement des écoles Victor-Doré. Je rappelle qu’au total, ces agrandissements représentent un investissement de 16 M $.
3. L’Académie de Roberval et Viva l’Italia!
Des jeunes de cette école, avec deux accompagnateurs, partiront pour l’Italie cet été. Ils sont 24 à planifier ce voyage depuis plus d’un an. Ils arriveront à Milan, se rendront à Rome et au Vatican avant de revenir à Montréal
4. L’inscription au primaire
C’est déjà le temps d’y penser. La période d’inscription au primaire a été fixée : du 24 janvier au 28 janvier et du 31 janvier au 4 février. On peut inscrire son enfant à l’école primaire de son quartier. Si on ne connaît pas cette école, on peut avoir recours au site Web de la CSDM (http://www.csdm.qc.ca/RechercheEtablissement.aspx).
Également, un parent peut aussi choisir d’inscrire son enfant6 ailleurs que dans son école de quartier; il exerce alors le libre choix. Cela dit, un enfant ne peut être inscrit que dans une seule école primaire, celle de son quartier ou celle que l’on choisit librement.
Pour les écoles primaires ayant une vocation particulière ou un volet particulier de formation, il suffit de téléphoner à l’école pour connaître les modalités d’admission.
5. Fusion-Jeunesse dans La Petite-Patrie
À sa dernière réunion, le comité exécutif de la CSDM a décidé d’octroyer la somme de 60 000 $ à l’organisme Fusion-Jeunesse, organisme installé dans La Petite-Patrie, mais dont l’action s’étend bien au-delà. Cette somme permettra notamment à des étudiants universitaires d’animer des groupes d’élèves du secondaire dans les domaines des sciences, des technologies, de la musique, du journalisme, etc. Ces groupes d’élèves sont généralement constitués de jeunes que l’activité intéresse et d’autres élèves plus à risques d’abandonner leurs études. Les jeunes de Père-Marquette profiteront dès cette année de l’action des universitaires associés à Fusion-Jeunesse.
6. Le Chœur de la Petite-Patrie
Pour la session d'hiver 2011, le Choeur de la Petite Patrie est à la recherche de voix de basses et de ténors.
Le répertoire chanté sera principalement composé de chants classiques dont Les Sept Paroles du Christ de T. Dubois et un extrait du Requiem du Fauré. Les répétitions ont lieu les mardis soirs de 19h30 à 22h à l'Église Saint-Édouard, angle Saint-Denis et Beaubien (à côté du métro Beaubien). Les choristes contribuent 45$ pour les partitions et le CD de pratiques au début de la session.
Pour plus de renseignements, on peut téléphoner à Pauline Lagacé au 514-272-6668 ou écrire à choeurdelapetitepatrie@hotmail.com.
7. Pour parents d’adolescents
Comme par les années passées, la maison de jeunes l’Hôte-Maison offre gratuitement aux parents d’adolescents une session de 10 rencontres; il s’agit de permettre l’échange entre les parents pour qu’ils soient mieux soutenus dans leur rôle d’éducateurs.
Animées par des professionnels du CREP (Centre de ressources éducatives et pédagogiques de la CSDM), ces rencontres se feront les mercredis soir de 18 h 30 à 21 h à la maison des jeunes l’Hôte-Maison, 6255, rue Boyer, au coin de Bellechasse. La première rencontre aura lieu le 26 janvier.
Attention! Seuls 10 parents pourront être de ces rencontres. Pour s’inscrire, on appelle Jimmy ou Johanna au 514 273-0805.
8. Offre d’emploi : animatrice pour Tandem-Villeray
Tandem VSP est à la recherche d’une animatrice pour le projet d’intervention auprès de jeunes femmes de 16 à 25 ans de Villeray. Le projet vise le développement de liens sociaux pour ces jeunes et l’amélioration de l’estime de soi par l’animation de groupes de discussion et l’organisation d’ateliers.
Les candidates doivent avoir une expérience pertinente, une souhaitable connaissance du secteur communautaire et être bilingues (français /anglais - une troisième langue serait un atout). Horaire variable de 6 à 10 heures par semaine; salaire fixé à 18$ de l’heure; contrat se terminant en août 2011.
On envoie son CV par courriel, avant le 14 janvier à midi, à l’attention de Véronique Duclos, directrice de Tandem VSP, à info@tandemvsp.ca
8. Comité des lève-tôt
C’est mardi, dès 8h, que se réunira le comité au sous-sol de la succursale St-Arsène de la Caisse Desjardins De Lorimier. Je ne pourrai pas être à la réunion pour des raisons personnelles.
9. Mot d’enfant
L’enseignante demande : « Pourquoi les requins vivent-ils dans l'eau salée? » Zoé répond: « Parce que dans l'eau poivrée, ils tousseraient tout le temps ».
Voilà pour cette semaine.
Des questions? Des commentaires? Écrivez-moi
Embrassez vos enfants pour moi
Bonne semaine
Kenneth
7 janvier 2011
Un lobby pour une «école libre»
Par Sylvia Galipeau
Publié dans La Presse, 7 janvier 2011
Une poignée de parents d'enfants «déscolarisés» militent pour la reconnaissance d'une «école libre» à Montréal.
Il existe plusieurs écoles libres aux États-Unis, en Ontario et en Colombie-Britannique. Mais pas au Québec. Par école libre, on entend ici une école qui partage la philosophie de John Holt et de l'unschooling, donc sans classes, programme, examens ni matière prédéterminée. Ce sont plutôt les enfants, comme à l'école libre de Brooklyn, qui déterminent leur horaire, leurs règles et façons de faire, ensemble, démocratiquement.
Ce sont d'ailleurs surtout des mères qui voient l'intérêt d'une telle école. Car même si la déscolarisation de son fils Loïc, aujourd'hui âgé de 14 ans et passionné de philosophie, d'histoire et de violon, a été «l'expérience la plus signifiante de sa vie», Marike Reid-Gaudet ne le cache pas. Si elle milite aujourd'hui pour la reconnaissance d'une école libre, c'est aussi parce qu'il y a eu un prix à payer: elle a dû arrêter de travailler.
«D'où l'intérêt d'une école! dit-elle. Ce serait un avantage indéniable pour les familles. Parce que ce sont surtout les mères qui s'occupent de l'unschooling. Au Québec, ce sont encore les hommes qui ont les plus gros salaires. La femme se sacrifie.»
Au Canada, on estime que 80 000 enfants reçoivent leur enseignement à la maison. Aux États-Unis, ce chiffre oscille entre 1,1 million et 2,1 millions (selon que l'on se fie aux chiffres officiels ou aux estimations des différentes associations). Ce chiffre inclut toutes les formes d'enseignement à domicile, y compris la plus marginale, l'unschooling.
Publié dans La Presse, 7 janvier 2011
Une poignée de parents d'enfants «déscolarisés» militent pour la reconnaissance d'une «école libre» à Montréal.
Il existe plusieurs écoles libres aux États-Unis, en Ontario et en Colombie-Britannique. Mais pas au Québec. Par école libre, on entend ici une école qui partage la philosophie de John Holt et de l'unschooling, donc sans classes, programme, examens ni matière prédéterminée. Ce sont plutôt les enfants, comme à l'école libre de Brooklyn, qui déterminent leur horaire, leurs règles et façons de faire, ensemble, démocratiquement.
Ce sont d'ailleurs surtout des mères qui voient l'intérêt d'une telle école. Car même si la déscolarisation de son fils Loïc, aujourd'hui âgé de 14 ans et passionné de philosophie, d'histoire et de violon, a été «l'expérience la plus signifiante de sa vie», Marike Reid-Gaudet ne le cache pas. Si elle milite aujourd'hui pour la reconnaissance d'une école libre, c'est aussi parce qu'il y a eu un prix à payer: elle a dû arrêter de travailler.
«D'où l'intérêt d'une école! dit-elle. Ce serait un avantage indéniable pour les familles. Parce que ce sont surtout les mères qui s'occupent de l'unschooling. Au Québec, ce sont encore les hommes qui ont les plus gros salaires. La femme se sacrifie.»
Au Canada, on estime que 80 000 enfants reçoivent leur enseignement à la maison. Aux États-Unis, ce chiffre oscille entre 1,1 million et 2,1 millions (selon que l'on se fie aux chiffres officiels ou aux estimations des différentes associations). Ce chiffre inclut toutes les formes d'enseignement à domicile, y compris la plus marginale, l'unschooling.
Déscolarisation: une philosophie méconnue
Par Sylvia Galipeau
Publié dans La Presse, 7 janvier 2011
L'unschooling, ou la déscolarisation, a été défini pour la première fois dans les années 70 par le professeur américain John Holt. Mais certains voient les bases de cette philosophie dans les écrits de Jean-Jacques Rousseau. Dans un ouvrage controversé, How Children Fail, Holt dit que, si les enfants ont des difficultés scolaires, c'est à cause de l'ennui et de la peur de l'échec: la rigidité du système, unique et inflexible, ferait en sorte que, au lieu d'apprendre sur ce qui les anime, les enfants apprennent pour plaire et avoir de bonnes notes. D'où la peur d'échouer.
Si les adeptes de l'unschooling partagent tous cette foi en la curiosité innée de l'enfant, leurs pratiques sont souvent très variées: certains laissent l'enfant libre de toutes ses décisions (on parle des plus radicaux, l'enfant choisissant jusqu'à l'heure de se coucher), d'autres sont plus directifs et inscrivent leurs enfants à des cours d'appoint. Plusieurs, d'ailleurs, n'aiment pas trop le terme et lui préfèrent life learning (apprentissage par le vécu).
Plusieurs enfants déscolarisés finissent par aller au secondaire, au cégep ou à l'université, en faisant reconnaître leurs acquis ou en réunissant différents préalables.
À noter: l'unschooling, associé à la grande famille de «l'enseignement à domicile», en est en fait très loin, idéologiquement: au lieu de transposer l'école à la maison, on tente ici au contraire de se libérer du cursus imposé pour enseigner autrement. Plusieurs adeptes se disent d'ailleurs aussi loin de l'école à la maison que de l'école tout court.
Publié dans La Presse, 7 janvier 2011
L'unschooling, ou la déscolarisation, a été défini pour la première fois dans les années 70 par le professeur américain John Holt. Mais certains voient les bases de cette philosophie dans les écrits de Jean-Jacques Rousseau. Dans un ouvrage controversé, How Children Fail, Holt dit que, si les enfants ont des difficultés scolaires, c'est à cause de l'ennui et de la peur de l'échec: la rigidité du système, unique et inflexible, ferait en sorte que, au lieu d'apprendre sur ce qui les anime, les enfants apprennent pour plaire et avoir de bonnes notes. D'où la peur d'échouer.
Si les adeptes de l'unschooling partagent tous cette foi en la curiosité innée de l'enfant, leurs pratiques sont souvent très variées: certains laissent l'enfant libre de toutes ses décisions (on parle des plus radicaux, l'enfant choisissant jusqu'à l'heure de se coucher), d'autres sont plus directifs et inscrivent leurs enfants à des cours d'appoint. Plusieurs, d'ailleurs, n'aiment pas trop le terme et lui préfèrent life learning (apprentissage par le vécu).
Plusieurs enfants déscolarisés finissent par aller au secondaire, au cégep ou à l'université, en faisant reconnaître leurs acquis ou en réunissant différents préalables.
À noter: l'unschooling, associé à la grande famille de «l'enseignement à domicile», en est en fait très loin, idéologiquement: au lieu de transposer l'école à la maison, on tente ici au contraire de se libérer du cursus imposé pour enseigner autrement. Plusieurs adeptes se disent d'ailleurs aussi loin de l'école à la maison que de l'école tout court.
L'école de la vie
Par Silvia Galipeau
Publié dans La Presse, 7 janvier 2011
Au Québec, des milliers d'enfants font leur scolarité à la maison. De ce nombre, une poignée -leur nombre est impossible à chiffrer- est même «déscolarisée». Instruits, oui, mais à l'école de la vie. Sans manuel, ni programme, ni horaire. Une philosophie qui dérange, certes, mais que tous les observateurs ne sont pas prêts à condamner. Portrait.
Julie Nadeau a deux enfants de 9 et 12 ans. Ils n'ont pas mis les pieds à l'école depuis des années. Si certains croient qu'elle leur fait l'école à la maison, ils ont tout faux. En fait, Julie fait tout sauf l'école à la maison. Disons plutôt: la vie à la maison. La belle vie?
«On se lève quand on a fini de dormir et on se couche quand on a sommeil», dit-elle en riant.
De prime abord, son mode de vie libéral peut sembler radical. À la limite de l'inconscience. Voire de la négligence.
Ses enfants n'ont pas d'horaire. Ils font ce qu'ils veulent quand ils veulent. Ces jours-ci, ils redécorent leur chambre. Prennent les mesures, évaluent le volume des meubles. L'aîné passe beaucoup de temps à l'ordinateur, à coder des mondes virtuels. Le cadet? Passionné par le dessin.
Non, ils ne savent pas leurs tables de multiplication par coeur («et moi non plus» précise leur mère), mais ils en «comprennent la logique». Et si l'aîné parle anglais, c'est qu'il a appris tout seul, en naviguant sur des forums de maniaques d'informatique. «Et ça n'a pas été difficile pour lui comme ça a pu l'être pour moi, à l'école», glisse sa mère.
Pourquoi? «Parce qu'il y a tellement de façons d'apprendre, répond-elle. Oui, mes enfants savent lire et compter. Mais pas parce que ça leur a été imposé. Ils ont appris quand le désir est venu d'eux-mêmes, autour de 7 ans.»
C'est ce qu'on appelle l'unschooling, ou la déscolarisation: l'apprentissage par le vécu, et surtout par intérêt. La philosophie, méconnue ici, est de plus en plus populaire aux États-Unis, mais aussi dans le reste du pays. Il suffit de fouiller un peu sur l'internet pour voir foisonner les groupes de soutien. «Les enfants naissent avec l'habileté d'apprendre, une curiosité et une soif d'explorer», explique Wendy Priesnitz, éditrice d'un magazine torontois sur les apprentissages non traditionnels (Life Learning Magazine). Elle est l'une des premières au pays à avoir adopté ce mode de vie avec ses deux filles, dans les années 70. Son aînée, aujourd'hui graphiste, a déjà enseigné la littérature à l'université, tandis que la cadette est conservatrice d'un jardin botanique, toujours à l'université. «Les enfants sont des apprenants très actifs jusqu'à ce qu'on leur apprenne à ne plus l'être», dénonce-t-elle. Selon plusieurs adeptes, l'école, notamment l'école primaire, par sa rigidité, tue la curiosité propre à l'enfant. «Je crois qu'il faut faire confiance à nos enfants et les respecter», résume l'auteure de plusieurs ouvrages sur la question (Challenging Assumptions in Education, Life Learning et Natural Child).
C'est justement ce qui a séduit Magda (qui préfère taire son vrai nom, car, comme plusieurs autres parents rencontrés, elle souhaite rester «sous le radar» de sa commission scolaire, ce qui rend difficile, voire impossible, l'évaluation du nombre d'adeptes de ce mode de vie). Elle aussi a choisi de ne pas envoyer à l'école son fils de 5 ans. «Je suis mon enfant dans ses intérêts», explique la jeune mère. Ainsi, si, dans la voiture, il l'interroge sur le nombre de prédateurs que peut bien avoir le scorpion, ou le soir, avant de se coucher, il s'amuse à faire des additions, elle joue le jeu. Parce qu'il n'y a pas de temps pour apprendre. Ici, on apprend tout le temps.
«Je ne m'imagine tellement pas lui dire: «O.K., lundi, 9h, on s'assoit.» Ce n'est tellement pas ça, le but! Mon but, c'est de faciliter son désir intrinsèque d'apprendre. Je ne suis pas une enseignante, mais une facilitatrice.»
Elle passe donc beaucoup de temps sur Google, à la bibliothèque de quartier et chez des copines qui, comme elle, n'envoient pas leurs enfants à l'école. «Ce sont des gens qui ont une certaine ouverture d'esprit et qui remettent en question la structure établie par le gouvernement, résume-t-elle. Pourquoi est-ce qu'on a décidé qu'il fallait apprendre à lire à 6 ans? Est-ce que c'est aléatoire? Est-ce que tous les enfants apprennent à marcher à 1 an?»
En attendant, son fils est bilingue. Il a appris à parler anglais en jouant avec les voisins. Il sait tout des scorpions (il fait même des exposés) et se passionne pour les chevaliers.
Condamner ou pas?
Les observateurs du monde de l'éducation sont partagés devant cette philosophie, que la plupart d'entre eux ne connaissent pas très bien. Égide Royer, psychologue et grand spécialiste en matière de prévention de l'échec scolaire au Québec, est catégorique: «Moi, à titre de père, de grand-père et de psychologue, je sentirais le besoin d'être directif, dit-il. Les petits des humains ont besoin d'être encadrés. On est faits comme ça. Même à l'époque des chasseurs-cueilleurs, les petits apprenaient des adultes.»
Il se demande s'il convient vraiment de laisser l'enfant suivre son rythme à tout prix, une critique qu'ont formulée plusieurs experts interrogés. «Si l'enfant a des difficultés, moi, j'aurais tendance à intervenir, à le surstimuler, dit-il. Mais c'est sûr que j'ai un parti-pris: je ne travaille qu'avec des enfants à problèmes!»
Même son de cloche de la part de Charles Caouette, professeur de psychologie à la retraite et pionnier de l'éducation alternative au Québec. «Il y a une foule de ressources qui sont offertes par l'État, mais là, on prive l'enfant», croit-il. Vrai, poursuit celui qui a fondé deux écoles alternatives, l'école traditionnelle «éteint la curiosité et la motivation de l'enfant», mais le parent, à lui seul, «n'est pas outillé pour stimuler toutes les facettes de l'enfant», dit-il. Enfin, le psychologue s'inquiète de la «responsabilisation sociale» de ces enfants, citoyens de demain. «Les rapports humains, le respect, la collaboration, la participation, c'est en groupe que cela s'apprend!»
Il reste que, sur le fond, la philosophie de l'unschooling rejoint beaucoup celle des écoles alternatives. «Ce qui nous ressemble, c'est le respect de l'enfant, qui est au centre des préoccupations, plutôt que la connaissance, fait valoir Pierre Chénier, responsable de l'information au Réseau des écoles publiques alternatives du Québec. On considère aussi les parents comme coéducateurs.»
Et si ces «coéducateurs» qui déscolarisent leurs enfants se regroupent effectivement de temps en temps (et la plupart d'entre eux affirment le faire, pour organiser des groupes de recherche ici, des clubs de science là, ou tout simplement des sorties en commun), pourquoi pas? «Là, je ne serais absolument pas inquiet si les parents se donnent les moyens de partager leurs compétences, dit-il. L'école ne leur apportera pas davantage!»
Christine Brabant, doctorante à l'Université de Sherbrooke, est l'une des rares chercheuses à avoir travaillé sur la question de l'école à domicile et de la déscolarisation au Québec. Son regard est très pragmatique: «Le système scolaire étant ce qu'il est, avec ces problèmes de décrochage et de démotivation, je ne crois pas qu'on puisse se permettre de perdre ces expériences. On ne sait jamais ce que ça va donner. Mais on ne sait pas ce que le programme scolaire québécois va donner non plus...»
Ce que dit la loi
Au Québec, l'école est obligatoire jusqu'à 16 ans. Mais, dans les faits, l'article 15.4 de la Loi sur l'instruction publique laisse place à une certaine interprétation puisqu'il précise qu'un enfant peut être dispensé s'il «reçoit à la maison un enseignement et y vit une expérience éducative, qui (...) sont équivalents à ce qui est dispensé ou vécu à l'école».
C'est grâce à cet article que plusieurs familles optent pour l'école à la maison. D'autres, plus radicales encore, choisissent l'unschooling, ou la «déscolarisation». Chaque année, des centaines de familles (388 en 2002, 905 en 2008) se présentent donc à leur commission scolaire, portfolio et travaux à l'appui, pour prouver que leur enfant reçoit bel et bien une forme d'instruction.
Mais en réalité, moins de la moitié des familles se présentent effectivement, croit Christine Brabant, chercheuse en sciences de l'éducation à l'Université de Sherbrooke, qui chiffre plutôt à 2000 le nombre de familles qui enseignent à domicile au Québec. Pourquoi? Parce que certaines commissions scolaires sont moins pointilleuses que d'autres. Or, elles peuvent aussi pécher par excès de zèle: il y a 30 ans, l'Ontarienne Wendy Priesnitz a dû déménager trois fois, et s'est même fait menacer de se faire retirer la garde de ses enfants. «Il a fallu que j'éduque les commissions scolaires! Personne ne comprenait ce que nous faisions.»
Publié dans La Presse, 7 janvier 2011
Au Québec, des milliers d'enfants font leur scolarité à la maison. De ce nombre, une poignée -leur nombre est impossible à chiffrer- est même «déscolarisée». Instruits, oui, mais à l'école de la vie. Sans manuel, ni programme, ni horaire. Une philosophie qui dérange, certes, mais que tous les observateurs ne sont pas prêts à condamner. Portrait.
Julie Nadeau a deux enfants de 9 et 12 ans. Ils n'ont pas mis les pieds à l'école depuis des années. Si certains croient qu'elle leur fait l'école à la maison, ils ont tout faux. En fait, Julie fait tout sauf l'école à la maison. Disons plutôt: la vie à la maison. La belle vie?
«On se lève quand on a fini de dormir et on se couche quand on a sommeil», dit-elle en riant.
De prime abord, son mode de vie libéral peut sembler radical. À la limite de l'inconscience. Voire de la négligence.
Ses enfants n'ont pas d'horaire. Ils font ce qu'ils veulent quand ils veulent. Ces jours-ci, ils redécorent leur chambre. Prennent les mesures, évaluent le volume des meubles. L'aîné passe beaucoup de temps à l'ordinateur, à coder des mondes virtuels. Le cadet? Passionné par le dessin.
Non, ils ne savent pas leurs tables de multiplication par coeur («et moi non plus» précise leur mère), mais ils en «comprennent la logique». Et si l'aîné parle anglais, c'est qu'il a appris tout seul, en naviguant sur des forums de maniaques d'informatique. «Et ça n'a pas été difficile pour lui comme ça a pu l'être pour moi, à l'école», glisse sa mère.
Pourquoi? «Parce qu'il y a tellement de façons d'apprendre, répond-elle. Oui, mes enfants savent lire et compter. Mais pas parce que ça leur a été imposé. Ils ont appris quand le désir est venu d'eux-mêmes, autour de 7 ans.»
C'est ce qu'on appelle l'unschooling, ou la déscolarisation: l'apprentissage par le vécu, et surtout par intérêt. La philosophie, méconnue ici, est de plus en plus populaire aux États-Unis, mais aussi dans le reste du pays. Il suffit de fouiller un peu sur l'internet pour voir foisonner les groupes de soutien. «Les enfants naissent avec l'habileté d'apprendre, une curiosité et une soif d'explorer», explique Wendy Priesnitz, éditrice d'un magazine torontois sur les apprentissages non traditionnels (Life Learning Magazine). Elle est l'une des premières au pays à avoir adopté ce mode de vie avec ses deux filles, dans les années 70. Son aînée, aujourd'hui graphiste, a déjà enseigné la littérature à l'université, tandis que la cadette est conservatrice d'un jardin botanique, toujours à l'université. «Les enfants sont des apprenants très actifs jusqu'à ce qu'on leur apprenne à ne plus l'être», dénonce-t-elle. Selon plusieurs adeptes, l'école, notamment l'école primaire, par sa rigidité, tue la curiosité propre à l'enfant. «Je crois qu'il faut faire confiance à nos enfants et les respecter», résume l'auteure de plusieurs ouvrages sur la question (Challenging Assumptions in Education, Life Learning et Natural Child).
C'est justement ce qui a séduit Magda (qui préfère taire son vrai nom, car, comme plusieurs autres parents rencontrés, elle souhaite rester «sous le radar» de sa commission scolaire, ce qui rend difficile, voire impossible, l'évaluation du nombre d'adeptes de ce mode de vie). Elle aussi a choisi de ne pas envoyer à l'école son fils de 5 ans. «Je suis mon enfant dans ses intérêts», explique la jeune mère. Ainsi, si, dans la voiture, il l'interroge sur le nombre de prédateurs que peut bien avoir le scorpion, ou le soir, avant de se coucher, il s'amuse à faire des additions, elle joue le jeu. Parce qu'il n'y a pas de temps pour apprendre. Ici, on apprend tout le temps.
«Je ne m'imagine tellement pas lui dire: «O.K., lundi, 9h, on s'assoit.» Ce n'est tellement pas ça, le but! Mon but, c'est de faciliter son désir intrinsèque d'apprendre. Je ne suis pas une enseignante, mais une facilitatrice.»
Elle passe donc beaucoup de temps sur Google, à la bibliothèque de quartier et chez des copines qui, comme elle, n'envoient pas leurs enfants à l'école. «Ce sont des gens qui ont une certaine ouverture d'esprit et qui remettent en question la structure établie par le gouvernement, résume-t-elle. Pourquoi est-ce qu'on a décidé qu'il fallait apprendre à lire à 6 ans? Est-ce que c'est aléatoire? Est-ce que tous les enfants apprennent à marcher à 1 an?»
En attendant, son fils est bilingue. Il a appris à parler anglais en jouant avec les voisins. Il sait tout des scorpions (il fait même des exposés) et se passionne pour les chevaliers.
Condamner ou pas?
Les observateurs du monde de l'éducation sont partagés devant cette philosophie, que la plupart d'entre eux ne connaissent pas très bien. Égide Royer, psychologue et grand spécialiste en matière de prévention de l'échec scolaire au Québec, est catégorique: «Moi, à titre de père, de grand-père et de psychologue, je sentirais le besoin d'être directif, dit-il. Les petits des humains ont besoin d'être encadrés. On est faits comme ça. Même à l'époque des chasseurs-cueilleurs, les petits apprenaient des adultes.»
Il se demande s'il convient vraiment de laisser l'enfant suivre son rythme à tout prix, une critique qu'ont formulée plusieurs experts interrogés. «Si l'enfant a des difficultés, moi, j'aurais tendance à intervenir, à le surstimuler, dit-il. Mais c'est sûr que j'ai un parti-pris: je ne travaille qu'avec des enfants à problèmes!»
Même son de cloche de la part de Charles Caouette, professeur de psychologie à la retraite et pionnier de l'éducation alternative au Québec. «Il y a une foule de ressources qui sont offertes par l'État, mais là, on prive l'enfant», croit-il. Vrai, poursuit celui qui a fondé deux écoles alternatives, l'école traditionnelle «éteint la curiosité et la motivation de l'enfant», mais le parent, à lui seul, «n'est pas outillé pour stimuler toutes les facettes de l'enfant», dit-il. Enfin, le psychologue s'inquiète de la «responsabilisation sociale» de ces enfants, citoyens de demain. «Les rapports humains, le respect, la collaboration, la participation, c'est en groupe que cela s'apprend!»
Il reste que, sur le fond, la philosophie de l'unschooling rejoint beaucoup celle des écoles alternatives. «Ce qui nous ressemble, c'est le respect de l'enfant, qui est au centre des préoccupations, plutôt que la connaissance, fait valoir Pierre Chénier, responsable de l'information au Réseau des écoles publiques alternatives du Québec. On considère aussi les parents comme coéducateurs.»
Et si ces «coéducateurs» qui déscolarisent leurs enfants se regroupent effectivement de temps en temps (et la plupart d'entre eux affirment le faire, pour organiser des groupes de recherche ici, des clubs de science là, ou tout simplement des sorties en commun), pourquoi pas? «Là, je ne serais absolument pas inquiet si les parents se donnent les moyens de partager leurs compétences, dit-il. L'école ne leur apportera pas davantage!»
Christine Brabant, doctorante à l'Université de Sherbrooke, est l'une des rares chercheuses à avoir travaillé sur la question de l'école à domicile et de la déscolarisation au Québec. Son regard est très pragmatique: «Le système scolaire étant ce qu'il est, avec ces problèmes de décrochage et de démotivation, je ne crois pas qu'on puisse se permettre de perdre ces expériences. On ne sait jamais ce que ça va donner. Mais on ne sait pas ce que le programme scolaire québécois va donner non plus...»
Ce que dit la loi
Au Québec, l'école est obligatoire jusqu'à 16 ans. Mais, dans les faits, l'article 15.4 de la Loi sur l'instruction publique laisse place à une certaine interprétation puisqu'il précise qu'un enfant peut être dispensé s'il «reçoit à la maison un enseignement et y vit une expérience éducative, qui (...) sont équivalents à ce qui est dispensé ou vécu à l'école».
C'est grâce à cet article que plusieurs familles optent pour l'école à la maison. D'autres, plus radicales encore, choisissent l'unschooling, ou la «déscolarisation». Chaque année, des centaines de familles (388 en 2002, 905 en 2008) se présentent donc à leur commission scolaire, portfolio et travaux à l'appui, pour prouver que leur enfant reçoit bel et bien une forme d'instruction.
Mais en réalité, moins de la moitié des familles se présentent effectivement, croit Christine Brabant, chercheuse en sciences de l'éducation à l'Université de Sherbrooke, qui chiffre plutôt à 2000 le nombre de familles qui enseignent à domicile au Québec. Pourquoi? Parce que certaines commissions scolaires sont moins pointilleuses que d'autres. Or, elles peuvent aussi pécher par excès de zèle: il y a 30 ans, l'Ontarienne Wendy Priesnitz a dû déménager trois fois, et s'est même fait menacer de se faire retirer la garde de ses enfants. «Il a fallu que j'éduque les commissions scolaires! Personne ne comprenait ce que nous faisions.»
4 janvier 2011
Des ordinateurs pour motiver les élèves
Publié dans La Presse, 4 janvier 2011, par Ariane Lacoursière
Depuis plus de 10 ans, le taux de décrochage chez les élèves de moins de 19 ans avoisine les 30% au Québec. Pour renverser la vapeur, le ministère de l'Éducation a lancé le programme L'école, j'y tiens en 2008. Au même moment, dans un quartier défavorisé et multiethnique de Montréal, le directeur de l'école Terre des jeunes, Frédéric Hurpesz, a décidé d'utiliser massivement les ordinateurs pour intéresser ses élèves. Une véritable révolution: les jeunes sont plus motivés que jamais, comme a pu le constater La Presse. Petite histoire d'une réussite.
En 1997, Frédéric Hurpesz pensait lâcher l'école. En âge de fréquenter le cégep, il n'y allait pas, car rien ne l'intéressait. Dans un ultime effort, il s'est inscrit à un programme d'études professionnelles en comptabilité. Et c'est là qu'il est tombé amoureux de l'informatique.
Quelques années plus tard, M. Hurpesz est devenu directeur de l'école Terre des jeunes, à LaSalle. Et un constat l'a frappé: alors que la direction utilisait abondamment les ordinateurs, les enfants, eux, n'y avaient pratiquement pas accès. «J'ai voulu que ça change», raconte-t-il.
Grâce à des subventions grappillées à droite et à gauche, en 2008, M. Hurpesz a doté toutes ses classes de tableaux interactifs. Et depuis le mois de septembre, les classes de cinquième et de sixième année possèdent chacune 16 ordinateurs portables. Les élèves raffolent de cette technologie, qui leur permet de réaliser les projets les plus fous.
Bien assis à leur pupitre, le 8 décembre dernier, les élèves de sixième année de Mme Annabel ont accepté de montrer quelques-uns de leurs travaux à La Presse. Leur fierté était palpable. Pour l'enseignante, tous ces visages radieux sont un immense cadeau. «Je sens leur motivation», constate Mme Annabel.
La jeune Aricia a d'abord expliqué que tous les élèves de sa classe ont récemment eu à composer un texte humoristique. «Après, on a enregistré ces textes. Et on a modifié nos voix avec un logiciel», explique-t-elle. La fillette aux longs cheveux bruns appuie sur un bouton et fait entendre sa présentation, à la voix rapide et très aiguë. Toute la classe s'esclaffe.
En plus des textes humoristiques, les élèves de Mme Annabel ont réalisé des reportages journalistiques et ont conçu une bande dessinée virtuelle.
Fini le sac d'école!
Mais ce que les enfants aiment le plus, c'est le fait de ne plus avoir besoin de sac d'école. Tous les élèves de Mme Annabel sont maintenant munis d'un bracelet auquel est intégrée une clé USB. «Nos devoirs sont là-dessus. On apporte ça à la maison et on fait nos travaux sur nos ordinateurs», résume le petit Mohammed.
Qu'arrive-t-il si un élève n'a pas d'ordinateur à la maison? «On en loue un à la bibliothèque municipale. Ou on va chez un ami», répond de sa petite voix la frêle Geneviève, qui, pendant la visite d'une heure de La Presse, n'a cessé de se promener à droite et à gauche, trop heureuse de montrer ses réalisations.
Mis à part quelques problèmes informatiques en début d'année, Mme Annabel estime que l'implantation des ordinateurs a été un véritable succès. «Je ne m'en passerais plus!» dit-elle. Certes, elle a dû apprendre à maîtriser certains logiciels. «Mais j'ai juste appris la base. Les enfants les utilisent, maintenant, et ils m'apprennent des choses. Ils deviennent presque des spécialistes!» remarque-t-elle.
Le principal avantage des ordinateurs, de l'avis de tous, c'est la motivation. «Les enfants sont moins passifs en classe. Ils font des projets et créent beaucoup. Ça les motive», note M. Hurpesz.
«Quand on écrit, on devient fatigué. Mais quand on tape à l'ordi, on dirait presque un jeu», remarque Geneviève. Mohamed, lui, estime que les ordinateurs sont le meilleur moyen de le motiver à apprendre. «C'est bien plus intéressant!» dit-il. Presque tous les élèves de la classe de Mme Annabel disent qu'ils aimaient «moyennement» l'école l'an dernier mais que, cette année, ils adorent ça.
Dodley, un charmant garçon à la peau basanée, trouve que les ordinateurs lui permettent de mieux comprendre les travaux. «Et on bouge plus en classe, ajoute-t-il. On va chercher les consoles, on travaille en équipe, on change de place au lieu de juste rester assis à écrire.»
Le projet est si apprécié que M. Hurpesz l'étendra aux classes de troisième et de quatrième année. Enseignante en première année à l'école Terre des jeunes, Mme Natascha explique que les classes du premier cycle se contenteront d'avoir quelques ordinateurs chacune. «Parce que c'est à notre niveau qu'on apprend à lire et écrire. Donc, c'est important de ne pas tout faire à l'ordinateur», dit-elle.
En sixième année, Mme Anabel est consciente du fait que l'ordinateur ne doit pas anéantir complètement les outils d'apprentissage plus traditionnels. «On lit quand même de vrais livres», dit-elle.
«C'est sûr qu'on n'éliminera jamais complètement l'écriture avec les crayons. Mais on est heureux de voir le succès que le projet remporte. Il y a un réel intérêt. Est-ce que ça durera encore des années? Je ne sais pas. Mais pour l'instant, ça marche», note M. Hurpesz.
Depuis plus de 10 ans, le taux de décrochage chez les élèves de moins de 19 ans avoisine les 30% au Québec. Pour renverser la vapeur, le ministère de l'Éducation a lancé le programme L'école, j'y tiens en 2008. Au même moment, dans un quartier défavorisé et multiethnique de Montréal, le directeur de l'école Terre des jeunes, Frédéric Hurpesz, a décidé d'utiliser massivement les ordinateurs pour intéresser ses élèves. Une véritable révolution: les jeunes sont plus motivés que jamais, comme a pu le constater La Presse. Petite histoire d'une réussite.
En 1997, Frédéric Hurpesz pensait lâcher l'école. En âge de fréquenter le cégep, il n'y allait pas, car rien ne l'intéressait. Dans un ultime effort, il s'est inscrit à un programme d'études professionnelles en comptabilité. Et c'est là qu'il est tombé amoureux de l'informatique.
Quelques années plus tard, M. Hurpesz est devenu directeur de l'école Terre des jeunes, à LaSalle. Et un constat l'a frappé: alors que la direction utilisait abondamment les ordinateurs, les enfants, eux, n'y avaient pratiquement pas accès. «J'ai voulu que ça change», raconte-t-il.
Grâce à des subventions grappillées à droite et à gauche, en 2008, M. Hurpesz a doté toutes ses classes de tableaux interactifs. Et depuis le mois de septembre, les classes de cinquième et de sixième année possèdent chacune 16 ordinateurs portables. Les élèves raffolent de cette technologie, qui leur permet de réaliser les projets les plus fous.
Bien assis à leur pupitre, le 8 décembre dernier, les élèves de sixième année de Mme Annabel ont accepté de montrer quelques-uns de leurs travaux à La Presse. Leur fierté était palpable. Pour l'enseignante, tous ces visages radieux sont un immense cadeau. «Je sens leur motivation», constate Mme Annabel.
La jeune Aricia a d'abord expliqué que tous les élèves de sa classe ont récemment eu à composer un texte humoristique. «Après, on a enregistré ces textes. Et on a modifié nos voix avec un logiciel», explique-t-elle. La fillette aux longs cheveux bruns appuie sur un bouton et fait entendre sa présentation, à la voix rapide et très aiguë. Toute la classe s'esclaffe.
En plus des textes humoristiques, les élèves de Mme Annabel ont réalisé des reportages journalistiques et ont conçu une bande dessinée virtuelle.
Fini le sac d'école!
Mais ce que les enfants aiment le plus, c'est le fait de ne plus avoir besoin de sac d'école. Tous les élèves de Mme Annabel sont maintenant munis d'un bracelet auquel est intégrée une clé USB. «Nos devoirs sont là-dessus. On apporte ça à la maison et on fait nos travaux sur nos ordinateurs», résume le petit Mohammed.
Qu'arrive-t-il si un élève n'a pas d'ordinateur à la maison? «On en loue un à la bibliothèque municipale. Ou on va chez un ami», répond de sa petite voix la frêle Geneviève, qui, pendant la visite d'une heure de La Presse, n'a cessé de se promener à droite et à gauche, trop heureuse de montrer ses réalisations.
Mis à part quelques problèmes informatiques en début d'année, Mme Annabel estime que l'implantation des ordinateurs a été un véritable succès. «Je ne m'en passerais plus!» dit-elle. Certes, elle a dû apprendre à maîtriser certains logiciels. «Mais j'ai juste appris la base. Les enfants les utilisent, maintenant, et ils m'apprennent des choses. Ils deviennent presque des spécialistes!» remarque-t-elle.
Le principal avantage des ordinateurs, de l'avis de tous, c'est la motivation. «Les enfants sont moins passifs en classe. Ils font des projets et créent beaucoup. Ça les motive», note M. Hurpesz.
«Quand on écrit, on devient fatigué. Mais quand on tape à l'ordi, on dirait presque un jeu», remarque Geneviève. Mohamed, lui, estime que les ordinateurs sont le meilleur moyen de le motiver à apprendre. «C'est bien plus intéressant!» dit-il. Presque tous les élèves de la classe de Mme Annabel disent qu'ils aimaient «moyennement» l'école l'an dernier mais que, cette année, ils adorent ça.
Dodley, un charmant garçon à la peau basanée, trouve que les ordinateurs lui permettent de mieux comprendre les travaux. «Et on bouge plus en classe, ajoute-t-il. On va chercher les consoles, on travaille en équipe, on change de place au lieu de juste rester assis à écrire.»
Le projet est si apprécié que M. Hurpesz l'étendra aux classes de troisième et de quatrième année. Enseignante en première année à l'école Terre des jeunes, Mme Natascha explique que les classes du premier cycle se contenteront d'avoir quelques ordinateurs chacune. «Parce que c'est à notre niveau qu'on apprend à lire et écrire. Donc, c'est important de ne pas tout faire à l'ordinateur», dit-elle.
En sixième année, Mme Anabel est consciente du fait que l'ordinateur ne doit pas anéantir complètement les outils d'apprentissage plus traditionnels. «On lit quand même de vrais livres», dit-elle.
«C'est sûr qu'on n'éliminera jamais complètement l'écriture avec les crayons. Mais on est heureux de voir le succès que le projet remporte. Il y a un réel intérêt. Est-ce que ça durera encore des années? Je ne sais pas. Mais pour l'instant, ça marche», note M. Hurpesz.
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