31 octobre 2011

Lettre du commissaire (no 517 - 30 octobre 2011)

Chers amis, Bonsoir,

C’est l’Halloween demain, pas moyen de l’ignorer. Que les enfants fêtent !

Le soccer à Georges-Vanier
On a tous entendu parler du projet de développement du soccer à l’école Georges-Vanier et à la CSDM. C’est le directeur de l’école Georges-Vanier, monsieur Marc Prescott, qui est responsable du projet. Mercredi prochain, la présidente de la commission scolaire, Mme Diane De Courcy, et moi-même rencontrerons monsieur Prescott de même que le directeur du Réseau-Centre, M. Maurice Lachance ; il s’agit de faire une mise au point sur le développement du projet.

La formation professionnelle
C’est le mardi 1er novembre la journée « portes ouvertes » dans les Centres de formation professionnelle. Si votre ado n’est pas sûr de son orientation professionnelle, je vous invite fortement à échanger avec lui sur les métiers enseignés à la CSDM. Cela vaudrait aussi le coup de visiter les Centres de formation professionnelle dès mardi. Pour plus de renseignements on va à http://www.csdm.qc.ca/SallePresse/Communiques/2011/PortesOuvertesFormationProfessionnelle.aspx

L’ERE à Père-Marquette
Les responsables de l’éducation relative à l’environnement (ERE) se réuniront pour leur colloque annuel jeudi et vendredi prochains à l’école Père-Marquette. Ces intervenants viennent de partout au Québec et cette rencontre est une occasion de partager des expériences.

Réunion des répondants
C’est le vendredi 4 novembre que se réuniront de nouveau les membres du comité de travail qui doit assurer le suivi au Forum de la Petite Patrie de l’an passé. Cette réunion se tiendra à la Caisse Desjardins Delorimier, au centre de services Saint-Arsène.

La ministre de l’Éducation a manqué une belle occasion de se taire!
La ministre a fait parler d’elle! Elle a tenu des propos… qui manifestent une faible maîtrise des sujets abordés. Cela fait 20 ans que je suis commissaire scolaire et j’ai vu passer une bonne dizaine de ministres de l’Éducation… Disons qu’il y a de ces déclarations qui me laissent tellement perplexe !

La ministre envisage d’associer d’une certaine façon le budget alloué à une école aux résultats des élèves… Bref une sorte de bonus à la performance ! Pour vous donner une idée de ce que cela signifierait dans notre quartier, considérons l’Académie De Roberval et l’école secondaire Père-Marquette. La première sélectionne ses élèves, elle ne choisit que les meilleurs parmi les meilleurs; il ne faut pas être surpris que le taux de décrochage à cette école soit presque nul et que le taux de réussite aux examens ministériels dépasse les 97 %. Père-Marquette pour sa part ne fait aucune sélection d’élèves, on les accepte tous, dont certains qui sont prédisposés à décrocher et d’autres qui ne peuvent pas compter sur l’ensemble des ressources nécessaires à la réussite. Qui croyez-vous aura le bonus à la performance?

La ministre propose aussi de réallouer l’argent pour en donner davantage, prétend-elle, aux écoles. Elle veut ainsi mettre fin à la « bureaucratie scolaire », celle des commissions scolaires. Si la ministre voulait vraiment mettre fin à la bureaucratie scolaire, elle commencerait par s’interroger sur les façons de faire de son propre ministère. Par exemple, comment se fait-il que le ministère prenne 16 mois – 16 mois – pour compléter l’analyse des résultats des élèves aux examens ministériels de juin! Vous avez bien lu : les examens sont en juin, mais l’analyse des résultats ne nous parvient que l’année suivante. Comment se fait-il qu’elle et son ministère annoncent tant de programmes (par exemple sur la violence, sur le décrochage) avec beaucoup d’argent à investir, mais il n’y a aucune étude qui permet d’évaluer l’efficacité de cette action, de cet investissement. Disons que la ministre a raison de critiquer la bureaucratie scolaire, toute bureaucratie d’ailleurs, tant au public qu’au privé, mais elle a tort de ne pas regarder ce qui se passe dans son propre ministère.

Un dernier mot, la ministre aurait tout intérêt à lire le chapitre du Rapport Rochon sur la gestion des ressources humaines dans le réseau de la santé. Elle verrait que les corporatismes sont omniprésents dans ce réseau et elle comprendra qu’ils le sont aussi dans celui de l’éducation… et que l’enfer est pavé de bonnes intentions. Autrement dit, donner le budget aux écoles avec tous les corporatismes qui y sont, sans les mécanismes d’imputabilité vraiment signifiants, sans une définition des mandats de l’école … c’est de la poudre aux yeux, c’est de la basse politique populiste !


Voilà pour cette semaine.

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Embrassez vos enfants pour moi

Bonne semaine

Kenneth

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