La ministre Line Beauchamp dit être d’accord avec la CSQ sur le fait que la réussite des garçons passe par le développement de leurs compétences en lecture et en écriture.
Pour que les garçons réussissent à l'école, l'accent doit être mis sur l'apprentissage du français. C'est ce qu'a soutenu hier en conférence de presse la Centrale des syndicats du Québec (CSQ) tout en appelant le gouvernement à élaborer conjointement avec elle un plan d'action pour régler ce problème.
«Il faut s'éloigner de la pensée magique qui stipule qu'en ajoutant des modèles masculins, des cours d'éducation physique et des chars d'assaut dans les cours d'école, ça réglerait le problème des gars», s'est exclamé hier le président de la CSQ, Réjean Parent.
En mars dernier, la ministre de l'Éducation, Line Beauchamp, avait annoncé la réactivation d'un comité devant se pencher sur l'attraction et la rétention des hommes dans la profession enseignante comme possible solution à la réussite des garçons. Elle avait également réitéré le potentiel des équipes sportives, des activités faisant appel à la technologie et des boys' clubs pour renforcer leur sentiment d'appartenance et prévenir le décrochage. «L'école doit devenir un lieu où il y a des défis et où j'ai du plaisir», a-t-elle insisté.
Ne rejetant pas ces solutions, Mme Beauchamp dit néanmoins être totalement d'accord avec la CSQ sur le fait que la réussite des garçons passe par développement de leurs compétences en lecture et en écriture. «La question de l'apprentissage de la lecture chez les garçons, à un stade précoce, est un enjeu nommé par plusieurs études au Québec et à travers le monde», a-t-elle reconnu en admettant avoir compris le message.
Pas de débats idéologiques
La ministre Beauchamp répond donc favorablement à l'invitation de la CSQ en mettant toutefois en garde de ne pas «retomber dans des débats idéologiques». «J'accepte la main tendue, mais il est trop tôt pour me prononcer sur l'ensemble des propositions amenées [hier matin]», a-t-elle dit.
Selon la présidente de la Fédération des syndicats de l'enseignement (FSE-CSQ), Manon Bernard, les modifications réclamées au gouvernement sont mineures. Elle veut simplement que Québec révise des éléments du programme de formation de l'école québécoise pour l'ajuster en fonction des recherches sur la maîtrise de la langue.
«L'écart entre les garçons et les filles se creuse particulièrement par rapport à l'apprentissage de la lecture», a expliqué Mme Bernard. Cela est constaté très tôt, soit dès la fin du premier cycle de l'école primaire, a-t-elle noté.
Pour la CSQ, la recherche démontre clairement que la maîtrise de la langue première est un vecteur de réussite quasi infaillible. Selon les données du ministère de l'Éducation citées par la CSQ, les principales difficultés des élèves ayant des problèmes d'apprentissage relèveraient à 90 % de la lecture et de l'écriture.
Le taux de diplomation des garçons à la fin du secondaire est de près de 50 %, alors que celui des filles est de 62 %.
Pour que les garçons réussissent à l'école, l'accent doit être mis sur l'apprentissage du français. C'est ce qu'a soutenu hier en conférence de presse la Centrale des syndicats du Québec (CSQ) tout en appelant le gouvernement à élaborer conjointement avec elle un plan d'action pour régler ce problème.
«Il faut s'éloigner de la pensée magique qui stipule qu'en ajoutant des modèles masculins, des cours d'éducation physique et des chars d'assaut dans les cours d'école, ça réglerait le problème des gars», s'est exclamé hier le président de la CSQ, Réjean Parent.
En mars dernier, la ministre de l'Éducation, Line Beauchamp, avait annoncé la réactivation d'un comité devant se pencher sur l'attraction et la rétention des hommes dans la profession enseignante comme possible solution à la réussite des garçons. Elle avait également réitéré le potentiel des équipes sportives, des activités faisant appel à la technologie et des boys' clubs pour renforcer leur sentiment d'appartenance et prévenir le décrochage. «L'école doit devenir un lieu où il y a des défis et où j'ai du plaisir», a-t-elle insisté.
Ne rejetant pas ces solutions, Mme Beauchamp dit néanmoins être totalement d'accord avec la CSQ sur le fait que la réussite des garçons passe par développement de leurs compétences en lecture et en écriture. «La question de l'apprentissage de la lecture chez les garçons, à un stade précoce, est un enjeu nommé par plusieurs études au Québec et à travers le monde», a-t-elle reconnu en admettant avoir compris le message.
Pas de débats idéologiques
La ministre Beauchamp répond donc favorablement à l'invitation de la CSQ en mettant toutefois en garde de ne pas «retomber dans des débats idéologiques». «J'accepte la main tendue, mais il est trop tôt pour me prononcer sur l'ensemble des propositions amenées [hier matin]», a-t-elle dit.
Selon la présidente de la Fédération des syndicats de l'enseignement (FSE-CSQ), Manon Bernard, les modifications réclamées au gouvernement sont mineures. Elle veut simplement que Québec révise des éléments du programme de formation de l'école québécoise pour l'ajuster en fonction des recherches sur la maîtrise de la langue.
«L'écart entre les garçons et les filles se creuse particulièrement par rapport à l'apprentissage de la lecture», a expliqué Mme Bernard. Cela est constaté très tôt, soit dès la fin du premier cycle de l'école primaire, a-t-elle noté.
Pour la CSQ, la recherche démontre clairement que la maîtrise de la langue première est un vecteur de réussite quasi infaillible. Selon les données du ministère de l'Éducation citées par la CSQ, les principales difficultés des élèves ayant des problèmes d'apprentissage relèveraient à 90 % de la lecture et de l'écriture.
Le taux de diplomation des garçons à la fin du secondaire est de près de 50 %, alors que celui des filles est de 62 %.
Aucun commentaire:
Publier un commentaire