Les embauches promises ne se sont pas toutes concrétisées
La Fédération des professionnels de l'éducation affirme que les sommes promises pour l'ajout de postes d'orthophoniste, de psychologue et d'autres ne se sont pas toutes rendues et que plusieurs commissions scolaires n'ont pas ajouté ces postes pour lesquels le ministère de l'Éducation leur avait versé de l'argent.
Au cours d'une rencontre avec la presse hier à Montréal, le président de la Fédération, Jean Falardeau, a rappelé que, lors de la dernière négociation avec le ministère, la fédération avait obtenu l'ajout de 380 postes de professionnels dans les écoles où elle a des membres. Le ministère avait octroyé des fonds aux commissions scolaires pour 420 postes dans l'ensemble de la province.
Or, selon lui, si certaines commissions scolaires l'ont fait, d'autres n'ont tout simplement pas embauché les spécialistes qu'elles devaient engager ou ont affirmé qu'elles allaient plutôt maintenir en poste un spécialiste dont elles avaient prévu se départir. Certaines auraient même affirmé qu'elles ne pourraient faire les embauches prévues en prétextant une réduction de budget de 100 millions dans un autre poste budgétaire imposée par le ministère. «Le ministère a fait sa job. Ce n'est pas suffisant, mais il a fait sa job. Le comportement de plusieurs [commissions scolaires] nous inquiète», a commenté M. Falardeau.
Pour appuyer ses doléances quant à la pénurie, la Fédération a commandé une enquête à la firme CROP qui révèle que 47 % des parents ayant un élève en difficulté ont dû attendre six mois ou plus pour recevoir des services à l'école, alors que 18 % ont dû attendre un an ou plus.
La Fédération des commissions scolaires s'est dite surprise des propos de M. Falardeau, affirmant que les sommes ont été octroyées par le ministère aux commissions pour l'ajout de professionnels sur une période de cinq ans.
Au cours d'une rencontre avec la presse hier à Montréal, le président de la Fédération, Jean Falardeau, a rappelé que, lors de la dernière négociation avec le ministère, la fédération avait obtenu l'ajout de 380 postes de professionnels dans les écoles où elle a des membres. Le ministère avait octroyé des fonds aux commissions scolaires pour 420 postes dans l'ensemble de la province.
Or, selon lui, si certaines commissions scolaires l'ont fait, d'autres n'ont tout simplement pas embauché les spécialistes qu'elles devaient engager ou ont affirmé qu'elles allaient plutôt maintenir en poste un spécialiste dont elles avaient prévu se départir. Certaines auraient même affirmé qu'elles ne pourraient faire les embauches prévues en prétextant une réduction de budget de 100 millions dans un autre poste budgétaire imposée par le ministère. «Le ministère a fait sa job. Ce n'est pas suffisant, mais il a fait sa job. Le comportement de plusieurs [commissions scolaires] nous inquiète», a commenté M. Falardeau.
Pour appuyer ses doléances quant à la pénurie, la Fédération a commandé une enquête à la firme CROP qui révèle que 47 % des parents ayant un élève en difficulté ont dû attendre six mois ou plus pour recevoir des services à l'école, alors que 18 % ont dû attendre un an ou plus.
La Fédération des commissions scolaires s'est dite surprise des propos de M. Falardeau, affirmant que les sommes ont été octroyées par le ministère aux commissions pour l'ajout de professionnels sur une période de cinq ans.
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