29 septembre 2011

Dans la salle de classe du futur, les résultats ne progressent pas

Dans le cadre d’une série sur le “pari éducatif high-tech” (dans laquelle notamment plusieurs experts américains tentent d’apporter leur vision sur ce à quoi ressemblera l’école dans 10 ans), Matt Richtel, pour le New York Times s’est rendu dans le district scolaire pilote de Kyrene en Arizona : un secteur où tous les élèves utilisent des tableaux blancs interactifs et des ordinateurs à l’école. Depuis 2005, le district a investi 33 millions de dollars pour moderniser ses écoles. Ici, c’est la nature même de la classe, du rapport à l’enseignant qui a été transformé : l’enseignant circule entre les élèves qui apprennent à leurs rythmes sur leurs ordinateurs.

[La suite sur InterNet Actu]

Appel à tous

Les membres réunis en assemblée générale ont décidé de mettre sur pied un

Comité de financement 

qui sera chargé de coordonner l'ensemble des levées de fonds qui ont lieu à l'École St-Ambroise.

Si vous êtes intéressé, envoyez-nous un courriel: cestambroise@gmail.com ou laissez votre nom auprès de la direction de l'école.

28 septembre 2011

Les Québécois préoccupés par le décrochage scolaire


Publié dans La Presse, 28 septembre 2011

Pascale Breton

Le décrochage scolaire préoccupe les Québécois. C'est même, tout juste derrière les problématiques du système de santé, l'élément le plus important lorsqu'il est question d'identifier les problèmes de la société québécoise.

C'est ce que révèle un sondage Léger Marketing, mené pour le compte de la Fondation Chagnon et dévoilé mardi. Il démontre aussi que les Québécois sont davantage préoccupés par le décrochage au secondaire qu'il y a deux ans.

Un total de 79% des répondants affirment qu'ils se sentent «beaucoup» ou «assez» préoccupés par le décrochage au secondaire, alors qu'ils étaient 75% à répondre de la sorte il y a deux ans.

Près de deux Québécois sur trois sont en outre personnellement touchés par le décrochage, indique ce sondage qui a été mené en ligne entre le 13 et le 15 septembre derniers auprès de 2032 Québécois âgés de 15 ans et plus. La marge d'erreur est de 2,17 ?points de pourcentage, 19 fois sur 20.
Des résultats qui rappellent que le décrochage est l'affaire de tous, souligne Jacques Ménard, président du Groupe d'action sur la réussite et la persévérance scolaires et président de BMO Groupe Financier.

«La persévérance et la réussite scolaire de nos jeunes, c'est l'affaire de toute la société. Un jeune qui réussit à obtenir son diplôme est aussi une réussite pour l'ensemble de la communauté», souligne M. Ménard.

Voilà pourquoi plus de 750 personnes issues de tous les horizons, dont environ le tiers provenant du milieu de l'éducation, se réuniront les 19 et 20 octobre prochains, à Québec, dans le cadre des deuxièmes Rencontres interrégionales sur la persévérance et la réussite scolaire.

Après une première du genre en 2008, cette seconde présentation permettra de mesurer le chemin parcouru et d'évaluer ce qui reste à faire.

Progrès

D'ici 2020, le gouvernement du Québec s'est en effet fixé l'objectif que 80% des jeunes de moins de 20 ans obtiennent un diplôme. La proportion oscille autour de 70% actuellement.

Un certain progrès est déjà perceptible, estime Michel Perron, titulaire de la chaire de recherche UQAC-Cégep de Jonquière sur les conditions de vie, la santé et les aspirations des jeunes (VIDSAJ) et professeur à l'Université du Québec à Chicoutimi.

Le taux d'obtention d'un diplôme à 20 ans a légèrement augmenté depuis trois ans, passant de 69 à 72%, tandis que le taux de décrochage a diminué de trois points. «Cette mobilisation, cette démarche collective au Québec, me semble-t-il, est en train de donner des résultats concrets. Mais le travail n'est pas terminé, nous sommes encore à huit points de l'objectif», lance M. Perron.

Les 2èmes rencontres interrégionales sur la persévérance et la réussite scolaires









Des orientations à la hauteur de nos ambitions!

Les 2es Rencontres interrégionales sur la persévérance et la réussite scolaires s’inscrivent au cœur du consensus québécois de porter à 80 % le taux de diplomation des jeunes québécois de moins de 20 ans d’ici 2020.
Elles ont pour objectifs de :

Consolider le consensus québécois sur la nécessité de valoriser l’éducation et la persévérance scolaires (action 1 du Groupe d’action sur la persévérance et la réussite scolaires au Québec et voie 1 du plan ministériel) :
en élargissant la mobilisation autour de la persévérance scolaire à un plus grand nombre d’acteurs et en suscitant l’engagement de nouveaux organismes, de nouvelles entreprises et de nouveaux groupes;
en engageant les acteurs de la persévérance scolaire dans de nouvelles actions innovantes appuyées sur des pratiques efficaces;
en faisant valoir l’importance des mesures de prévention dès la petite enfance.
Poursuivre la mobilisation régionale en persévérance scolaire (action 2 du Groupe d’action sur la persévérance et la réussite scolaires au Québec et voie 3 du plan ministériel) :
en contribuant au développement d’un espace interrégional en matière de mobilisation, d’échanges et de formation;
en arrimant davantage les actions du monde scolaire et celles des autres acteurs du milieu ainsi que celles des élus et des gens d’affaires des territoires;
en suscitant de nouvelles initiatives locales et régionales;
en faisant valoir la nécessité de l’ancrage territorial (local et régional) dans la prévention de l’abandon scolaire en fonction des particularités des milieux.

PV-Assemblée générale 2010

Procès-verbal 



Assemblée générale des parents de l'école Saint-Ambroise 

Le jeudi 9 septembre 2010 à 19 h 00 

Sous réserve d'approbation lors de la prochaine assemblée générale


1. Prise des présences, vérification du quorum et ouverture de l’assemblée
Le quorum est atteint. L'assemblée est ouverte, la présidence sera assurée par M. Hugo Roy. Catherine Leduc se chargera du secrétariat.
a. Adoption de l’ordre du jour
L'ordre du jour est lu et accepté. On inversera les points 2 et 3 pour donner le temps d’imprimer suffisamment de copies pour tous les participants.


2. Réalisations 2009-2010: 
- Conseil d'établissement (voir le rapport complet en annexe)
Hugo Roy fait avec les parents un résumé des rencontres du CÉ.

Il résume les nouvelles règles de gestion des surplus. M. Gabriel Leclerc propose la création d’une fondation pour ramasser des fonds pour certains projets.

Hugo nous fait le compte-rendu des actes de vandalisme qui ont eu lieu dans la cour à la fin de l’année. Plusieurs parents commentent l’efficacité des nombreux contacts qu’ils ont faits au poste de police.

Après l’explication sur la modification de la grille horaire, Maryse Gervais propose que les cours d’art dramatique soient placés en parascolaire. Cette proposition est appuyée par madame Véronique JeannardJannard.

On demande aussi pourquoi il n’y a pas de plus d’activités parascolaires pendant la période de dîner. Il semble que la disponibilité des locaux et des animateurs en soient les principales raisons.

Un des projets à venir au CÉ sera de participer à la consultation pour la modification du corridor scolaire.

À ce sujet, madame Véronique Jannard demande au CÉ de proposer l’installation de dos d’âne dans les rues qui bordent l’école. On mentionne aussi qu’il faudrait remettre le passage piétonnier sur la rue Beaubien. M. Francis Perreault demande pourquoi on ne peut pas avoir de brigadier à cet endroit (coin Chambord). Le nombre de brigadiers est fixe, si on en place un à cet endroit, il faudra en enlever un ailleurs. On considère peut être la participation de parents.

Madame Marie-Ève Brodeur nous dit que le moment serait idéal pour faire ce genre de demande au maire de l’arrondissement, puisqu’il semble très réceptif aux aménagements près des écoles du quartier.

La photocopie du corridor scolaire dans l’agenda est de mauvaise qualité. À la demande de M. Giro, on pourrait mettre une copie plus claire sur le site internet de l’école (en format PDF).

Madame Pierrette Roy mentionne avoir vu des autobus scolaires passer par les ruelles pour éviter des feux de circulation.

Au sujet du budget de formation du conseil d’établissement, M. Roy demande aux parents de lui faire part de leurs suggestions de conférences ou formations pour l’année qui vient.
- Organisme de participation des parents (OPP)
Madame Pierrette Roy nous fait un résumé du rôle de l’OPP. Elle invite les parents à y participer. Madame Johanne Lévesque mentionne aux parents intéressés qu’ils doivent remplir une feuille d’informations.
- Comité de parents du Réseau Centre (CPR-Centre).
Madame Martine Bussières nous fait part de la raison d’être du CPR, c'est-à-dire d’amener les préoccupations des parents dans un comité central. Elle nous invite à lire le communiqué du CPR centre, l’info-parents, qui sera affiché dans l’entrée des deux écoles à la suite des réunions.
- Comité côté cour.
Madame Bussières remercie madame Stéphanie Thibodeau, qui s’est impliquée de manière exceptionnelle dans le projet de rénovation de la cour d’école.

Le projet est presque terminé, il ne reste que le traçage des lignes au sol et la souche à enlever du côté nord.

Madame Maryse Gervais propose son aide pour une éventuelle activité d’inauguration de la cour.

4. Adoption du procès-verbal de la réunion du 10 septembre 2009
L’adoption du procès-verbal de l’assemblée générale des parents du 10 septembre 2009 est proposée par madame Véronique Jeannard, appuyée par madame Marie-Hélène Tremblay.

5. Élections:
- Adoption de la procédure d'élection. Hugo nous expose la nature des différents postes offerts.

- Élections :
- OPP.
Tous les parents qui désirent participer à l’OPP peuvent se présenter à la fin de la réunion pour remplir la feuille.
- CÉ : trois postes à combler.
Les élus sont : Frédéric Gouin, Christine Charles, Hugo Roy. On conservera les cordonnées des candidats non-élus pour remplacer d’éventuels départ en cours d’année.
- Représentant au comité de parents du Réseau Centre (CPR- Centre) et désignation d’un substitut.
Martine Bussières et Catherine Leduc (substitut)

6. Période de questions et levée de l'assemblée (à la fin du film projeté aux enfants!).
Madame Pierrette Roy suggère que l’ordre du jour de chaque réunion soit affiché dans l’entrés des deux écoles une semaine avant les réunions. Cela permettrait aux parents intéressés de se présenter aux réunions, ou de faire ajouter un point.

Levée de l’assemblée 20h50

27 septembre 2011

Should the School Day Be Longer? - Room for Debate - NYTimes.com


Should the School Day Be Longer?

Introduction

Many education reform advocates are pushing to lengthen the school day, not only as a way to increase teaching time and offer extra instruction and enrichment, but also to accommodate working parents. Charter programs like the KIPP schools have promoted the longer day, and it is being accepted by some urban public schools, notably in Chicago.

When and where does it make sense to institute a longer school day, and how should it be designed? While this change may benefit children from disadvantaged backgrounds, providing a social support system, would it help other American students if they had to spend more time in school, given what we know about how they learn?

26 septembre 2011

Conférence - « Comment développer l’autonomie et la responsabilité chez mon enfant »


INVITATION À TOUS LES PARENTS DE LA CSDM 

CONFÉRENCE 

Titre : « Comment développer l’autonomie et la responsabilité chez mon enfant et chez mon adolescent pour ne plus avoir à intervenir inutilement » 

Organisateur : Comité central des parents de la CSDM
Conférencier : Madame Nathalie Desautels
Lieu : École Marguerite‐De Lajemmerais

Date: Jeudi, 10 novembre 2011

Accueil : 18 h 30

Conférence : 19 h 00 à 21 h 00

Lettre du commissaire (no. 514 - 25 septembre 2011

Chers amis, Bonsoir,

Pas mal de nouvelles ce soir!

L’autoportrait des enfants du quartier
L’an passé à l’occasion de la Semaine du goût de vivre, la Table de concertation-jeunesse de Villeray-La Petite-Patrie a demandé à des enfants du quartier de faire leur autoportrait. Toutes ces belles peintures sont maintenant affichées près de la salle du Conseil des commissaires. Ces autoportraits sont tous aussi remarquables, et pleins de couleurs, les uns que les autres. Belle réalisation!

Les meubles de l’EMMB en exposition
Comme il se doit, les élèves de l’École des Métiers du Meuble de Montréal conçoivent et fabriquent des meubles qui sont souvent en exposition à l’École même. Depuis une semaine, ils sont aussi exposés et utilisés au 5e étage du centre administratif de la CSDM, notamment dans le salon attenant au bureau de la présidente. C’est combien plus beau que les meubles en faux cuir qu’il y avait auparavant.

Saint-Gérard : protéger les enfants
Impossible de ne pas voir ce très gros chantier, là où était l’église Saint-Alphonse sur Crémazie et Lajeunesse, juste en face de l’école Saint-Gérard. Cela signifie plus d’autos et plus de camions, cela signifie plus de risques pour les enfants. Le directeur des ressources matérielles de la CSDM a écrit à l’entrepreneur général lui demandant d’augmenter les mesures de sécurité.

Quel bel événement à Marie-Favery!
Mercredi dernier, on y a fait le lancement d’un conte musical d’une artiste, Suzanne De Serres, qui a fait sa résidence à l’école même. Des enfants, au nombre de 200, ont collaboré au projet. Ils ont tous reçu un album avec CD. 

Le toit de Georges-Vanier
À sa dernière réunion, le comité exécutif a octroyé un contrat de 2, 100,000 $ à une entreprise pour la réfection du toit de l’école Georges-Vanier.

Le toit de l’école Joseph-Charbonneau
À cette même réunion, le comité exécutif a aussi octroyé un contrat de 1,700,000 $ pour la réfection de la toiture de l’école Joseph-Charbonneau.

Des robots à Georges-Vanier et Père-Marquette
Aux États-Unis et au Canada, des élèves du secondaire sont invités à participer à un concours : ils doivent construire un robot qui participera à un jeu quelconque. Le jeu sera joué au cours d’une fin de semaine au printemps 2012; des équipes de partout du Canada participeront à cette compétition qui se déroulera à Montréal. Parmi les écoles qui relèveront ce défi, il y a Père-Marquette et Georges-Vanier. Dans chacune de ces écoles, des élèves, des enseignants et des jeunes étudiants universitaires travailleront ensemble à construire ce robot. Précisons que tout ce programme est animé et géré par Fusion Jeunesse, organisme situé dans La Petite-Patrie, mais dont l’action englobe tout le Québec.

J’ai fait les 10 kilomètres au Marathon de Montréal
L’an passé, des étudiants de l’école Pierre-Dupuy se sont présentés au Conseil des commissaires pour dire qu’ils avaient grandement apprécié vivre une expérience de réussite : ils avaient participé à l’édition 2010 du Marathon de Montréal. Très manifestement ces jeunes étaient aasez fiers de cette réussite. Après un échange avec les commissaires, ces jeunes ont aussi annoncé qu’ils comptaient reprendre l’expérience à l’édition 2011 du marathon.

Prenant tout le monde par surprise, la présidente de la Commission scolaire, Madame Diane De Courcy, leur a annoncé tout de go qu’ils seraient accompagnés, au Marathon de 2011, d’elle-même, de commissaires et de hauts cadres de la CSDM…qui recevaient ainsi le message de s’inscrire… ce qui fut fait. Avec Mme De Courcy et d’autres commissaires, j’ai donc couru aujourd’hui les10 km… et je ne vous cacherai pas que je comprends le sentiment de fierté des jeunes de Pierre-Dupuy qui se sont présentés l’an passé au Conseil des commissaires.

Carole Latendresse a aussi couru les 10km
La directrice de l’école Saint-Étienne a aussi participé aux 10km du Marathon. Bravo, Madame

Des changements à la mesure alimentaire
Vous êtes nombreux à connaître la mesure alimentaire offerte aux familles à faible revenu des écoles de milieu défavorisé. Cette mesure est offerte dans plusieurs écoles du quartier.

Du point de vue du budget, cette mesure nécessite des ressources significatives. Les budgets reçus du Ministère et du Comité de gestion de la taxe scolaire ne couvrent pas tous les coûts engendrés par cette mesure. Plus encore, ces coûts sont à la hausse : même dans nos familles, préparer un repas aujourd’hui coûte beaucoup plus cher qu’il y a quelques années.
Concrètement il faut donc faire une « ponction » des autres budgets scolaires pour combler ce manque à gagner alimentaire.
Avec le souci très ferme d’assurer la viabilité de cette mesure, différentes actions ont donc été prises. L’une d’elles concerne la contribution parentale fixée à 50 cents depuis la mise en place de cette mesure il y a 20 ans.

Après avoir, au cours de l’année dernière, discuté avec les comités de parents, les conseils d’établissement, les directions sur ce que devrait être la contribution attendue du parent dont l’enfant reçoit un repas de qualité, un consensus très large s’est établi : cette contribution parentale devait, elle aussi, augmenter à l’image de ce que les autres partenaires contribuaient de façon à tendre vers un équilibre budgétaire.

Il a donc été décidé que cette contribution parentale augmenterait à 75 cents par jour cette année et à 1 $ l’an prochain. Le consensus était qu’il s’agissait d’une contribution « juste » d’autant qu’il faut se rappeler que nourrir son enfant est d’abord une responsabilité parentale. La « société » est là pour l’épauler, au besoin, dans cette responsabilité.

Les gens ont également mis de l’avant qu’il fallait être équitable à l’égard des autres parents non bénéficiaires de la mesure alimentaire. Les enfants de ces familles qui mangent à l’école le midi doivent évidemment amener leur lunch et couvrir les coûts de surveillance du midi qui s’élèvent entre 2 $ à 3 $ par jour selon l’école.

Finalement puisque nous sommes bien conscients que la vie de certaines familles est particulièrement difficile, latitude est accordée aux directions des écoles d’appliquer cette augmentation avec bienveillance et discernement.

L’objectif n’est absolument pas que certains enfants ne mangent pas le midi. L’objectif ici est qu’avec la juste contribution de tous, on puisse assurer la viabilité d’une importante mesure de soutien à nos familles.

Votez Mario Tessier
Mario Tessier est l’un des parrains du Regroupement des Magasins-Partage (RMP). Il a participé à un concours « Quelle personnalité sert le mieux sa cause ? ». S’il gagne, le RMP recevra 5 000$.

Le concours est animé par Herby Moreau au Restaurant le Steak Frites St-Paul. Le meilleur serveur est celui qui recevra le plus de votes. Nous faisons donc appel à votre générosité pour poser le geste.

1- Ouvrez la page internet de Steak Frite http://www.steakfrites.ca/fr/herby-moreau-au-steak-frites-st-paul

2- Cliquez sur « J’aime » au-dessus de la Vidéo de Mario Tessier

Le Monde
Les membres du conseil d¹administration ainsi que l'équipe du journal communautaire Le Monde ont le plaisir de vous inviter à assister à notre assemblée générale annuelle qui aura lieu le mardi 27 septembre 2011, à 17h30, à la Maison du Citoyen de Saint-Michel (7501, rue François-Perrault, 2ième étage).

Un buffet précédera cette assemblée. On confirme sa présence à redaction@journallemonde.qc.ca ou au 514 722-7708


Voilà pour cette semaine.
Des questions? Des commentaires? Écrivez-moi… mais donnez-moi un peu de temps pour vous répondre.
Embrassez vos enfants pour moi.
Bonne semaine

Kenneth

Ordre du jour - Conseil d'établissement du 28 septembre 2011

Ordre du jour 
Réunion du Conseil d'établissement de l'école Saint-Ambroise 
Le mercredi 28 septembre 2011 à 19h 

Sous réserve de son approbation par le CÉ

1. Vérification du quorum et ouverture de l’assemblée (19h)

2. Adoption de l’ordre du jour (19h05)

3. Adoption du procès-verbal de la réunion du 8 juin 2011 (19h10)

4. Suites au procès-verbal et fonctionnement du CÉ (19h20)
4.1 Conférence, projet éducatif

4.2 Précision des rôles et mandats du conseil d’établissement

4.3 Dates des rencontres

4.4 Désignation des officiers: présidence, vice-présidence, secrétariat et délégué(e) au CPR Centre
5. Régie interne (19h40)

6. Service de garde (19h50)

7. OPP (20h)

8. Informations
8.1 De la directrice (20h10)

- Revitalisation de la cour d’école

- Projet éducatif et plan de réussite

- Approbation d’activités et de sorties

8.2 De la présidence (20h30)
9. Levée de l’assemblée (20h40)

Conférence: Êtes‐vous là où vous voulez être ?

INVITATION À TOUS LES PARENTS DE LA CSDM 

CONFÉRENCE 

Titre : « Êtes‐vous là où vous voulez être ? » 

Organisateur : Comité central des parents de la CSDM
Conférencier : Monsieur Martin Larocque
Lieu : Auditorium de l’école Louis‐Riel
5850, avenue de Carignan ‐ voir trajet en annexe

Date : Le samedi 22 octobre 2011

Accueil : dès 8 h 30 AM

Conférence : de 9 h à 11 h 30 AM

Je fais un tour d’horizon des différents aspects qui composent notre vie (le couple, le corps, les enfants, le travail, la sexualité, la famille, etc.) et vous propose un nouveau regard sur ceux‐ci. Il s’agit «d’arrêter le temps» pendant quatre‐vingt‐dix minutes pour se sortir du quotidien et se donner enfin la permission de prendre du temps pour soi, pour réfléchir et se remettre en question. Mon discours est franc et direct avec une bonne dose d’humour. Pour adultes avertis

POUR VOUS INSCRIRE

Par téléphone : 514 596-6000 poste 6388
Au signal sonore, laissez votre nom, votre numéro de téléphone et le nom de l’école que votre enfant fréquente. Vous serez automatiquement inscrit.
Par courrier électronique : ccp.formation@csdm.qc.ca
Inscrivez : votre nom, votre numéro de téléphone et le nom de l’école que votre enfant fréquente. Vous serez automatiquement inscrit 

Entrée gratuite
Il est très important de s’inscrire
398 places disponibles
Stationnement gratuit

Itinéraire pour se rendre à l’école secondaire Louis-Riel
L’école est située juste au sud du boulevard Rosemont, à mi-chemin entre les boulevards Lacordaire et Langelier, soit au 5850 avenue de Carignan.

En métro ou autobus : Station de métro Langelier (ligne verte) et prendre l’autobus 197 (Rosemont) direction ouest et descendre à l’arrêt Rosemont/de Carignan.

Si vous êtes bon marcheur, vous aurez une distance de 1400 mètres à faire à partir de la station de métro Langelier (prendre la sortie nord de la rue Sherbrooke), marcher sur la rue Sherbrooke vers l’Ouest jusqu’à l’avenue de Carignan (2e rue) et marcher sur l’avenue de Carignan vers le Nord jusqu’à l’école.

En voiture :

- De l’Ouest et du Sud-Ouest : prendre l’autoroute Ville-Marie vers l’Est jusqu’au bout et continuer ensuite sur la rue Notre-Dame jusqu’à la rue Dickson, tourner à gauche sur Dickson, continuer vers le Nord, la rue Dickson rejoint le boulevard Lacordaire et un peu après vous arrivez au boulevard Rosemont. Tourner à droite sur Rosemont et après le parc, tourner à droite sur de Carignan.

- Du Centre : depuis la rue Saint-Denis, prendre le boulevard Rosemont vers l’Est jusqu’à l’avenue de Carignan. Tourner à droite sur l’avenue de Carignan

- Du Nord : prendre l’autoroute 40 direction est, jusqu’à la sortie Langelier. Prendre le boulevard Langelier, direction sud, jusqu’au boulevard Rosemont. Tourner à droite sur Rosemont et ensuite à gauche sur l’avenue de Carignan.

Il y a 2 terrains de stationnement :

1- entrée par l’avenue de Carignan

2- entrée par le boulevard Rosemont

Conférence : « L’enfant et le petit Écran : perdant ou gagnant ? »

INVITATION À TOUS LES PARENTS DE LA CSDM 

CONFÉRENCE 

Titre : « L’enfant et le petit Écran : perdant ou gagnant ? » 

Organisateur : Comité central des parents de la CSDM
Conférencier : Monsieur Jean Bourque
Lieu : Auditorium de l’école Marguerite‐De Lajemmerais
5555, rue Sherbrooke Est, à l’angle du Boul. l’Assomption
Date : Le jeudi 6 Octobre 2011

Accueil : dès 18h30
Conférence : de 19 h à 21 h

Observez‐vous que, sans l’avoir souhaité, votre enfant passe de plus en plus de temps devant un petit écran – télévision, jeux vidéo, game‐boy, internet? Les enfants sortent‐ils gagnants ou perdants de leur expérience télévisuelle et virtuelle?? Dans cet atelier, vous découvrirez les avantages et les inconvénients du petit écran en lien avec le langage, la concentration, la socialisation, la motricité et le bonheur. Les phénomènes psychologiques entraînant la dépendance virtuelle, les besoins de l’enfant et le rôle de l’adulte face à l’utilisation du petit écran sont également abordés.

POUR VOUS INSCRIRE

Par téléphone : 514 596-6000 poste 6388
Au signal sonore, laissez votre nom, votre numéro de téléphone et le nom de l’école que votre enfant fréquente. Vous serez automatiquement inscrit.
Par courrier électronique : ccp.formation@csdm.qc.ca
Inscrivez : votre nom, votre numéro de téléphone et le nom de l’école que votre enfant fréquente. Vous serez automatiquement inscrit 

Entrée gratuite

Il est très important de s’inscrire

364 places disponibles

Stationnement gratuit

23 septembre 2011

Ordre du jour - Assemblée générale annuelle du 22 septembre 2011

Ordre du jour 

Assemblée générale des parents de l'école Saint-Ambroise

Le jeudi 22 septembre 2011 à 19 h 00

1. Ouverture de l'assemblée
a) Désignation d’une président(e) et d'un(e) secrétaire.
b) Lecture et adoption de l'ordre du jour.
2. Adoption du procès-verbal de l'assemblée annuelle du 9 septembre 2010.

3. Réalisations 2010-2011:
Conseil d'établissement (CÉ).
Comité de parents du Réseau Centre (CPR-Centre).
Organisme de participation des parents (OPP).
4. Élections:
Adoption de la procédure d'élection.
Élections:
OPP.
CÉ: 5 postes à combler.
Représentant au comité de parents du Réseau Centre (CPR-Centre) et désignation d’un substitut.
5. Période de questions et levée de l'assemblée (à la fin du film projeté aux enfants!).

Rapport annuel 2010-2011

Conseil d'établissement de l'École St-Ambroise
Rapport annuel 2010-2011

Présenté lors de l'Assemblée générale des membres
22 septembre 2011


Lors de l'Assemblée, ont été présentés le rapport du Conseil d'établissement ainsi que le rapport du représentant au Comité des parents du Réseau (CPR) Centre et le rapport de l'Organisme de participation des parents (OPP)

1. Composition du Conseil d'établissement de l'école Saint-Ambroise.

La composition du Conseil d'établissement est déterminée par la Loi sur l'instruction publique, art. 42:
42. Est institué, dans chaque école, un conseil d'établissement.
Le conseil d'établissement comprend au plus 20 membres et il est composé des personnes suivantes:
1° au moins quatre parents d'élèves fréquentant l'école et qui ne sont pas membres du personnel de l'école, élus par leurs pairs;
2° au moins quatre membres du personnel de l'école, dont au moins deux enseignants et, si les personnes concernées en décident ainsi, au moins un membre du personnel professionnel non enseignant et au moins un membre du personnel de soutien, élus par leurs pairs;
3° dans le cas d'une école qui dispense l'enseignement secondaire du second cycle, deux élèves de ce cycle élus par les élèves de l'école inscrits au secondaire ou, selon le cas, nommés par le comité des élèves ou l'association qui les représente;
4° dans le cas d'une école où des services de garde sont organisés pour les élèves de l'éducation préscolaire et de l'enseignement primaire, un membre du personnel affecté à ces services, élu par ses pairs;
5° deux représentants de la communauté et qui ne sont pas membres du personnel de l'école, nommés par les membres visés aux paragraphes 1° à 4°.
Les représentants de la communauté n'ont pas le droit de vote au conseil d'établissement.
À l'École St-Ambroise, le Conseil d'établissement est composé de:
- 7 parents élus lors de l'assemblée annuelle;
Martine BUSSIÈRES
Christine CHARLESFrédéric GOUIN
Catherine LEDUC
Hugo ROY
Stéphanie THIBODEAU
Marie-Hélène TREMBLAY
- 5 membres du personnel de l'école
Julie BALTHAZAR (enseignante)
Martine CÔTÉ
Maude BELLEVILLE/Geneviève DENIS (enseignantes)
Suzanne ST-PIERRE (enseignante)
Danielle LACHAMBRE/Louise McCABE (techniciennes en éducation spécialisée)
- 1 représentante du service de garde.
Catia AGUZZI
- 1 membre de la communauté nommé par le C.É (sans droit de vote).
Gabrielle JUNEAU (à partir du mois de mai 2011)

La direction de l'école participe aux réunions, mais n‘a pas droit de vote.

Marie-Ève BRODEUR, représentante de l'OPP, participait aux séances du Conseil, sans droit de vote.
2. Résumé des rencontres.

Plusieurs points sont récurrents (approbation des sorties, compte rendu du SDG, résumé de la réunion du CPR-Centre, mot de la représentante de l’OPP), nous allons donc ici à l’essentiel.
23 septembre 2010
Outre l’amorce des travaux relatifs au Projet éducatif, divers points ont été traités, notamment la désignation des officiers. Il s'agissait de:
Hugo ROY, président
Marie-Hélène TREMBLAY, vice-présidente
Catherine LEDUC, secrétaire
Martine BUSSIÈRES et Catherine LEDUC, représentantes au CPR-Centre
SÉCURITÉ AUX ABORDS DE L’ÉCOLE

- Configuration revue avec la police de Montréal (passage piéton De Normanville).
- Sensibilisation des parents.

CRÉATION D'UNE FONDATION

Idée lancée lors de l'assemblée générale 2010, la création d'une fondation dédiée à la réalisation de certains projets nous a occupés.

Un comité a été mis sur pied afin d'explorer les implications d'un tel projet.
21 octobre 2010
Outre l'état des travaux concernant le Projet éducatif, les recherches au sujet de la Fondation, la raison d'être des différentes collectes de fonds a été abordée:

CAMPAGNE DE FINANCEMENT: LES AGRUMES

L'utilisation des sommes recueillies ici pour l'achat de matériel multimédia pose des questions «éthiques» selon certains membres du CÉ.
- Taxe indirecte?
- Permettant au Ministère de se dégager d'une partie de ses responsabilités, soit celle de fournir aux écoles le matériel dont elles ont besoin?

Une réflexion est sûrement à faire... Peut-être le CÉ peut-il jouer un rôle dans le processus?
23 novembre 2010
A) PROJET ÉDUCATIF

Une rencontre avec un groupe-témoin a été organisée afin de consulter les parents sur le Projet éducatif et les moyens d'atteindre les objectifs fixés.
Parmi les points discutés, l'amélioration des canaux de communication est sujette à réflexion. Outre le blog du CÉ, fort apprécié des parents, d'autres moyens peuvent-ils être envisagés?

B) L'ENSEIGNEMENT DE L'ANGLAIS

Rencontre avec un groupe de parents inquiets du sort réservé au programme d'anglais intensif.
Il est ressorti que des contraintes logistiques ont forcé l'équipe-école à privilégier la stabilité des enseignants, ce qui impliquait une réduction du nombre d'heures.
Cette situation est conjoncturelle et il ne faut pas voir dans cet état de fait une volonté d'abandonner le programme intensif, loin de là.

C) FONDATION

À ce stade, le comité a eu besoin de quelques autorisations du CÉ pour poursuivre son travail. Il s'agissait, notamment, de l'octroi visant l'enregistrement de ladite fondation. Les résolutions complètes ont été déposées sur le blogue du CÉ.

D) LE PARASCOLAIRE

Il est fait mention de l'attribution de 10 bourses parascolaires afin de permettre à des enfants moins nantis de participer à une activité.
13 janvier 2011
FONDATION

Une proposition d'objets de la future fondation est faite par le comitié. Les voici:
1. Contribuer à la réalisation d'activités pédagogiques, sportives et culturelles destinées à tous les enfants de l'École Saint-Ambroise.
2. Favoriser la mise sur pied de projets rassembleurs permettant de développer le sentiment d'appartenance à l'École Saint-Ambroise.
3. Encourager l'excellence, le dépassement de soi, la réussite scolaire et l'implication des enfants dans leur milieu.
Toutefois, deux problèmes majeurs se sont rapidement dessinés à l'horizon: le temps nécessaire à la gestion et les frais associés à la gestion comptable.
Les recherches se sont poursuivies.
10 février 2011
A) FONDATION

Que ce soit par l'entremise de la CSDM ou d'un comptable, des frais de gestion de l'ordre de 10 à 15 pourcents sont à prévoir. Compte tenu des sommes modestes que nous recueillons à l'occasion de nos collectes, ce montant nous paraissait élevé.

B) CODE VESTIMENTAIRE ET COSTUME

La question du costume, fort à la mode, a été sujette à réflexion. Or, il semble que la tenue vestimentaire ne soit pas une source de problème dans notre école. Aussi est-il convenu de ne pas pousser plus loin cette idée pour le moment.
17 mars 2011
PORTRAIT SOCIODÉMOGRAPHIQUE DE L'ÉCOLE

1. Le quartier se révèle pauvre (forte proportion de familles monoparentales).
2. Les élèves de l'école Saint-Ambroise viennent très majoritairement du quartier.
3. Le pourcentage de familles immigrantes n'a pas changé depuis les 6 dernières
années (5 %). En général l'intégration se passe bien.
4. Pourcentage de la population non diplômée similaire à celui de Montréal.
28 avril 2011
A) FONDATION

Après réflexion, voici la solution retenue:
- Un indice comptable est créé et les sommes amassées lors des différentes campagnes de financement y seront associées.
- Cet indice sera lié au fonds 4, ce qui protégera les sommes en question.
- Le CÉ crée en outre un sous-comité en charge des collectes de fonds. Ce sous-comité devra, à toutes les étapes des collectes, rendre des comptes au CÉ.
- Quant aux objets, ils demeurent les mêmes que ceux adoptés précédemment.
B) BUDGET DE PERFECTIONNEMENT DU CONSEIL D'ÉTABLISSEMENT

Comme l'an passé, le CÉ choisit de consacrer son budget de perfectionnement à l'achat de livres de référence à l'usage des parents.

C) SONDAGE SUR LA COMMUNICATION

Les membres du CÉ se sont prêtés à un exercice visant à évaluer l'efficacité des moyens de communication déployés par l'école. Sondage difficile à analyser de façon claire!
Des réflexions plus poussées seraient pertinentes et, comme nous l'avons dit, pourraient constituer un enjeu pour la prochaine équipe.
26 mai 2011
EFFETS SCOLAIRES

La liste des effets est approuvée. L'idée émerge cependant de réfléchir à un moyen de répartir les coûts sur l'année dans le but d'alléger le fardeau des familles à faibles revenus.
9 juin 2011
A) PROJET ÉDUCATIF

Le document «Analyse de la situation» trace un portrait de la situation de l'école quant à sa situation contextuelle et les caractéristiques de sa population.
Il ressort que l'École Saint-Ambroise présente un bon taux de réussite!

B) ACTIVITÉS À L'ÉCOLE LES FINS DE SEMAINE

Deux problèmes se posent: le coût de location de salles payable à la CSDM (30 $ de l'heure), mais aussi les problèmes liés à l'accès (désactivation du système d'alarme) semblent compliquer la situation.
Liste des sorties éducatives et culturelles approuvées
Le C.É. doit approuver les sorties éducatives et culturelles proposées par les enseignants.

Ce point est à l'ordre du jour de chaque réunion.

La liste détaillée des activités est disponible sur demande.

4. Bilan financier.
Budget de fonctionnement du conseil d'établissement (400$)
Achat d'une plante (Catia A.) 20,00 $
Achats chez Barcelo (dernier CÉ) 17,42 $
Fête des finissants (résolution CÉ) 269,09 $
Total 306,51 $
Solde: 93,89 $
Budget de perfectionnement des parents 400$
Honoraires Marie-Hélène Prud’homme, conférence à venir à l'automne 2011:  341,78 $
Achats de livres de référence 58,59 $
Total 400,37 $
Solde (0,37 $)
5. Perspectives

Déjà, certains enjeux se pointent à l’horizon, notamment:

1. Répartition du coût des effets scolaires sur l'année?

2. Il faudrait également poursuivre la réflexionb au sujet des canaux de communication avec les parents.


Réalisations du Comité de parents du Réseau Centre (CPR-Centre) 2010-2011

OCTOBRE 2010 :

Élections (présidence, délégués au Comité Central des Parents, représentants
de quartier, délégués à l’AG de la Fédération des comités de parents du Québec)

NOVEMBRE 2010 :

Capacité d’accueil dans les écoles,
Frais exigés aux parents,
Journée de réflexion sur le civisme,
Plan de réussite de chaque école et décrochage.

DÉCEMBRE 2010 :

Projet du Cybersavoir,
Capacité d’accueil dans les écoles,
Plan triennal de répartition des immeubles scolaires 2011-2014 de la CSDM,
Redécoupage éventuel de certains territoires d’école,
Propositions à la CSDM,
Portes ouvertes des écoles secondaires publiques.

FÉVRIER 2011 :

Financement des services de garde (info),
Inscriptions en libre choix,
Gouvernance et évaluation des services,
Semaine de la persévérance scolaire (info),
Capacité d’accueil dans les écoles,
Rodeurs autour des écoles.

MARS 2011 :

Corvée-O-Net,
Sondage sur le plan Réussir (CSDM),
Prix Merci de la CSDM, prix Implic-action du CCP et prix Gérardine-
Bissonnette,
Révision du questionnaire du profil de compétence du gestionnaire scolaire,
Congrès de la FCPQ,
Engagement des enseignants (info),
Passage du primaire au secondaire,
Stratégies de communication entre école et parents.

AVRIL 2011 :

Rapport annuel de l’Ombudsman (info),
Jeunes commissaires d’un jour,
Points de service pour EHDAA (élèves handicapés et en difficulté d’adaptation
ou d’apprentissage) - résolution,
Diminution du nombre de parents sur un CÉ - résolution,
Agrandissement de deux écoles (info),
Journée de réflexion sur la scolarisation des EHDAA - revendications au MELS,
Refonte de la structure de la FCPQ.

MAI-JUIN 2011 :

Salon des écoles secondaires du réseau Centre,
Frais exigés aux parents et contributions volontaires,
Planification de l’AG des parents de chaque école,
Accessibilité du portail de la CSDM,
Code vestimentaire,
Coupures du Conseil du trésor = manque à gagner de 11M$ à la CSDM,
Calendrier scolaire (approuvé par l’OPP).

22 septembre 2011

Enquête «Tout le monde à table» - S'attabler... devant la télé


Publié dans Le Devoir, 22 septembre 2011

Caroline Montpetit

Près de la moitié des enfants du Québec mangent leur repas du soir devant la télévision. C'est du moins ce que laisse entendre la vaste enquête «Tout le monde à table», menée par Extenso en collaboration avec de nombreux organismes, dont les résultats ont été rendus publics aujourd'hui. En effet, 45 % des enfants disent manger le repas du soir devant la télévision, alors que 34 % des familles font le même aveu. En fait, 21 % des familles disent manger devant la télévision dans la cuisine même tandis que 13 % mangent devant la télévision dans une autre pièce.Ce constat laisse à penser que beaucoup de chemin reste à faire pour arriver au repas idéal qui veut que tous les membres de la famille soient réunis dans le calme et que tous apprécient le repas cuisiné... Cet idéal est pourtant souhaité par 82 % des familles québécoises, qui disent cependant avoir du mal à y arriver.

Manque de temps

Au premier plan des difficultés rencontrées par les parents, pour assurer le meilleur repas possible à la famille, il y a bien sûr le manque de temps, considéré comme un obstacle majeur sur lequel les parents ont l'impression de ne pas avoir de contrôle. Près de la moitié des parents ne savent pas, à 17h, ce qu'ils mangeront pour souper, et ce, plus de trois fois par semaine. Une fois sur cinq, ils vont alors à l'épicerie pour trouver quelque chose à manger; une fois sur quatre, ils vont au restaurant, commandent ou servent un repas prêt-à-manger.

Quant aux enfants, à qui l'on a demandé quel serait le seul plat qu'ils apporteraient sur une île déserte, ils ont répondu des pâtes dans 23 % des cas, mais aussi des légumes dans 17 % des cas. D'autres ont eu des réponses plus recherchées: l'un d'eux emmènerait sa mère pour qu'elle lui fasse à manger, un autre inviterait ses amis pour qu'ils partagent son repas, et un autre apporterait un melon d'eau géant pour s'en faire une barque une fois mangé... On apprend aussi que 56 % des enfants ne cuisinent pas régulièrement avec leurs parents, mais que 79 % souhaiteraient le faire davantage. Chez les enfants, il semble que l'intérêt pour la cuisine baisse alors qu'ils avancent en âge.

Invités à voter pour la proposition qui les aiderait à mieux manger, les parents ont choisi en majorité le rétablissement des cours d'économie familiale à l'école. Plusieurs ont cependant choisi de soutenir une meilleure conciliation travail-famille, et plusieurs autres ont choisi un meilleur accès aux produits locaux.

Les hommes et les femmes gardent une approche différenciée de la nourriture, les hommes ayant plus souvent recours aux restaurants et au prêt-à manger que les femmes, qui préfèrent improviser avec les aliments disponibles.

Cette enquête, menée dans 79 villes, a permis de récolter 32 000 réponses, et elle devrait, selon ses organisateurs, servir de base à un plan d'action et de communication concernant l'alimentation au Québec. Les chercheurs y ont décelé une perte plus importante que prévu, en ce qui a trait notamment à l'art culinaire.

Selon l'instigatrice du projet, Marie Marquis, qui est aussi professeure de nutrition à l'Université de Montréal, plusieurs étudiants, de diverses disciplines, atteignent l'université sans savoir faire une omelette.

[Voir aussi le site internet http://www.toutlemondeatable.org/ avec des liens vers le blogue et les comptes Facebook et Twitter]

19 septembre 2011

«Maman, papa, je veux un cellulaire»


Publié dans Le Soleil, 18 septembre 2011

(Québec) Le cellulaire, un incontournable pour la rentrée? Chez nos voisins du sud, une étude du Pew Internet and American Life Project révèle que les jeunes ont leur téléphone mobile de plus en plus tôt, vers 12 ou 13 ans.

À quel âge devrait-on permettre à un enfant d'avoir un cellulaire? Question épineuse : la sécurité, les coûts, l'autonomie, la maturité et même la santé entrent tous dans une équation que les parents devraient prendre le temps d'étudier attentivement, avertit Jeff Gagnon, spécialiste en éducation pour le Réseau Éducation-Médias.

Vous ne l'attendiez peut-être pas si tôt, cette question : «Papa, maman, est-ce que je peux avoir un cellulaire?» Les téléphones portables sont aujourd'hui bien plus que des objets utilitaires pour les adolescents. Comment savoir si notre enfant est prêt et si on devrait céder à ses pressions?

«C'est difficile de dire si notre enfant est trop jeune ou non pour avoir un cellulaire», argue Jeff Gagnon. «Ça dépend avec quoi on est confortable et quel est notre style de vie», ajoute-t-il.

Pour certains parents, fournir un cellulaire à leur enfant est un moyen de pouvoir le joindre en tout temps. Une forme de sécurité justifiée, particulièrement pour des enfants autonomes qui ont beaucoup d'activités parascolaires en dehors de l'école et qui peuvent ainsi garder le contact aisément avec les parents. Certains jeunes vivent éloignés de leurs amis et peuvent avoir besoin de communiquer avec eux, note aussi Jeff Gagnon.

«C'est une question que les parents doivent se poser sérieusement», pense-t-il. Il suggère de commencer par se procurer un téléphone mobile «familial», à la carte, qui sera prêté de façon utilitaire à l'enfant lors de ses sorties. Une façon de le responsabiliser graduellement, soutient Jeff Gagnon. «Il faut que les parents s'engagent à savoir comment fonctionne l'appareil qu'ils remettent entre les mains de leurs enfants et que, de son côté, l'enfant acquiert une discipline personnelle.»

Les risques de dérapages sont à prendre au sérieux, particulièrement si le téléphone est assorti d'un forfait. Ce mode de facturation permet de payer moins cher la minute (ou le texto) et peut être attirant, puisque les appareils sont offerts à rabais avec des engagements de deux ou trois ans. Or, la situation peut changer rapidement, prévient Jeff Gagnon, alors que l'engagement avec la compagnie, lui, peut coûter cher à briser.

De plus, dans un forfait, dès qu'un utilisateur dépasse les limites allouées, des frais (parfois très salés) sont ajoutés à la facture mensuelle. Gare aux abus de textos et aux appels interminables... Si votre ado a tendance à pianoter frénétiquement sur son clavier, mieux vaut opter pour un téléphone à la carte, où l'appareil cessera tout simplement de fonctionner si le montant porté au compte est épuisé.

Choisir le bon

«Il peut être difficile d'évaluer les besoins des jeunes quand

il s'agit de leur premier cellulaire», convient Myriam Chagnon, conseillère jeunesse chez Option consommateurs. Avant d'aller magasiner, il faut déterminer combien on est prêt à débourser, quel est l'usage prévu du téléphone et quelles sont les fonctions les plus importantes à avoir. Les adolescents communiquent beaucoup par messages textes (SMS), rappelle-t-elle. «Et on n'est pas obligé de dire oui à tous les gadgets.»

Selon Sébastien Corbeil, vendeur chez Rogers, il est plutôt rare que les parents viennent se procurer un cellulaire pour des enfants de 9 à 11 ans. «C'est plus quand les enfants ont 14, 15 ans», a-t-il observé. Il confirme que la tendance est au téléphone intelligent, qui permet d'accéder à Internet, de prendre des photos, d'écouter de la musique et de jouer à des jeux. Un ordinateur de poche, bref. Ces téléphones peuvent cependant être des armes à double tranchant dans le domaine de la cyberintimidation.

Il est possible d'exercer un certain contrôle parental sur les appareils, mais c'est souvent «tout ou rien», selon Sébastien Corbeil. Sur les téléphones intelligents achetés avec des forfaits, il est possible pour les parents de bloquer l'accès Internet via le réseau du fournisseur, mais c'est à peu près tout, alors que le combo téléphone standard et service à la carte est naturellement plus restrictif : pas d'Internet, pas de textos illimités...

Selon Jeff Gagnon, du Réseau Éducation-Médias, certains appareils offrent la possibilité de limiter les appels de la progéniture à certains numéros précis. Le 9-1-1 reste accessible en tout temps, même si la carte d'appel est épuisée, prend-il soin de rappeler.

Enfin, la question de la santé reste aussi nébuleuse. Jeff Gagnon appelle à la prudence. Aucune étude n'a démontré hors de tout doute l'innocuité des ondes cellulaires. Le plus simple est de s'abstenir de procurer un appareil à notre enfant, ou encore lui conseiller de l'utiliser avec une oreillette, ce qui éloigne l'appareil de la tête.

Quelques ressources :

> www.educationtextuelle.ca

> www.mobilite.protegeonsnosenfants.ca

> www.webaverti.ca

Moins de culpabilité, plus de conciliation


Publié dans La Presse, 19 septembre 2011

Ainsi travailler, et même travailler beaucoup, lorsque l'on est parent, peut favoriser le bien-être et la réussite de ses enfants, nous dit une nouvelle recherche universitaire. J'aime ce constat qui vient dégonfler le mythe perpétué par les nostalgiques de l'époque présumée bénie des mamans à la maison. Je l'aime surtout parce qu'il vient atténuer le sentiment de culpabilité qui hante trop souvent à tort les mères au travail. Je m'inclus bien sûr ici comme membre en règle de l'association des mères autoculpabilisantes anonymes.

En prenant connaissance des études (L'incidence du travail des parents sur la réussite éducative et le bien-être des enfants. Chercheuse responsable du projet: Sylvie Montreuil, ergonome et professeure au département de relations industrielles de l'Université Laval) menées par des chercheurs de l'Université Laval et de l'Université de Montréal dont faisait état ma collègue Marie-Claude Malboeuf samedi, la maman en moi a d'abord poussé un soupir de soulagement. Le même que lorsque j'ai pris connaissance l'an dernier des résultats d'une enquête montrant que les mères qui travaillent passent, à quelques minutes près, autant de temps de qualité avec leurs enfants que celles qui sont à la maison. Car le temps que les femmes au foyer ont «en plus» n'a en général rien d'un temps libre passé à câliner les enfants. Il est le plus souvent consacré aux tâches ménagères. Toutes les femmes qui ont déjà eu un «congé» de maternité savent que le mot «congé» a quelque chose de trompeur.

La bonne nouvelle, donc, c'est que contrairement à ce que veut le mythe, le fait d'avoir un emploi lorsque l'on est une mère ne met en péril ni le bien-être ni la réussite scolaire des enfants, bien au contraire. C'est même ce que les chercheurs appellent un «facteur de protection» pour les enfants. Les écoliers qui réussissent le mieux sont plus susceptibles d'avoir une mère qui travaille. Et, contrairement à ce que l'on pourrait croire, ceux qui ont moins de problèmes de comportement sont non seulement plus susceptibles d'avoir une mère qui travaille, mais une mère qui travaille... beaucoup (plus de 40 heures par semaine).

Comment l'expliquer? Peut-être par le fait que les mamans qui travaillent de longues heures s'organisent pour atténuer les effets potentiellement négatifs de leur absence de la maison, avancent les chercheurs. Elles deviennent très douées dans l'art de compenser. Moins de temps pour elles-mêmes, plus de temps de qualité avec les enfants durant ce que plusieurs appellent leur «deuxième shift».

Le statut socioéconomique n'est évidemment pas un détail dans l'équation. Qui dit revenu familial élevé dit aussi milieu de vie plus stimulant associé à un meilleur bien-être de l'enfant.

Ces données, somme toute encourageantes pour les familles toujours à la recherche du temps perdu, comportent cependant un revers inquiétant. La recherche ne dit pas: «Négligez vos enfants en travaillant comme des fous, ils ne s'en porteront que mieux.» Elle rappelle ce que notre société préfère oublier: dans certaines conditions, qui sont malheureusement le lot d'un trop grand nombre de salariés, le travail devient un facteur de risque pour les enfants. Ce qui les affecte, ce n'est pas tant l'absence du parent que l'instabilité. Avoir une mère qui se met à travailler le week-end par exemple ou un père qui passe à un horaire de nuit.

Si les conditions de travail des parents sont minables, les enfants en pâtiront, ça va de soi. Si l'horaire de travail est irrégulier et inconciliable avec une vie de famille, comme c'est trop souvent le cas, les enfants en pâtiront aussi. Pensez au casse-tête infernal de ces 30 mères téléphonistes dans un centre d'appel qui reçoivent leur horaire deux jours avant de commencer. La professeure d'ergonomie à la retraite de l'UQAM Karen Messing les a suivies pendant deux semaines dans le cadre d'une étude. Non seulement ces femmes, qui recevaient leur horaire à la dernière minute, ne commençaient jamais leur journée à la même heure, mais, en deux petites semaines, elles ont été forcées de faire 156 tentatives de troc pour échanger leurs heures et 212 tentatives pour ajuster l'horaire de garde de leurs enfants. Résultat: certains enfants ont eu huit gardiens en une semaine! Situation intenable et inacceptable dans une société qui dit se soucier de la conciliation travail-famille et du bien-être des enfants.

«On entend beaucoup le gouvernement parler de conciliation travail-famille. Dans les faits, il n'y a pas grand-chose qui est mis en place», me dit Carole Henry, porte-parole de l'organisme Au bas de l'échelle, qui défend les droits des salariés non syndiqués. Pour faciliter la conciliation travail-famille, l'organisme revendique depuis longtemps une série de mesures qui tombent sous le sens. Est-ce trop demander, par exemple, que les salariés puissent connaître leur horaire au moins une semaine à l'avance pour pouvoir organiser leur vie familiale, comme c'est le cas dans plusieurs provinces canadiennes? Qu'ils aient le droit de refuser les heures supplémentaires une heure après leur horaire de travail habituel? Que cinq des dix journées sans solde prévues par la Loi sur les normes du travail pour responsabilités familiales soient payées, sans quoi bon nombre de travailleurs ne peuvent se les permettre? Que les salariés aient davantage de vacances, comme c'est la norme dans plusieurs pays d'Europe où l'on a le droit à quatre ou cinq semaines de vacances au minimum, plutôt que seulement à deux comme c'est le cas ici?

La réponse va de soi. On ne parle pas ici de caprices des mères débordées. On parle de choix de société. Sur ce, vous m'excuserez. C'est l'heure du «deuxième shift».

8 septembre 2011

Des écoliers victimisés dès la maternelle


Publié dans La Presse, 8 septembre 2011

Par Pascale Breton


Se faire injurier sans cesse. Être constamment exclu d'un groupe. Se faire frapper ou bousculer... Entre la maternelle et la deuxième année du primaire, 1 enfant sur 10 est victime de brimades incessantes.

Une nouvelle recherche publiée hier par l'Institut de la statistique du Québec révèle que les élèves persécutés le sont très tôt dans leur parcours scolaire. Plus tôt que ce que l'on pourrait croire.

«Nous sommes surpris», lance Claudine Giguère, agente de recherche et coauteure du fascicule La victimisation par les pairs de la maternelle à la deuxième année du primaire. «Il ne faut pas attendre avant d'intervenir. Très tôt, les enfants ont besoin d'apprendre à fonctionner ensemble.»

Le fascicule publié hier s'appuie sur les données recueillies par l'Étude longitudinale du développement des enfants du Québec, amorcée en 1997-1998, aux fins de laquelle quelque 2120 enfants font l'objet d'un suivi annuel depuis l'âge de 5 mois. L'objectif est de comprendre ce qui peut mener au succès ou à l'insuccès scolaire, et ce, dès la petite enfance.

Pour ce volet sur les brimades, 1000 enfants de partout au Québec ont répondu au questionnaire, avec l'aide de leurs parents. Ils devaient indiquer s'ils avaient déjà été victimes de brimades.

La moitié des enfants ont affirmé qu'ils en avaient subi de façon modérée entre la maternelle et la deuxième année, tandis que 10% des enfants ont vécu des brimades de façon intense et répétée.

La «victimisation» se définit par des comportements agressifs d'un ou plusieurs enfants vis-à-vis d'un autre. Il peut s'agir de frapper ou bousculer, de briser volontairement un objet, de crier des injures, de faire circuler de fausses rumeurs. Dans certains cas, les brimades prennent la forme d'intimidation ou de taxage.

Parcours scolaire

Pour la suite de leur étude, les chercheurs aimeraient comprendre l'effet de ces gestes sur le parcours scolaire d'un élève, car certains indices laissent croire qu'il pourrait y avoir corrélation. «Il semble que les enfants victimes de persécution aiment moins l'école, note Mme Giguère. Or on sait que, pour réussir à l'école, il faut aimer l'école.»

Les enfants différents sur le plan physique, qui ont un surplus de poids ou un handicap, sont souvent la risée des autres élèves. Mais les enfants qui ont des problèmes de comportement, qui sont hyperactifs ou agressifs, peuvent aussi être l'objet de brimades, démontre l'étude.

Un enfant qui ne sait pas comment se joindre à un groupe, qui entre en communication en frappant les autres ou en prenant le ballon sans permission risque ainsi de susciter la colère des autres enfants, qui répondront par des injures. C'est le début des brimades.

Persécution

Les enfants dont les parents ont recours à des méthodes coercitives, qui s'emportent ou crient après eux risquent aussi d'être victimes de persécution.

«L'enfant est aux prises avec un modèle qu'il imite. Il crie après ses amis - ce qui n'est pas une bonne idée - ou, au contraire, se retire, devient très craintif, ne prend pas sa place dans une cour de récréation», souligne Mme Giguère.

Les brimades ne se passent généralement pas dans la classe, sous les yeux de l'enseignant, mais plutôt dans la cour de récréation, avant ou après les classes. D'où l'importance, à titre de parent, d'ouvrir l'oeil et de permettre à son enfant d'acquérir de bonnes habiletés sociales, presse Mme Giguère.

6 septembre 2011

Les risques de noter les profs


Publié dans La Presse, 6 septembre 2011
Mathieu Perreault, envoyé spécial

(Washington) Lier le salaire des enseignants à leur performance, notamment aux notes de leurs élèves, est une idée de plus en plus populaire aux États-Unis. L'épicentre de ce mouvement se trouve à Washington, où l'embourgeoisement a mené à une véritable révolte contre la piètre qualité des écoles publiques. La Presse s'est rendue dans la capitale américaine pour comprendre la révolution qui, depuis 2007, bouleverse le milieu de l'éducation.

Quand le premier des trois fils de Mary Levy est entré à la Woodrow Wilson High School, il faisait partie d'une petite minorité de Blancs dans une mer de Noirs pauvres. Dix ans plus tard, quand son petit frère a terminé l'école secondaire, les Blancs de la classe moyenne étaient majoritaires.

Ces changements démographiques - l'embourgeoisement des quartiers centraux de Washington - expliquent pourquoi la capitale américaine est devenue l'épicentre du mouvement de la productivité scolaire, où on traque les mauvais enseignants et où les meilleurs sont récompensés par des primes.

«Tout l'ouest de la ville s'est embourgeoisé. Les parents qui ont payé une fortune pour leur appartement s'attendent à ce que leurs enfants reçoivent une éducation de qualité. Ils ont fait pression pour que la commission scolaire soit plus sévère envers les mauvais enseignants.»

Les conséquences de ces demandes ont pris la forme d'une tornade: Michelle Rhee. Un an après avoir été nommée, en 2007, Mme Rhee a congédié quelque 500 enseignants - plus de 10% de l'effectif. Ses instructions aux directeurs d'école: se débarrasser des enseignants qu'ils n'aimaient pas. Pour faire bonne mesure, elle a aussi mis à la porte une trentaine de directeurs.

Durant les trois ans et demi où Mme Rhee a dirigé les écoles de Washington, la «chancelière à 100 milles à l'heure» a dépassé le millier de licenciements, fermé plusieurs écoles et surtout imposé au syndicat des enseignants une évaluation par des «super-professeurs» qui a fait monter à 5% le taux annuel de roulement du corps professoral. En contrepartie, le salaire des enseignants a grimpé de 20% à un maximum de 100 000 $ US, avec des primes annuelles pouvant aller jusqu'à 30 000 $ pour les enseignants qui donnent la meilleure «valeur ajoutée» à leurs élèves.

L'évaluation consiste en une demi-douzaine de séances d'observation par les super-professeurs, auxquelles s'ajoute la moyenne, sur trois ans, des résultats des élèves aux examens nationaux. Les résultats sont pondérés en fonction de la situation socioéconomique des élèves, afin d'éviter que les profs des écoles riches soient favorisés. L'évaluation tient aussi compte du niveau de l'élève en début d'année, pour refléter la «valeur ajoutée» apportée par chaque enseignant.

«Mme Rhee a pris une bonne idée et l'a appliquée de manière trop autoritaire», estime Mark Simons, ancien enseignant de la banlieue de Washington qui s'intéresse depuis une quinzaine d'années au débat sur la performance des profs. «Quand j'étais président de mon syndicat, dans les années 90, nous avons accepté que le processus de congédiement tienne compte d'une évaluation formelle. C'est inévitable, les syndicats devront s'y faire. Mais Rhee a donné l'impression de prendre ses décisions sur un coup de tête. Certaines de ses décisions ont laissé croire qu'elle voulait expulser les élèves noirs des écoles des quartiers blancs. Et il semble que les profs des quartiers aisés sont surreprésentés dans la liste des primes à la performance.»

«À l'avant-plan»

Joints par La Presse, la commission scolaire et Students First, employeur actuel de Mme Rhee, nous ont dirigé vers les quatre fondations privées qui financent les primes à la performance.

«Washington est à l'avant-plan de la réforme du salaire des enseignants pour qu'il tienne compte de la performance», explique Erica Lepping, directrice des communications de la fondation californienne Broad, qui subventionne les primes à la performance introduites à Washington par Mme Rhee. «Les bons enseignants peuvent maintenant atteindre en quelques années un salaire qu'ils n'obtenaient qu'après des décennies quand on le liait à l'ancienneté. Ça rend la profession beaucoup plus attrayante pour les meilleurs étudiants universitaires. Et la possibilité de perdre son travail si on n'est pas performant est un aiguillon nécessaire. Ce n'est pas normal que le taux d'attrition des enseignants ne soit que de 0,5%. Dans la plupart des autres domaines comparables, comme le droit ou la comptabilité, les entreprises renouvellent de 5% à 8% de leur personnel chaque année.»

Est-il vrai que les primes ont été surtout attribuées à des profs d'écoles riches? «Aucun système d'évaluation n'est parfait, dit Mme Lepping. Plus on aura de données, plus on sera à même de modifier le nôtre pour qu'il reflète nos objectifs.»

Le président du syndicat des enseignants, Nathan Saunders, a quant à lui conseillé à ses membres d'accepter les primes à la performance tout en indiquant qu'ils ne renonçaient pas à leurs protections syndicales. «Selon notre analyse juridique, le nouveau système d'évaluation ne met pas en danger la sécurité d'emploi, quoi qu'en dise l'administration, dit M. Saunders en entrevue dans ses bureaux de K Street. S'ils veulent payer davantage certains enseignants, grand bien leur fasse. Mais nous nous opposerons en cour à toute opposition du système d'évaluation pour un congédiement.»

Le syndicat, qui a réussi à faire annuler certains congédiements décidés par Mme Rhee sur la base de points de procédure, ne s'est pas opposé à ce que le bras droit de Mme Rhee, Kaya Henderson, lui succède comme chancelière, même si elle a annoncé qu'elle poursuivrait dans la même voie.

La controverse a déchiré le milieu de l'éducation. «On entend même parler de batailles entre enseignants pour la formation des classes, dit Mark Simon. Chacun veut avoir les meilleurs élèves pour augmenter ses chances d'avoir une prime.»

* * *

Une tendance nationale aux États-Unis

Il n'y a pas qu'à Washington que l'on souhaite lier le salaire des enseignants à leur performance. De nombreux gouverneurs républicains, notamment en Floride et au New Jersey, en ont fait leur cheval de bataille au cours de la dernière année, dans le cadre d'une campagne populiste contre les privilèges des fonctionnaires. Mais il s'agit en fait d'un plan bipartite, l'administration Obama ayant lancé au début de l'année 2010 un programme de 4,35 milliards de dollars, Race the Top, qui financera les primes à la performance dans une quinzaine d'États, notamment en Louisiane, en Géorgie, en Oklahoma, au Colorado et au Minnesota. L'ex-chef de cabinet de Barack Obama, Rahm Emmanuel, qui vient d'être élu maire de Chicago, a adopté un programme similaire peu après son élection.

2 septembre 2011

Les coûts de gestion grimpent plus vite que ceux de l'enseignement

Publié dans La Presse, 2 septembre 2011

Philippe Teisceira-Lessard
La Presse


Malgré les critiques constantes et les promesses de modération, la proportion d'argent public investie dans la gestion des écoles a continué de croître plus rapidement que les fonds injectés dans les services aux élèves depuis 2005, selon de nouvelles données du ministère de l'Éducation.

Le ratio de cadres par 1000 élèves a aussi augmenté plus rapidement que le ratio d'enseignants sur la même période.

Pour le porte-parole en matière d'éducation de l'Action démocratique du Québec (ADQ), une formation politique qui a fait de la suppression des commissions scolaires un cheval de bataille, ces données sont inacceptables.

En entrevue téléphonique avec La Presse Canadienne, François Bonnardel a fait valoir que les écoles devraient avoir davantage de pouvoirs, afin d'économiser des fonds et d'adapter le contenu des cours à la réalité des élèves.

«C'est extrêmement décevant de voir le constat de ce rapport qui démontre qu'on se dirige exactement vers la même situation déplorable que dans le secteur de la santé, où on a presque aujourd'hui autant de postes administratifs que de services directs aux patients», a-t-il plaidé.

Selon l'ADQ, les libéraux de Jean Charest ont totalement échoué à limiter l'expansion des administrations scolaires.

«C'est un échec de la part du gouvernement de voir qu'on continue de grossir un organigramme dans le système d'éducation», a accusé François Bonnardel.

«Les solutions, il y en a. Premièrement, abolir les commissions scolaires, mais donner aussi directement les services, les sous aux enseignants, donner plus d'autonomie aux directions d'écoles», a-t-il précisé.

De 2004-2005 à 2008-2009, les dernières données disponibles auprès du ministère, les fonds dirigés vers les dépenses administratives pour chaque élève ont grimpé de 29 pour cent. L'enseignement, lui, a vu son enveloppe augmenter de 21 pour cent par élève.

En 2008-2009, chaque élève québécois coûtait 517 $ en frais administratifs au réseau. En 2004-2005, ce montant se fixait plutôt à 402 $.

Le ratio de cadres par 1000 élèves dans le réseau a pour sa part augmenté de 9,6 pour cent, contre une augmentation de neuf pour cent pour le ratio d'enseignants par 1000 élèves.

Selon Josée Bouchard, présidente de la Fédération des commissions scolaires du Québec, ces augmentations ne sont pas inexplicables.

«Dans les dernières années, on nous a passé vraiment de grosses commandes», s'est-elle défendue, en citant la vérification des antécédents criminels du personnel, la modification de la comptabilité et la création d'un poste de protecteur de l'élève.

Mme Bouchard estime que les commissions scolaires ont beaucoup de pain sur la planche. «C'est sûr que ça prend des personnes pour faire ça.»

Josée Bouchard admet tout de même que l'administration qui supporte le système d'éducation québécois est devenue très lourde et coûte cher aux contribuables.

«Il y a trop de bureaucratie. On veut vraiment s'attaquer à ça de plein pied», a-t-elle fait valoir.

Par ailleurs, le rapport du ministère de l'Éducation révèle aussi que le nombre d'élèves est en diminution constante dans le réseau des commissions scolaires.

En 2004-2005, 1 065 476 élèves s'assoyaient chaque jour sur les bancs d'école, alors que 995 773 élèves faisaient de même en 2008-2009, les dernières données disponibles. Il s'agit d'une diminution de 6,5 pour cent de l'effectif scolaire.

Le secteur primaire s'est particulièrement amaigri, perdant 63 097 élèves en cinq ans.

1 septembre 2011

Frais exigés pour du matériel scolaire - Les parents se partageront quelque 500 000 $

Publié dans Le Devoir, 1er septembre 2011

L'entente à l'amiable, dans le cadre du recours collectif relatif aux frais exigés des parents pour le matériel scolaire, a été approuvée par une juge de la Cour supérieure, Carole Julien. Elle oblige la commission scolaire Grandes-Seigneuries à verser un peu plus d'un demi-million de dollars à un groupe de parents demandeurs représentés par Luc-Pierre Laferrière, ce qui leur fait une indemnité d'environ 30 à 34 $ par enfant, selon la liste des élèves inscrits à la commission scolaire le 30 septembre 2011. Ils recevront un chèque ou un crédit sur les frais annuels qu'ils ont normalement à payer.Rappelons que M. Laferrière, au nom des demandeurs, avait reproché à la commission scolaire d'avoir fait payer aux parents des ouvrages comme des grammaires et des romans, ce qui, selon lui, n'était pas conforme à la Loi sur l'instruction publique. Celle-ci stipule que tout résidant du Québec a droit à la gratuité des services éducatifs et que ce droit couvre, entre autres choses, les manuels scolaires et le matériel didactique, soit des documents dans lesquels «l'élève écrit, dessine ou découpe».

Les grammaires et dictionnaires étaient considérés comme «facultatifs» sur la liste approuvée par la commission scolaire, mais la présidente, Marie-Louise Kerneïs, assure qu'ils ont été retirés de la liste des effets à faire acheter. Quant au roman, qui a figuré pendant un an sur cette même liste par suite d'une décision de la commission scolaire après moult consultations, il a aussi été retiré. «On a été puriste et on avait finalement décidé qu'un roman n'était pas un cahier d'exercices. Mais il y a eu une dérogation d'une année pendant l'implantation de la nouvelle politique», a expliqué Mme Kerneïs. Elle a tenu à rappeler que la commission scolaire «n'a pas fait d'économies avec ça».

Au moment de la conclusion de l'entente, dont le montant de l'indemnité était loin des quatre millions demandés initialement, M. Laferrière s'était néanmoins montré satisfait que la commission scolaire reconnaisse ses torts. Il s'était également réjoui du fait que d'autres commissions scolaires, ailleurs au Québec, ont elles-mêmes déjà corrigé leur facturation aux parents.