21 décembre 2011

Les pères veulent des fils, les mères … des filles!

Publié sur La mère blogue

Les pères veulent des fils, les mères … des filles!

On croyait que les préférences sexuelles en termes de bébés étaient chose du passé. Du moins dans le monde occidental. Fini le temps où l’on voulait des fils robustes, pour travailler sur la ferme? Pas tout à fait. Une nouvelle étude confirme ce que plusieurs ont peut-être remarqué depuis longtemps: à choisir, les gars préfèreraient avoir des fils. Et les filles? Des filles!

C’est du moins ce qui ressort clairement d’une enquête canadienne réalisée à l’université Queen’s, publiée dans le Open Anthropology Journal. Après avoir interrogé plus de 1000 répondants, les chercheurs ont noté une “préférence significative”, à la fois chez les hommes, pour les garçons, et chez les femmes, pour les filles.

Selon Lonnie Aarssen, professeur de biologie et auteur principal de l’étude, cette préférence marquée s’expliquerait par le besoin intrinsèque (et, si je peux ajouter, peut-être parfois inconscient), de laisser sa trace dans le monde.

Qu’en pensez-vous? Vous reconnaissez-vous? Ou … pas du tout?

14 décembre 2011

Nouveauté pour le réseau scolaire public

Publié sur le site de la FCPQ
par le Ministère de l’Éducation, du Loisir et du Sport

Accessibilité des technologies de l’information et de la communication pour les élèves présentant des besoins particuliers

Certains élèves handicapés ou en difficulté d’adaptation ou d’apprentissage, vivent des contraintes importantes limitant leur participation aux activités éducatives à l’école et à la maison. Pour les aider, le recours à une aide technologique peut s’avérer nécessaire. Cette aide permet de pallier les limitations ou de les réduire de façon substantielle.

Auparavant, les parents dont l’enfant présentait des besoins particuliers limitant ses activités d’apprentissage à la maison devaient adresser une demande à l’Aide financière aux études en vue d’obtenir les ressources technologiques et matérielles nécessaires à la poursuite des études à la maison. Depuis l’automne 2011, cette aide est disponible par l’entremise des commissions scolaires qui mettent à la disposition de ces élèves l’aide technologique appropriée à leurs besoins éducatifs. Le matériel est maintenant accessible dans le cadre du parcours scolaire et son utilisation est réévaluée périodiquement en fonction de l’évolution des besoins et capacités de l’élève, et ce, tant qu’il fréquente une école publique.

Ce changement s’explique par la volonté d’offrir aux élèves une aide coordonnée et une meilleure continuité entre le soutien offert à l’école et le travail à la maison. Il s’agit d’un « guichet unique » en matière de services, réduisant le nombre de démarches à effectuer par l’élève et ses parents. Ainsi, ces derniers n’ont plus à acheminer de demande à l’Aide financière aux études, puisque l’aide technologique requise est attribuée à ces élèves par l’entremise du plan d’intervention réalisé en milieu scolaire.

Ce changement comporte plusieurs avantages, dont les suivants :
il évite aux parents les dépenses reliées à l’évaluation de leur enfant dans le secteur privé, le cas échéant;
il confirme le rôle central du plan d’intervention dans la définition des besoins particuliers de l’élève;
il permet d’harmoniser les interventions du Ministère auprès des élèves du préscolaire, du primaire et du secondaire relativement aux critères d’admissibilité, aux définitions des handicaps reconnus et au matériel couvert;
il permet de diminuer la pression sur le réseau de la santé et des services sociaux, puisque des diagnostics ne sont plus nécessaires pour obtenir l’aide technologique requise;
il rend la réponse aux besoins particuliers plus cohérente, en faisant en sorte que les besoins à l’école et à la maison soient couverts, ce qui permet une meilleure utilisation des fonds publics.

Mais surtout, ce changement comporte l’avantage de répondre le plus adéquatement possible aux besoins particuliers de ces jeunes en facilitant leur apprentissage scolaire.

Les enfants, le web, et nous

Publié par La mère blogue, 14 décembre 2011


Question: diriez-vous que l’Internet est une menace, en terme d’exploitation sexuelle, pour vos enfants?

Si oui: faites-vous quelque chose pour les protéger?

Je ne sais pas si vous êtes comme la majorité des parents sondés par la firme Cefrio, mais apparemment, nous ne faisons pas grand chose pour sensibiliser nos enfants aux risques associés au Web.

Ainsi, d’après le tout premier sondage réalisé auprès de parents québécois (d’enfants de 3-12 ans), (je vous en parle plus longuement demain dans La Presse) sur leurs perceptions – quant à l’usage que font leurs enfants d’Internet, des risques, et surtout des mesures prises pour les protéger – , 80% affirment qu’Internet est une menace. Pourtant, paradoxalement, 50% ne discutent même pas des risques en question avec leurs enfants. Pire: 75% n’utilisent même pas de contrôle parental.

Pourtant, il est essentiel d’agir, concluent les experts présents lors du dévoilement du sondage (cyberaide.ca recense 700 signalements par mois de cas d’exploitation sexuelle sur Internet!)

Et ça n’est pas là une phobie purement québécoise. Aujourd’hui même, l’Unicef lance aussi sensiblement le même message aux parents: il est temps de sensibiliser les jeunes, et surtout de les outiller, pour mieux les protéger.

Alors je vous pose la question: entre les jeux en ligne, les réseaux sociaux, les textos, la webcam et les portables, on commence par où?

Vous, que faites-vous, concrètement, pour protéger vos enfants?

12 décembre 2011

CPR-Centre - Procès-verbal - 12 décembre 2011

Procès-verbal de la réunion générale du 12 décembre 2011 

1. Ouverture de la réunion et mot de bienvenue. Lynda Laurencelle, la présidente souhaite la bienvenue à tous. L’ouverture de la réunion débute à 19h35.

2. Adoption de l’ordre du jour.
1. Mot de bienvenue
2. Adoption de l’ordre du jour
3. Présentation du « bulletin unique » par Hélène Fontaine, conseillère pédagogique au réseau Centre
4. Adoption du procès-verbal du 14 novembre 2011 et suivis
5. Adoption du rapport annuel 2010-2011 du CPR-Centre
6. Mot de M. Maurice Lachance, directeur du réseau Centre
6.1 Information sur les calendriers scolaires 2012-2013, 2013-2014 et 2014-2015
6.2 Information sur les nouveaux critères proposés à la politique d’admission
PAUSE SANTÉ - BUFFET DE NOËL
7. Mot de la présidente du CPR-Centre, Lynda Laurencelle
7.1 Consultation sur les calendriers scolaires
7.2 Consultation sur la politique d’admission de la CSDM
7.3 Correspondance (conférence pour parents : samedi 21 janvier 2012)
7.4 Information du Comité central des parents
7.5 Fédération des comités de parents du Québec
8. M. Mark Hird représentant (école Georges-Vanier) veut des informations concernant la location des salles dans les écoles
9. Tour de table (si le temps le permet)
10. Avis de proposition
11. Divers
12. Parole aux observateurs
13. Levée de la réunion
L’adoption de l’ordre du jour est :

Proposée par Mme Guylène Dhormes
Appuyée par M. Claude-Sébastien Jean
Adoptée à l’unanimité.

3. Présentation du « bulletin unique » par Hélène Fontaine, conseillère pédagogique au réseau Centre
Pour prendre le pouls des interrogations des parents par rapport au nouveau bulletin, Mme Fontaine demande qu’on lui formule des questions auxquelles elle tentera de répondre au fur et à mesure de sa présentation.

· Elle explique la pondération des compétences.

· Dans le bulletin national unique, le résultat final disciplinaire de l’année se calcule verticalement en tenant compte de la pondération de chaque compétence.

· Les épreuves ministérielles sont de 2 types : 1-épreuves obligatoires, 20% du résultat final (primaire et 1er cycle du secondaire), 2- épreuves uniques, 50% du résultat (4e et 5e secondaire).

· Des exemples d’instruments d’évaluation sont donnés.

· Voici des questions à poser à l’enseignant pour mieux comprendre le résultat disciplinaire :

- Quelles sont les compétences évaluées à chaque bulletin ?

- Quelle est la valeur de chaque compétence dans le résultat disciplinaire final ?

- Quels sont les travaux et examens qui ont servi à constituer le résultat inscrit au bulletin ?

- Quelles sont les forces ou les difficultés de mon enfant ?

- Mon enfant aura-t-il un examen ministériel à la fin de l’année ?

En terminant, Mme Fontaine suggère fortement aux parents d’aller sur le site du MELS pour prendre connaissance du document « la progression des apprentissages ». C’est un très bon outil pour suivre l’évolution de son enfant.

4. Adoption du procès-verbal du 14 novembre 2011
L’adoption du procè-verbal du 14 novembre 2011 est

Proposée par Éric Fortin
Appuyée par Mouloud Madi
Adoptée à l’unanimité

5. Adoption du rapport annuel 2010-2011 du CPR-Centre
L’adoption du rapport annuel 2010-2011 est :

Proposée par Claude-Sébastien Jean
Appuyée par Anne Gillespie
Adoptée à l’unanimité

6. Mot de Maurice Lachance, directeur du réseau Centre
6.1 Information sur les calendriers scolaires 2012-2013, 2013-2014 et 2014-2015.
M. Lachance explique qu’il y a plusieurs facteurs qui entre en ligne de comptes pour élaborer le calendrier scolaire. Il faut tenir compte des lois sur les normes du travail et sur la fête nationale (jours fériés), des conventions collectives, des dates des vacances de la construction, des journées pédagogiques (Il y en a 20 dont 8 fixées par la CSDM (3 à la rentrée, 3 à la fin de l’année et 2 thématiques en cours d’année), 9 fixées par l’équipe-école (au moins une après le 1er avril) et 3 fixées par la direction de l’école (au moins une après le 1er avril).

6.2 Information sur les nouveaux critères proposés à la politique d’admission.
M. Lachance donne des informations sur le mode d’inscription des élèves. Ils peuvent être inscrits dans leur école de quartier ou dans une autre école de la CSDM en libre-choix. Il peut arriver que certaines écoles deviennent en surpopulation, il faut donc déplacer des élèves. Pour déplacer des élèves dans une autre école, les décideurs se basent sur les critères contenus dans la politique d’admission de la CSDM.

Pour éviter qu’un phénomène que l’on observe depuis quelques années (des files d’attente depuis les petites heures du matin devant certaines écoles, le premier jour d’inscription) prenne de l’ampleur, la CSDM propose de nouveaux critères d’admission, entre autres, le tirage au sort, au lieu de l’inscription chronologique.

En ce qui concerne le critère de la proximité géographique, quelques parents s’interrogent sur la façon dont la CSDM va s’y prendre pour calculer les distances (à vol d’oiseau ? en tenant compte de certaines barrières géographiques ? Qu’arrive-t-il des élèves qui habitent un même bloc à appartements ? )

7. Mot de la présidente du CPR-Centre
7.1 Consultation sur les calendriers scolaires
RÉSOLUTION SUR LE CALENDRIER SCOLAIRE 2012-2013, 2013-2014, 2014-2015

CONSIDÉRANT les dispositions de l’entente locale CSDM-Alliance qui consiste à permettre l’adoption des calendriers scolaires pour les trois prochaines années scolaires.

CONSIDÉRANT les dispositions contenues dans les calendriers scolaires de la formation générale des jeunes, à savoir qu’en cas d’annulation des cours pour intempérie ou autre situation particulière :

· Au 1er évènement : le 25 juin devient jour de classe · Au 2e évènement : une des journées pédagogiques (9) placées par l’équipe-école, après le 1er avril, devient jour de classe · Au 3e évènement : une des journées pédagogiques (3) placées par la direction de l’école, après le 1er avril, devient jour de classe.

Il est PROPOSÉ par le comité de parents du Réseau Centre :
· Qu’au 1er évènement, il n’y ait pas de jour de récupération de classe après le 24 juin.

Commentaires: N'approuve pas du tout que la première journée de reprise en cas de tempête soit le 25 juin. Elle n'est d'aucune utilité. Ils préfèreraient que la journée ne soit pas du tout reprise dans ce cas là.

· Qu’au 2er évènement : une des journées pédagogiques (9) placées par l’équipeécole, après le 1er avril, devient jour de classe

· Qu’au 3e évènement : une des journées pédagogiques (3) placées par la direction de l’école, après le 1er avril, devient jour de classe.

· De demander au Comité central des parents de la CSDM de faire les représentations en ce sens au Conseil des commissaires de la CSDM.
D’adopter, tel qu’amendé ci-dessus, les calendriers scolaires 2012-2013, 2013-2014 et 2014-2015
Proposé par Mme Lynda Laurencelle Appuyé par M. Claude-Sébastien Jean
Adopté à l’unanimité

7.2 Consultation sur la politique d’admission de la CSDM
Tableau de consignation des suggestions, propositions et commentaires du comité central de parents et des CPR aux propositions de nouveaux critères de sélection en cas de surpopulation.

Éléments de consultations

Suggestions, propositions et commentaires
Proximité géographique pour les élèves du territoire
Les délégués sont en accord avec la proximité géographique pour les écoles de quartier.
Commentaires et questionnements:
Comment les écoles procéderont quand il restera qu'une place et que deux enfants habitant le même bloc appartement se présenteront???? S’assurer que l'enfant déplacé de l'école, parce qu'il ne fait pas partie du territoire ou parce qu'il est le plus éloigné, que l'autre école ne soit pas plus loin.

Ordonnancement par tirage au sort pour les élèves en libre-choix

2- Les délégués sont en accord pour le tirage au sort pour le libre choix. Commentaires: Que le processus de tirage soit décidé par les membres du CÉ et qu'il soit inscrit au PV et dans les règles de l'école. Que les parents des écoles bassins reçoivent l’information quand au procédé. Que les personnes présentes lors du tirage représentent le personnel, la direction et au moins deux parents du CÉ. Nous voulons de la transparence.

Gestion centralisée des demandes d’inscriptions

En accord

Demandes d’inscriptions en ligne (WEB)

En accord s’il est bien associé à la possibilité d’inscrire l’enfant directement à l’école.
Question : Est-ce que ces formulaires seraient envoyés à l’école choisie? Quel serait le % d’erreur quant au classement de l’élève par la proximité??? Ne serait-ce pas mieux que l’école reçoive ces formulaires d’inscription???

Autres éléments à considérer



7.3 Correspondance (conférence pour parents)
Le samedi 21 janvier 2012, de 9h à 11h30 Thème : « Les devoirs et les leçons » Conférencier : M. Robert Darche À l’auditorium de l’école Louis-Riel, 5850, av. de Carignan, Montréal, H1M 2V4

7.4 Information du Comité central des parents
L’info-parents de décembre 2011 est sorti. Il donne un aperçu des différents paliers de la structure parentale et comment les parents peuvent s’y impliquer.

7.5 Fédération des comités de parents du Québec (FCPQ)
La FCPQ se penche actuellement sur le nouveau programme d’enseignement de l’anglais intensif en 6e année qui sera mis en place dans toutes les écoles du Québec.

La FCPQ veut faire un guide sur la mise en place de ce nouveau programme.

À la CSDM, un comité sera aussi formé pour se pencher sur ce dossier.

8. M. Mark Hird représentant (école Georges-Vanier) veut des informations concernant la location des salles dans les écoles

Étant donné que M. Hird n’est pas présent, ce point est reporté à la rencontre du mois de janvier.

9. Avis de proposition

Aucun avis n’est déposé.

10. Divers
Pas de point soulevé

11. Parole aux observateurs
Mme Anne Allaire, qui est présidente du CÉ de l’école Père-Marquette, annonce qu’il y aura un conventum des anciens de cette école secondaire pour fêter ses 40 ans d’existence. La rencontre se tiendra le 21 avril 2012, le prix d’entrée est de 20$ par personne. Les conjoints des anciens sont les bienvenus aussi.

12. Levée de l’assemblée
La levée de l’assemblée est proposée à 22h25 Proposée par Lynda Laurencelle Adoptée à l’unanimité

Appuyée par Éric Fortin

Lettre du commissaire (no 523 - 11 décembre 2011)

Chers amis bonsoir,

Tout de go, je vous informe que cette lettre est la dernière de l’année 2011. Je me permets quelques semaines sans vous écrire; je vous reviendrai le dimanche 15 janvier 2012.

Je veux commencer ce soir en rendant hommage à une de mes lectrices les plus assidues. Cette dame, qui a d’ailleurs travaillé en éducation, a cinq enfants, 13 petits-enfants et 11 arrière petits-enfants (un 12è est en chemin). Cette dame, madame Suzanne Legault, aura 86 ans dans deux jours. Je la connais depuis 40 ans. Bonne Fête belle-maman!

Les trois premiers sujets que j’aborde ce soir sont en rapport avec le phénomène de l’intimidation… et à certains moments, je joue à l’éditorialiste.

L’intimidation : et si c’était de la faute des adultes
Plusieurs parmi vous ont été surpris de mon silence face à un événement qui a perturbé le Québec : le suicide de la jeune Marjorie Raymond. Je n’étais tout simplement pas prêt à en parler. J’en parle abondamment ce soir.

Chacun d’entre nous avait raison d’exprimer sa sympathie à la famille qui souffre; j’imagine la douleur que j’aurais si une de mes filles décédait… je ne crois pas que je trouverais la force de continuer de vivre.

Ce très douloureux événement doit amener tous les adultes à s’interroger sur leurs propres valeurs. Se peut-il que nous ayons créé un monde qui nous amène à identifier des faibles, des « loosers », des marginaux… à les identifier, à les exhiber… et à nous réjouir de leur sort! Que sont les téléréalités sinon cela?

Je joins à cette lettre un éditorial de Mme Marie-Andrée Chouinard du Devoir. Mme Chouinard établit un rapport entre l’intimidation de certains et « ces séries-concours à l’américaine mariant une belle et un laid, montrant des obèses dans une course contre les calories, un danseur en herbe se ridiculisant devant le jury, ou des star académiciennes perdant la voix devant des juges impitoyables, ne sont-elles pas toutes nourries par une méchanceté sourde destinée à faire rire la galerie ? L’auditoire en redemande ».

Certes, cela n’explique pas tout. Quand j’étais au secondaire, dans les années 1960, j’ai moi-même été victime d’intimidation et il n’y avait pas ces téléréalités. Mais disons que la culture du mépris qu’on développe sur les ondes légitimise et valorise certains comportements.

L’intimidation : Jasmin Roy et Guy-A Lepage
La semaine dernière, je vous ai fait parvenir ma lettre hebdomadaire avant l’émission Tout le monde en parle où il a été question d’intimidation. Je veux revenir sur certains des propos tenus à cette émission.

Trois jeunes, victimes d’intimidation, ont témoigné de leur expérience. Ce qui est arrivé à ces trois jeunes est tout à fait inacceptable, intolérable. Cela ne devrait jamais se passer, jamais, et surtout pas dans le réseau scolaire auquel les parents confient leur enfant, postulant que l’enfant y sera en sécurité. Jamais, jamais, jamais.

Cela dit, force nous est de constater que M. Lepage et M. Jasmin Roy, celui qui a créé l’excellente Fondation, ont insinué des choses… et, ce faisant, ont commis une erreur. Ils ont présenté le phénomène de l’intimidation, non seulement comme une réalité intolérable, ce qui est juste, mais surtout comme un phénomène généralisé auquel participe indistinctement l’ensemble des jeunes. Jamais dans les propos qu’ils ont tenus n’ont-ils laissé entendre que l’immense majorité des adolescents sont bien élevés, polis, qu’ils adhèrent à des valeurs de justice sociale. Je rappelle que ces adolescents, ce sont vos enfants et les miens, ceux que nous avons bien élevés; c’est eux qui sont à l’école primaire et à l’école secondaire. Le manque de nuances dans les propos de M. Lepage et de M. Roy rend mal compte de la réalité des adolescents, rend mal compte de la qualité de l’éducation des parents.

Sur un sujet aussi douloureux, je me serais attendu à ce que ces deux hommes s’en tiennent à de plus hautes exigences de rigueur; j’ai l’impression qu’on a accordé plus d’importance au spectacle médiatique et cela est si malheureux.

Attention! Je ne suis pas en train de mettre en cause la Fondation créée par M. Roy ni d’ailleurs l’action qu’il mène pour que l’école secondaire soit un milieu plus accueillant. Je ne traite ici que des propos qu’il a tenus ce soir-là à cette émission-là.

Cela dit, un dernier mot sur ces trois jeunes qui se sont exprimés : Quelle tristesse pour ce qu’ils ont vécu! Quelle admiration je leur voue pour le courage de leur témoignage!

L’intimidation, merci de m’en parler.
Dans la foulée de la couverture médiatique sur ce phénomène, deux d’entre vous ont communiqué avec moi au sujet de leur enfant victime d’intimidation. Je remercie ces deux parents pour la confiance qu’ils m’ont témoignée en me communiquant cela. J’ai espoir que les interventions que j’ai faites permettront de régler le problème très rapidement.

J’ignore si d’autres situations d’intimidation se vivent dans vos familles. Si c’est le cas, il faut faire ce que le jeune homme à l’émission Tout le monde en parle a dit : « en parler ». À qui? D’abord à la direction de l’école. En parler signifie qu’il faut nommer les individus en cause. En parler implique qu’il faut laisser à l’école le temps de vérifier certaines choses et d’intervenir stratégiquement. Si votre intervention auprès de la direction ne vous satisfait pas, je vous invite alors à communiquer avec moi.
Soirée de Noël de La Maisonnée
C’est le 16 décembre que La Maisonnée recevra quelques centaines de familles pour sa fête de Noël : repas, animation, spectacles… et bien sûr des cadeaux pour les enfants. L’événement se déroulera au centre communautaire Lajeunesse

Comité des lève-tôt
C’est mardi que se réunira le comité des lève-tôt. La réunion se tiendra dès 8 h à la succursale Saint-Arsène de la Caisse De Lorimier.

La Guignolée dans La Petite-Patrie
Il y a deux semaines, 288 bénévoles ont frappé aux portes pour recueillir dons et argent pour le Magasin-Partage de La Petite-Patrie. On ne peut pas à ce jour faire le bilan des denrées recueillies, mais on sait combien on a ramassé d’argent : 8 086,80 $! Vraiment bien.

Budget du commissaire
Ce sujet que j’ai abordé la semaine dernière a suscité de nombreuses questions. J’y réponds succinctement. La somme dont je dispose doit servir exclusivement à des projets conçus par les OPP et les CE, aucunement les organismes communautaires, même pas ceux qui s’adressent aux jeunes et aux enfants. La direction de l’école sait comment gérer ce programme : initiative de l’OPP ou, s’il n’y a pas d’OPP, du CE, approbation par le CE, lettre signée par la présidence de l’OPP, du CE et de la direction de l’école.

Recherchons des enseignants retraités
Le CLIPP, un organisme œuvrant dans 13 écoles, recherche des enseignants retraités pour un projet d’intervention dans des classes de maternelle (éveil à la lecture, développement de la motricité, communication verbale, etc.). Ce projet débutera en janvier dans quatre écoles de Villeray. Les personnes intéressées doivent être disponibles une journée ou deux demi-journées par semaine et le salaire est de 20$ de l’heure. Pour soumettre sa candidature ou pour obtenir de l’information, veuillez communiquer avec madame Mireille Viguier au (514) 278-0281 ou par courriel à clipp-devoirs@videotron.ca . De plus, pour ceux et celles qui désirent faire du bénévolat, il y a une possibilité d’implication dans d’autres activités de l’organisme dans les écoles des quartiers Villeray et Petite-Patrie.

Logement à louer
Un parent, propriétaire d'un triplex sur la rue de Normanville, tout près de Jean-Talon, a un de ses logements à louer présentement. Il s'agit d'un 3 1/2 à 475$ par mois, libre immédiatement. On appelle Brigitte au 514-948-3937.

Joyeux Noël
Pour le chrétien que je suis et les membres de ma communauté de foi, le 25 décembre est l’occasion de célébrer le mystère de la naissance de Jésus, Fils de Dieu, Notre Seigneur. Cette naissance nous accorde à tous et chacun un statut très particulier ; nous jouissons de la dignité de Fils de Dieu. Telle est la grandeur de l’événement que les chrétiens célèbrent le 25 décembre.

Cette fête, d’abord chrétienne, a grandement été transformée. Les propriétaires de commerces pour enfants notamment en savent quelque chose! Par ailleurs, la fête de Noël est devenue l’occasion de rassemblements familiaux. Dans une période d’horaires variés et de calendriers bousculants, il est heureux de se donner ainsi des moments de vie familiaux. Il faut prendre le temps de vivre en famille.

À tous je souhaite un Joyeux Noël et de très bons moments en famille.


Voilà pour cette semaine.

Des questions ? Des commentaires ? Écrivez-moi

Embrassez vos enfants pour moi

À l’an prochain

Kenneth

Projet de loi 21 - Médicaliser l'école: le risque existe bel et bien

Publié dans Le Devoir, 12 décembre 2011

Par Julien Prud'homme - Historien des professions de santé, professeur associé au Centre interuniversitaire de recherche sur la science et la technologie de l'UQAM 12 décembre 2011


L’identification du «trouble mental» chez les élèves ouvrira un vaste marché privé de l’évaluation médicalisée, qui mettra le réseau scolaire à la remorque d’une redéfinition des besoins de l’enfant.

Des débats techniques ennuyeux peuvent dissimuler de graves choix de société. Depuis 2002, l'Office des professions du Québec pilote par à-coups le difficile dossier de la réforme des «actes professionnels» dans le secteur de la santé. L'enjeu est de taille: déterminer qui fait quoi en santé. Quel rôle, quels pouvoirs pour les médecins, les infirmières, les psychologues, etc., avec tout ce que cela comporte de complexité et de luttes corporatistes. Malgré les obstacles, l'Office s'en tire plutôt bien... jusqu'ici. Ces jours-ci, il s'attire le mécontentement d'une vaste coalition d'acteurs de l'éducation, qui refusent que l'on étende aux enfants du milieu scolaire les manières de faire de la santé. Pourquoi?

L'Assemblée nationale a adopté en 2009 le projet de loi 21, qui constitue la dernière tranche de cette vaste réforme et doit réguler le partage des tâches dans le domaine de la santé mentale et des relations humaines. Pour être pleinement mise en oeuvre, cette loi attend la parution d'un guide d'interprétation, dont une version quasi finale circule sous le manteau depuis peu. Or, ce guide prévoit que les troubles d'apprentissage des enfants d'âge scolaire seront considérés comme des «troubles mentaux» et que, à ce titre, leur évaluation passera des mains du monde scolaire à celles de professionnels qui, comme les psychologues, avaient la chance d'être conviés à des tables de négociation consacrées à la santé.

Contrairement à ce qu'ont récemment suggéré l'Office des professions et l'Ordre des psychologues, qui met tout son poids dans la bataille, ce glissement des problèmes scolaires vers la santé est une rupture importante, et elle ne va pas de soi. Cette rupture fait bel et bien craindre une médicalisation de l'école et de ses élèves, ainsi qu'une privatisation partielle menant à une perte de contrôle de l'évaluation des besoins des enfants.


Marché privé ouvert

Réserver l'évaluation des élèves à des thérapeutes de la santé, sous le label de «trouble mental» et dans le cadre d'une loi sur la santé mentale, accélérera la tendance à la médicalisation de l'enfance. «Médicaliser» signifie interpréter de plus en plus de problèmes, de plus en plus de cas, comme une maladie, d'origine individuelle et dont la solution passe par l'étiquetage et la thérapie; cela signifie aussi négliger toute autre interprétation du problème, pédagogique ou socioéconomique. Le guide de l'Office promeut d'ailleurs l'emploi d'un outil psychiatrique de classification, le DSM, jusqu'ici peu utilisé en matière scolaire au Québec, mais dont l'effet «médicalisant» est déjà largement documenté.

Le guide se félicite aussi de voir se multiplier les acteurs de la santé aptes à étiqueter les enfants pour devenir la «voie d'accès» aux services scolaires. Il est pourtant rare que des ordres professionnels applaudissent à une multiplication brutale et tous azimuts des praticiens autorisés, comme si c'était un gage de qualité. Dans les faits, l'autorité d'étiqueter les élèves reviendra souvent à des thérapeutes, notamment en cabinet privé, qui ont peu à voir avec l'école et dont les visées, toujours honorables, ne sont pas pédagogiques.

Désormais accessible à des milliers de nouveaux thérapeutes, l'identification du «trouble mental» chez les élèves ouvrira un vaste marché privé de l'évaluation médicalisée, qui mettra le réseau scolaire à la remorque d'une redéfinition des besoins de l'enfant dont les principaux exclus seront les intervenants éducatifs eux-mêmes. Ce n'est pas pour rien que la coalition des mécontents ne regroupe pas seulement des orthopédagogues, mais aussi les représentants des enseignants, des parents et des employeurs de l'éducation.


Rôle des écoles

Enfin, diverses études, portant sur des clientèles variées, montrent qu'en rendant des thérapeutes solidaires d'une catégorie médicalisante large (comme le «trouble mental»), on les incite à étendre les contours de cette catégorie pour y englober toujours plus de cas. Cette tendance, compatible avec l'éthique et les bonnes intentions, vient du fait que les thérapeutes considèrent de leur devoir (et conforme à leur intérêt objectif) d'appliquer l'étiquette à tous les cas «zone grise», reculant peu à peu les frontières de la catégorie.

Un outil comme le DSM favorise ce glissement qui, à terme, entraîne l'explosion de clientèles infantiles toujours plus vastes et hétérogènes, mais qu'un langage médicalisant doit caser dans un moule toujours plus restreint. Personne, y compris les enfants et leurs parents, ne gagnera à voir le réseau scolaire devenir le spectateur passif de telles transformations. La réforme des champs de compétences professionnelles de la santé ne doit pas servir de prétexte pour libérer les forces aveugles d'une médicalisation et d'une privatisation de l'évaluation des besoins, tout en privant les écoles de leur capacité d'agir.

Le rôle des lois professionnelles au Québec est le contrôle de qualité: les membres d'ordres professionnels, comme l'Ordre des psychologues, obtiennent certains privilèges en échange de vérifications qui certifient la qualité de leur pratique. Ce gage de qualité, qui donne leur légitimité aux ordres professionnels, est important, mais sa portée réelle est limitée. Il ne donne pas aux ordres l'autorité de déterminer seuls et en tout temps l'expertise appropriée pour un problème précis, surtout si cela implique des choix de société qui débordent leurs compétences.

L'Office des professions a toujours mené à bien son mandat d'établir des cadres juridiques qui favorisent les meilleures pratiques dans les métiers représentés à sa table, et c'est pourquoi le Québec dispose aujourd'hui d'un système professionnel de bonne tenue. L'ampleur de la réforme actuelle des professions de santé force toutefois les pouvoirs publics à se préoccuper aussi de leurs conséquences sur le contenu réel de la pratique, sur ses impacts sociaux et sur ce que les professions régulées doivent à la délibération démocratique. On peut espérer que l'Office saura s'adapter à ce nouveau défi et relancer les discussions nécessaires entre tous les acteurs concernés, sans provoquer de crise politique.

8 décembre 2011

Kids, Want Some Cereal With Your Sugar?

Publié dans le New York Times, 8 décembre 2011
Par Motherlode, Adventures in parenting

The key to a healthy cereal breakfast is to roll down the cereal aisle, grab your tried and true box of Cheerios, and get out before your child even asks about Tony the Tiger or that toucan dude on the box of Froot Loops. Of course you can say no. But it’s all too easy to agree to a little experimentation and come home with a box of Honey Nut Cheerios, only to realize that a serving contains more sugar than three Chips Ahoy! cookies.

Sugar in breakfast cereal is nothing new, and cereal makers have even played on our worries about it, touting reductions in sugar in some boxes — but even in reduced-sugar Frosted Flakes, 27 percent of what’s in the box is sugar. The Environmental Working Group’s report on Sugar in Children’s Cereals reveals that the biggest offenders, like Kellogg’s Honey Smacks, are more than 50 percent sugar by weight.

A representative of Kellogg’s told NPR (by e-mail) that Honey Smacks are not marketed to kids and are “seldom eaten by them.” This is good (if a little hard to believe), because even the cereal industry’s own standards suggest that no cereal intended for children contain more than 38 percent sugar. Those standards are, of course optional‚ and again, that’s good for Kellogg’s, because Froot Loops and Apple Jacks each weigh in at more than 40 percent of the stuff.

But even with reports like this one, and the efforts of the Federal Interagency Working Group on Food Marketed to Children to set guidelines for the nutritional content of food marketed to the youngest among us, the cereals we ate when we were “Honeycomb Kids” aren’t likely to move off the shelves or end their marketing campaigns. For one thing, the recent debate over what constitutes a vegetable in a school lunch (hello, major-food-processor-created pizza) made it plain that lobbyists have far more power in Washington than parents do. For another, cereal is mighty convenient, and while we may not want them marketed to kids, plenty of adults indulge a weak spot for Lucky Charms.

The strongest recommendation of the report on sugary breakfast cereals is also the easiest one to follow: don’t buy them. Research shows that even if you want your children to be happy around the breakfast table, you don’t have to. Kids offered a choice of three low-sugar cereals by researchers at Yale’s Rudd Center for Food Policy and Obesity reported being just as happy with their breakfast as kids given three high-sugar options, and they ate more fruit with their breakfasts as well.

Do your children ask for sugary cereals, and do you buy them — often, or once in a while? Are you surprised by the volume of sugar in some favorites, or did you know pretty much what was in the box? I knew some of these options (there’s a box of Trix in my pantry right now) were sugary, but I’d never given the percentages much thought. Even my favorites — Multi Grain Cheerios and Life — each come in around a depressing 20 percent sugar. (Scroll down to the end of the report for a full list of the 84 cereals assessed.) I think we’ll switch to plain Cheerios with open access to the sugar dish. I doubt the kids will add as much as the manufacturers did. I’m not even sure it would fit in their bowls.

6 décembre 2011

Une campagne de pub et de peur contre le co-dodo


Publié par La mère blogue, 6 décembre 2011
Une campagne de pub et de peur contre le co-dodo

Vous avez dormi avec votre bébé la nuit? Dans votre lit? Saviez-vous que vous auriez pu aussi bien dormir avec … un couteau de boucher et votre bébé?

C’est du moins le message, pour le moins controversé, que veut faire passer la ville de Milwaukee, qui vient de lancer une campagne de pub contre le co-dodo.
Il faut dire que la ville vit avec un sérieux problème de mortalité infantile: un enfant sur 60 y meurt avant d’avoir atteint un an, et l’an dernier seulement, neuf poupons sont morts dans ce qu’on dit être un “environnement de sommeil peu sécuritaire”, nous apprend la mère blogueuse du New York Times ici

D’où l’idée, dit-on, de s’attaquer à une cible facile: les parents et leurs pratiques, jugées peu sécuritaires. Sans surprise, la campagne ne fait pas l’unanimité. Les adeptes du co-dodo rétorquent qu’il existe une foule d’avantages à dormir avec son enfant (pour faciliter l’allaitement, et le repos de la maman, notamment). Et qu’il vaudrait mieux, au lieu de lancer une campagne de peur, mieux informer les parents sur l’art de dormir, en toute sécurité, avec son enfant.
Nuancer, quoi.
Qu’en dites-vous?

CPR-Centre - Ordre du jour de la réunion du 12 décembre 2011

ASSEMBLÉE RÉGULIÈRE DU COMITÉ DE PARENTS DU RÉSEAU CENTRE

Date : Lundi, le 12 décembre 2011

Heure : 19h30

Lieu : Centre administratif du Réseau Centre, 1205, rue Jarry Est, Montréal

ORDRE DU JOUR

1. Mot de bienvenue 19h30

2. Adoption de l’ordre du jour 19h33

3. Présentation du « bulletin unique » par Hélène Fontaine, conseillère pédagogique au réseau Centre 19h35

4. Adoption du procès-verbal du 14 novembre 2011 et suivis 20h35

5. Adoption du rapport annuel 2010-2011 du CPR-Centre 20h40

6. Mot de M. Maurice Lachance, directeur du réseau Centre

6.1 Information sur les calendriers scolaires 2012-2013, 2013-2014 et 2014-2015 20h50

7. Mot de la présidente du CPR-Centre, Lynda Laurencelle

7.1 Consultation sur les calendriers scolaires

7.2 Correspondance (conférence pour parents : samedi 21 janvier 2012)

7.3 Information du Comité central des parents

7.4 Fédération des comités de parents du Québec 21h15

8. M. Mark Hird représentant (école Georges-Vanier) veut des informations concernant la location des salles dans les écoles 21h30

9. Tour de table (si le temps le permet) 21h40

10. Avis de proposition 21h45

11. Divers 21h50

12. Parole aux observateurs 21h55

13. Levée de la réunion 22h00

Et les parents?

Publié dans La Presse, 5 décembre 2011

Marie-Claude Lortie



Le drame qui est survenu en Gaspésie cette semaine n'est peut-être pas aussi noir et blanc qu'on l'a d'abord cru, mais certaines choses restent claires. Il y a eu des propos tragiquement blessants et déplacés de vive voix et sur l'internet. Il y a eu querelles et bousculades. Et il y a eu un suicide.

Une jeune femme est morte et des adolescents ont appris cette semaine des leçons sur les versants sombres de la vie qu'ils n'auraient jamais dû avoir à encaisser aussi jeunes.

Aurait-on dû mieux les protéger, les encadrer? Ceux qui flanchent, évidemment, et qui disent adieu à la vie. Mais aussi les autres.

Aide-t-on assez nos enfants à ne pas devenir des harceleurs? À voir leurs camarades en détresse? À ne pas écrire des horreurs sur l'internet?

Lorsqu'on constate que les supposés «intimidateurs» du drame gaspésien deviennent à leur tour victimes de la haine sur le web, on est obligé d'arrêter de se demander qui est du bon ou du mauvais côté de la tragédie pour se poser des questions bien plus fondamentales. De toute évidence, il y a des messages de tolérance, de générosité, d'altruisme, qui ne passent pas.

Ou qui ne sont jamais communiqués aux jeunes.

Où sommes-nous, les parents?

Sommes-nous au courant de ce que fait notre progéniture lorsqu'on a le dos tourné? Encadrons-nous suffisamment nos petits? Savons-nous aller chercher de l'aide?

Peut-on aller jusqu'à dire que, derrière chaque intimidateur, il y a un parent qui ne fait pas son travail? Ou y a-t-il derrière chaque bourreau un parent tout aussi désemparé que celui de la victime, qui a perdu le contrôle sur son ado et ne sait plus où chercher une solution?

L'abondante littérature universitaire sur la question du bullying nous dit que les parents complices, soit tout à fait conscients des méfaits en cours, soit tout simplement endormis au volant, ils existent bel et bien.

Les articles publiés sur la question par des équipes de chercheurs en psychologie, notamment, montrent que les parents des bullies peuvent, dans certains cas, être très permissifs. Sans références, sans balises, sans suivi, l'apprentissage sain des relations interpersonnelles est difficile. Dans ces environnements, frères et soeurs, laissés à eux-mêmes, peuvent en outre développer des modes d'interaction liés au bullying qui seront reproduits à l'extérieur. Le double statut bully-victime n'est pas rare.

Mais la famille de l'intimidateur peut aussi être une famille ultrasévère, où des parents très autoritaires transmettent aux petits un modèle de relations interpersonnelles basé lui-même sur l'intimidation. On imagine alors une famille qui valorise l'agressivité et où on ne félicite jamais les comportements empreints de générosité et d'altruisme.

Souvent, la famille de l'intimidateur est froide émotionnellement et détachée de sa communauté et des mécanismes de socialisation venant des proches. On note aussi que les familles où il y a des conflits entre les parents sont des terreaux plus fertiles pour les intimidateurs.

Le bullying est aussi une façon d'agir qui se transmet de génération en génération, croit James Holmes, psychologue émérite et l'un des nombreux professeurs universitaires américains à s'être penchés sur la question de l'intimidation. «L'intimidation, a-t-il écrit, est associée aux familles où les gens ne se traitent pas avec respect et où on n'apprend pas aux enfants à respecter les droits des autres.»

Bref, on peut blâmer les adolescents intimidateurs autant qu'on le voudra. Et il est crucial que les jeunes, à 14, 15 ans ou 16 ans, prennent leurs responsabilités sérieusement. Il n'est pas question de les délester de ce fardeau qu'ils devront porter toute leur vie, surtout si leurs victimes, comme ce fut le cas en Gaspésie, vont jusqu'à s'enlever la vie.

Mais nous, les parents, avons une famille à bien gérer, des tâches à accomplir, un rôle à assumer.

Et lorsqu'on lit les horreurs écrites sur l'internet au sujet de ce drame, tant avant qu'après, on ne peut que se demander: où sommes-nous?

***

Nous avons la responsabilité, comme adultes, d'intervenir lorsque nous sommes témoins d'intimidation. Et pas juste si notre enfant en est victime. Si on constate que notre enfant dérape et harcèle, là aussi, il faut clairement intervenir, agir pour arrêter le crime et, muni d'un solide miroir pour se regarder soi-même, chercher à comprendre ce qui a bien pu le mener là.

Si notre enfant n'est ni victime ni bourreau, mais que l'on voit les intimidateurs agir au loin, où doit-on tracer la ligne entre le «je ne me mêle pas de ce qui ne me regarde pas» et le «cela fait partie de mes responsabilités citoyennes et humaines d'agir» ? La question est difficile, mais doit néanmoins être posée haut et fort.

Malgré leur âge et tous les droits et responsabilités que leur accorde déjà la société, ces mini-adultes que nous appelons les ados ont encore besoin de se faire éduquer sur la vie en société. Nous devrions tous avoir le courage de nous mêler de ces tristes affaires, quitte à avoir l'air de la mère ou du père le moins cool de toute l'école.

Ce n'est pas toujours facile, mais essentiel.

Les sextos? Quels sextos?

Publié sur La Mère Blogue, 6 décembre 2011


Pour une fois qu’on nous annonce une bonne nouvelle dans le merveilleux monde des ados et de la techno! Vous souvenez-vous de tout le battage médiatique entourant les sextos (notamment dans La Presse, ici et ici)? J’avais, il y a quelques années, personnellement fait un reportage sur la question.

Et bien figurez-vous que ces textos sexuels et autres photos compromettantes envoyées par nos ados (qui pourraient potentiellement se retrouver sur Internet, bref, faire le tour de la planète) sont finalement bien, mais vraiment bien moins répandus qu’on aurait cru.

C’est ce qui ressort de la plus vaste enquête réalisée à ce jour sur la question, dont les résultats sont publiés aujourd’hui dans la revuePediatrics (des résultats relayés par plusieurs médias, dont le New York Times ici).

Ainsi, sur 1500 jeunes de 10 à 17 ans sondés par téléphone, seul un sur 100 dit avoir utilisé un cellulaire pour envoyer ou recevoir des photos à caractère sexuel. Les études précédentes incluaient les jeunes de 18 et 19 ans, ce qui aurait sensiblement haussé le pourcentage, croient les chercheurs (on parlait alors d’un phénomène touchant un jeune sur cinq!).

Autre source de soulagement, la plupart des jeunes disent envoyer de telles images non pas par malice, mais bien directement à un amoureux ou un partenaire.

Alors qu’est-ce qu’on en conclut? Faut-il toujours craindre les cellulaires et les pratiques douteuses de nos jeunes, ou leur faire davantage confiance?

5 décembre 2011

La directrice

LA DIRECTRICE

C'est une histoire comme il y en a plein. L'histoire de Monsieur G, un papa, et d'une directrice d'école. Monsieur G est nouveau dans le quartier. Il a deux petits garçons. Le petit est à la maternelle, le grand est en 2e année. Il est arrivé à l'école un jour, sans trop qu'on sache d'où il venait. Il y en a qui disent qu'il vient du Sûroit et qu'il a abouti ici après une sombre et triste histoire de divorce et de garde d'enfant. Il est arrivé avec à peu près rien. Il s'est trouvé un logement pas cher et il est allé chez Centraide pour se trouver des meubles. Il fait son épicerie au comptoir alimentaire à l'autre bout de la ville et il y va à pied parce qu'il n'a pas d'auto.

L'autre matin il a appelé à l'école pour dire que ses enfants étaient malades. Il pense que c'est à cause de la viande hachée qu'on lui a donnée au comptoir de la paroisse et qui n'avait pas l'air très fraîche. Mais quand t'as faim... Il raconte à la secrétaire que les enfants ont vomi dans leur lit et que ça sent mauvais. Gêné, il lui demande si elle connaît un truc pour nettoyer ça et surtout pour faire disparaître l'odeur... Elle lui demande ce qu'il a chez lui comme produits nettoyants et s'il a ce qu'il faut pour soigner les enfants. Évidemment, quand la priorité c'est d'avoir quelque chose à manger pour les petits, on ne pense pas à mettre ce qu'il faut dans l'armoire sous le lavabo. Et quant à la pharmacie...

Sur l'entrefait, la directrice arrive. Sa secrétaire lui raconte. Et la directrice, elle a fait ce qu'elle fait chaque fois que des choses comme celles-là arrivent. À l'heure du dîner, elle se rend au Maxi du coin, et elle achète un kit de base de produits nettoyants et ce que ça prend dans une pharmacie pour s'occuper de deux jeunes enfants: des Tylenols au raisin, des bandes qu'on fait fondre sous la langue pour ne pas tousser la nuit, des brosses à dents neuves, des Gravols, de l'Antiphlogistine et tutti quanti.

Elle appelle un vendeur de matelas et elle lui demande comment on fait pour nettoyer et faire partir les odeurs. Parce que la directrice, dans sa tête, elle voit un petit enfant malade, couchée dans un lit qui sent le vomi. Elle a l'évocation facile. Après toutes ces années, elle ne s'habitue ni ne s'endurcit. Elle aime ses petits. Alors le monsieur des matelas lui dit qu'il n'y a pas grand'chose à faire. Bon... C'est Noël qui s'en vient, elle tente le coup: "Est-ce que ça vous tenterait de donner au suivant ?", lui demande-t-elle. Elle lui explique. Et là, le monsieur lui dit qu'il lui arrive que des clients lui demandent de reprendre leur matelas usagé quand il en livre des neufs et que quelquefois, ces matelas usagés sont dans un excellent état. Il va en trouver un, et il va le livrer sans frais chez Monsieur G. Merci Monsieur Matelas !

La directrice revient à l'école et elle parle de ça à la salle du personnel. Elle est émue, encore une fois, pour la centième fois. Et là, il y a un prof, puis un autre qui dit qu'il a plein de trucs à donner, des draps pour enfants et tout ça. C'est fort des larmes de directrice quand ça coule pour des enfants. Plein de choses se sont enchaînées ensuite. Des dons, des actions et tout. Monsieur G est venu à l'école pour dire merci. Et Monsieur G, il pleurait à chaudes larmes. Ses enfants mangeront à Noël. Ils auront des pyjamas neufs et des cadeaux. Et il y a la fille de la directrice qui ira avec ses amies s'occuper des enfants, les garder aussi quand Monsieur G aura besoin.

Et la directrice sera vraiment contente quand elle pensera à ses petits qui dorment au chaud dans des pyjamas neufs, sur des matelas qui sentent bon. Parce que c'est tellement beau des enfants qui dorment.

Et puis elle se dira qu'il faut vraiment travailler fort, sans compromis, pour que tous ses enfants sachent lire à la fin de la 1ère année, pour qu'on puisse le plus rapidement possible satisfaire leur goût d'explorer et d'apprendre, avant que le système n'éteigne tout ça. Parce que soulager la misère d'un enfant, elle sait que c'est la partie facile. Lui donner les outils pour qu'il en sorte, c'est moins simple.

Je ne sais pas toute la suite de cette histoire-là. C'est juste l'histoire d'une directrice et d'un papa, de deux petits et de quelques adultes. Monsieur G tire le diable par la queue. En fait, la queue du diable, elle lui est restée dans les mains. Il y a plein de choses qu'on peut faire sans y être obligé. Et ces choses-là, quand on est à la direction d'une école, on a plein de raisons de ne pas les faire ou simplement les voir: la tâche trop lourde, les réunions inutiles, l'évaluation de notre plan de réussite. Mais cette directrice-là, elle est la championne dans la catégorie de ceux qui font des choses qu'on est pas obligé de faire quand on est directrice d'école. Pas obligée ? Enfin, pas si sûr. Cette directrice elle est obligée. C'est son coeur qui l'oblige. Elle refuse de ne pas voir, renonce à se protéger, ne baisse jamais les bras. Il n'y a pas de plus fortes obligations que celles qu'on laisse notre coeur nous faire.

Ça prend des gens comme elle pour que dans notre beau grand système d'éducation où on a le choix entre l'école publique et l'école privée grâce aux généreuses subventions de l'État, des gens choisissent Monsieur G et ses enfants pour lesquels ce choix n'existe pas. Dans la vraie vie, quoiqu'en pensent nos ministres,vous ne pouvez pas choisir l'école de vos enfants Monsieur G. Mais aujourd'hui, il y a une directrice dont on ne parlera jamais qui ne choisit ni ne sélectionne un seul de ses élèves, qui de loin, borde vos petits et les aime avec vous. Ce n'est pas rien. Je suis sûr que ce soir, quand vous entrouvrirez la porte de leur chambre, pour voir si tout va bien, vous sentirez au-dessus de votre épaule une présence. Ce sera elle, la directrice.

Lettre du commissaire (no 522, 4 décembre 2011)

Chers amis bonsoir,

Allons-y directement avec les nouvelles du quartier.

Le budget du commissaire
Comme à tous les ans, un budget m’est alloué pour aider les CE et OPP à réaliser des projets. Mon budget global est de 21 763 $.

Tous les ans, je procède à une consultation des présidences des CE et d’OPP au sujet de la répartition de cette somme. Compte tenu de la date où le budget m’a été remis, compte tenu du fait que depuis plus de 10 ans nous nous sommes toujours entendu sur le même mode de répartition du budget, je ne ferai pas de consultation cette année, je répartirai le budget comme nous l’avons fait depuis 10 ans.

Nos orientations sont simples. Nous considérons que toutes les écoles spéciales doivent disposer d’un budget « spécial », plus élevé que le budget des écoles régulières, puisque le transport pour ces élèves et l’ensemble des activités coûtent plus cher. Par ailleurs, nous avons toujours maintenu que, sans égard à leur taille, les écoles régulières doivent disposer d’un même budget, comme d’ailleurs les écoles spéciales; c’est que, si on fait venir une troupe de théâtre ou un quelconque groupe d’animation, le coût est le même, peu importe le nombre d’enfants qui seront au spectacle.

En conséquence, les 21 700 $ seront répartis de la façon suivante :

a) 400 $ sont réservés pour l’École des métiers du meuble

b) 40 % des 21 300 $ qui restent est réservé pour les écoles spéciales et ces 8 520 $ sont répartis également entre les quatre écoles spéciales de mon quartier - ainsi, Victor-Doré, Joseph-Charbonneau, Gadbois et Henri-Julien disposeront de 2 130 $ chacune et

c) les 60 % restant soit 12 780 $ seront répartis entre les 9 écoles régulières - Saint-Gérard, Saint-Gabriel-Lalemant, Marie-Favery, Saint-Arsène, Saint-Étienne, Saint-Ambroise, Père-Marquette, Académie De Roberval et Georges-Vanier pourront disposer de 1 420 $ chacune.

La Caisse scolaire
La semaine dernière, je vous ai transmis certaines des questions qui m’ont été formulées sur les caisses scolaires. Mille mercis à tous ceux qui m’ont transmis leurs commentaires.

Semble-t-il que j’ai omis de noter qu’il y avait aussi une caisse à l’école Saint-Étienne. Cela dit, je suis estomaqué par certaines histoires qu’ont m’a rapportées comme celle d’une enseignante qui offre un cadeau à l’enfant qui dépose le plus d’argent… comme si tous les enfants avaient le même accès à l’argent de leur parent… comme si tous les parents avaient le même revenu à partir duquel enseigner à l’enfant d’économiser.

La Guignolée dans La Petite-Patrie
Un petit retour sur cet événement. Nous étions près de 300 personnes à frapper aux portes pour recueillir denrées et argent.

Un merci tout particulier aux élèves de l’école Joseph-François-Perreault qui, comme tous les ans, se joignent par dizaines aux gens de notre quartier pour la Guignolée.

Je reste néanmoins surpris par certaines situations. D’abord, tout compte fait, il y a peu de citoyens de La Petite-Patrie qui participent à la Guignolée, vraiment peu ! Deuxième constatation : malgré la publicité dans le journal de quartier, malgré le fait qu’un sac était dans le public-sac distribué dans tous les foyers, l’immense majorité des gens chez qui on frappait ignorait tout de la Guignolée. Manifestement, le réseau local est à développer.

Rencontre sur la sécurité à Marie-Favery
Lundi dernier, des parents de cette école et des élus se sont rencontrés pour échanger sur les mesures à mettre en œuvre pour assurer la sécurité des enfants dans les rues.

Je rappelle que les enfants qui viennent de l’ouest doivent traverser la rue Boyer et, ce faisant, ils doivent aussi traverser la piste cyclable… donc faire doublement attention.
Les enfants qui viennent du sud doivent traverser Villeray et Boyer ou Villeray et Christophe-Colomb, des artères assez occupées. Les enfants qui viennent de l’est de l’école sont confrontés aux mêmes risques en devant traverser Christophe-Colomb (et dans certains cas, Christophe-Colomb et Jarry). Quant aux enfants qui viennent du nord, ils traversent Jarry au coin de Boyer ou de Christophe-Colomb. Ajoutons qu’en plus de la circulation automobile, il faut tenir compte de l’arrivée de l’autobus qui transporte les enfants handicapés qui fréquentent Marie-Favery. 

Académie De Roberval : nouveau surveillant d’élèves
À sa dernière réunion, le comité exécutif a accepté d’engager un nouveau surveillant d’élèves à l’Académie De Roberval.

Saint-Ambroise : psychoéducateur
À cette même réunion, le comité exécutif a aussi décidé d’engager un psychoéducateur à temps partiel à l’école Saint-Ambroise. Précisons que cette école accueille des élèves de tout le territoire de la commission scolaire, élèves qui ont des troubles envahissants du développement.

Voyages scolaires : assurance médicale, annulation et bagages
En collaboration avec les quatre autres commissions scolaires de l’île de Montréal, la Commission scolaire de Montréal (CSDM) s’est dotée d’un régime obligatoire d’assurance-voyage. Ce régime comporte une couverture pour les frais médicaux, l’annulation de voyage, le rapatriement et la perte de bagages.

Dans le but d’optimiser la sécurité des élèves et de simplifier la tâche des accompagnateurs, il a été décidé que ce régime serait obligatoire et s’appliquerait à tous les voyages scolaires d’au moins une nuitée, effectués par voie terrestre ou aérienne à l’extérieur du pays. La CSDM a décidé d’assumer l’intégralité des coûts liés à ce régime d’assurance de sorte que les élèves et les accompagnateurs pourront bénéficier de cette couverture tout à fait gratuitement.

Georges-Vanier et Villeray Percu-Vents
Le Villeray Percu-Vents est un orchestre à vents et percussions formé de musiciens professionnels et amateurs de tous âges. Il est un partenaire de l’école Georges-Vanier. Le Villeray Percu-Vents offrira un concert le samedi 10 décembre à 19 h 30 à l’auditorium de l’école Georges-Vanier. Les billets sont à 10 $ par adulte et de 8 $ pour les enfants de 12 ans et moins. Pour plus de renseignements www.orchestrevip.org.

Assemblée générale du RTCPP
L’assemblée générale du Regroupement des tables de concertation de La Petite-Patrie se tiendra le 8 décembre à La Maisonnette des parents, 6651, rue Saint-Laurent. L’accueil se fera à 9 h et l’assemblée débutera à 9 h 30.





Voilà pour cette semaine.

Des questions? Des commentaires? Écrivez-moi.
Embrassez vos enfants pour moi.

Bonne semaine,

Kenneth

Nature morte

Par Josée Blanchette, 5 décembre 2011

Hier soir, dans la librairie, les allées croulaient sous le poids de l'abondance. Un kit de cuisine moléculaire, un autre pour faire des raviolis, des babioles pour le bas de Noël.

Des parents désemparés parcouraient les allées en disant tout haut: "Je pourrais peut-être lui acheter le dernier DVD de X ou de Y?". J'ai remarqué un étalage de bas et de gants (avec crampons en caoutchouc) pour faire du yoga... J'ai pensé que ça se glissait bien dans un bas de Noël. Et que ça s'oubliait tout aussi bien dans le fond d'un tiroir.

J'ai réussi à trouver le seul livre que personne n'offrira en cadeau, que personne ne lira durant la période des Fêtes, même si l'auteur est très connu et que c'est une valeur sûre au rayon psycho. Le dernier Boris Cyrulnik n'est pas joyeux, n'a pas le coeur en liesse et nous tend un miroir que peu de gens veulent contempler: "Quand un enfant se donne "la mort". Le bandeau est plus positif: "Pour que nos enfants aiment la vie".

Rappelons que Cyrulnik a été mandaté par le président Sarkozy afin de piloter un rapport sur les raisons du suicide chez les pré-ados, les 5-14 ans. Le rapport est publié par les éditions Odile Jacob avec la volonté claire d'expliquer, de sensibiliser et de tuer le tabou.

J'ouvre au hasard, page 17.

"Les suicides aboutis sont rares. En revanche, les enfants envisagent de plus en plus souvent de se tuer! Avant l'âge de 13 ans, 16% des enfants pensent que la mort pourrait être une solution à leurs problèmes de famille, d'école ou de relation amicales. Au Québec, pays riche et bien organisé, 40% des adolescents de 15 à 19 ans souffrent d'un niveau de détresse si important que l'idée de suicide leur vient à l'esprit."

Au hasard toujours, page 80:

"Notre culture éducative a certainement sous-estimé à quel point nos enfants ont besoin, pour s'identifier, d'événements au bord du traumatisme. C'est à la culture d'en proposer afin de les contrôler."

"Il n'est pas question d'agresser les enfants pour les endurcir. Il s'agit au contraire de les entourer afin de leur apprendre à surmonter une épreuve sensée. Quand la culture ne prépare pas un enfant à affronter un danger, il va chercher un flirt avec la mort afin de se donner le plaisir de lui échapper. La mort et le plaisir peuvent ainsi s'accoupler pour créer l'immense émotion d'un événement secret, une initiation archaïque dans une vie routinière."

En me couchant hier soir, j'ai lu le billet d'Anne-Marie Lecompte, dans l'édition de janvier 2012 de Châtelaine. L'anniversaire de la mort de son fils, un an plus tard, la vie qui continue. Et cette plaie qui ne se referme jamais, la certitude de ne plus être la même, de ne plus savoir qui l'on est, trouver de nouveaux appuis (sa rencontre avec le juge est touchante), reprendre pied, garder confiance. Brave, voilà le mot.

Je me suis couchée en me disant que le job de parent était un puits sans fond d'émotions tourmentées, d'inquiétudes qu'il faut couver et taire et que tout le monde n'est pas fait pour ce métier; le plus difficile au monde et celui qui nous varlope l'ego et les certitudes de long en large jusqu'au travers de la moëlle.

Tous les parents ont déjà été un enfant mais aucun enfant ne sait ce qu'il fait vivre à ses parents. Et le saurait-il, qu'il ne ferait pas autrement

Pas le temps pour mon enfant!

Publié le 4 décembre 2011

Yves Potvin
L'auteur est enseignant en éducation physique et à la santé à Laval.


C'était récemment la grande soirée de rencontres parents-enseignants dans les écoles du Québec. Si l'exercice se voulait une excellente occasion de relancer un début d'année cahoteux pour quelques élèves, il a aussi permis - hélas! - de mettre en évidence le manque d'intérêt de certains parents pour le quotidien de leur enfant.

On a commenté le parcours de l'élève, on a questionné le suivi à la maison, et puis la réponse finale, cruelle, tellement lourde de sens, est venue comme une gifle: «Je n'ai pas le temps pour ça!»

Pas le temps pour la marche de santé après le souper, pas le temps pour jouer au ballon avec fiston, pas le temps pour les devoirs au petit soir. Pas le temps de bavarder, d'écouter, de cajoler. Pas le temps, pas le temps, pas le temps. La gardienne, le grand frère, la grand-mère, peut-être même le Xbox, sauront bien prendre la relève. Pas le temps, tout simplement, d'être parent.

Avoir un enfant, c'est assurer son éducation, lui transmettre des valeurs, faire des sacrifices et accepter des responsabilités. Être parent constitue certainement le plus important contrat à long terme qui soit, un contrat pour toute la vie mais qui génère son lot de petits bonheurs.

Si on n'a pas de temps à offrir à son enfant, c'est qu'on consacre ce temps à autre chose, à d'autres «priorités». Entre le travail, les loisirs, le travail, les amis et le travail, il y a très certainement des petits yeux qui observent la scène en silence, parfois en souffrance, et qui n'attendent pourtant que la première occasion de s'ébahir devant l'adulte le plus important au monde.

Parce que c'est justement à ce niveau que se situe le problème. Pour s'épanouir, un enfant a besoin de modèles positifs parmi ses proches. Si la chanteuse pop ou le joueur de hockey peut contribuer à entretenir le rêve, c'est l'image forte d'une mère ou d'un père impliqué dans sa vie qui lui permettra de forger sa propre identité. La maman qui comprend tout, le papa qui sait tout, le parent sportif, l'adulte qui sécurise; les exemples ne manquent pas pour démontrer toute l'importance pour un enfant d'évoluer dans un environnement stable où l'exemple qui le précède est le bon.

Mais encore faut-il que l'enfant ait le temps de profiter de cet exemple. S'il doit courir derrière son parent qui le ramène à la maison en quittant le service de garde, si son aire de jeu se limite à sa chambre à coucher, si ses devoirs sont uniquement l'affaire de son enseignante et si la plupart de ses conversations sont de nature virtuelle, c'est que l'adulte toujours dépassé, qui court devant, a lui-même perdu ses repères. Tôt ou tard, quelqu'un va trébucher.

Dans quelques semaines, cela n'empêchera personne de souhaiter à ses parents et amis une bonne année. Tous prendront la résolution de cesser de fumer, de perdre du poids, de faire plus d'exercice. Chacun aura sa petite pensée pour un être cher disparu au cours des derniers mois. Et cette fois, y aura-t-il enfin une place pour ces enfants avec qui on n'a pas le temps de faire quoi que ce soit?

La décivilisation

Publié dans La Presse, 5 décembre 2011
Pierre Foglia

Des récriminations, des accusations, une cérémonie de lâcher de ballons - le cérémonial prend de plus en plus souvent la place de la réflexion -, des équipes d'intervention, des plans d'action, bref, quelques jours d'émoi et puis on n'en parlera plus jusqu'au prochain reject qui se suicidera comme Marjorie Raymond ou disparaîtra comme David Fortin, vous vous souvenez de David Fortin, ce jeune homme d'Alma souffre-douleur de son école, qui a disparu il y a deux ou trois ans?

Deux cas, précisons-le, où le rejet ne semble pas être le seul motif du drame. Marjorie s'était disputée avec la fille qui l'a agressée, une histoire «de filles», et surtout elle était une des élèves les plus populaires de l'école; David Fortin, c'est tout le contraire, le reject classique, mais il semble qu'il avait aussi des problèmes à la maison, bref, deux cas spéciaux.

Ai-je l'air de dire que le rejet, quand il ne s'aggrave pas d'autre chose, par exemple d'une peine d'amour, par exemple de la découverte de son homosexualité et de l'impossibilité d'en parler avec un proche, ai-je l'air de dire que le simple rejet, celui de la cour d'école, n'est pas si grave que ça?

Je vais un peu dire ce genre d'horreur, en effet. Cela vous changera des bons sentiments qui dégoulinent comme le sirop au printemps chaque fois que surgit de l'actualité un de ces drames qui donnent «à faire du sens», et pire: à faire de la pédagogie, cette maladie dégénérative dont souffre l'école d'aujourd'hui.

D'abord redire - je l'ai déjà évoqué - que le rejet est de toute éternité, de toutes les communautés, que c'est souvent sur le dos du rejet que se solidifie le groupe.

Autrement dit, le rejet est un apprentissage parmi d'autres, si vous acceptez cette statistique (plutôt optimiste) que, sur dix humains, six sont de parfaits imbéciles, où pensez-vous que le petit con apprend à en devenir un gros? Sinon à l'école en donnant libre cours à son instinct premier: l'instinct carnassier. Un, se mettre en meute. Deux, exclure de la meute les plus faibles. C'est là le tout premier apprentissage du loup.

Je vous entends d'ici brailler sur l'exclu. Pauvre petit! Yé tout petit pis y tapent dessus. Snif, snif. C'est pas de même que ça marche. C'est pas parce qu'il est petit, malade et peut-être un peu pédé qu'il est moins con que les autres. Imaginez qu'on prenne les rejects de toutes les écoles pour les mettre dans une école spéciale pour rejects, la première affaire que vous allez savoir, c'est que, dans cette école spéciale pour rejects, il va y avoir des... rejects. Des rejects de rejects, vous me suivez?

Autre statistique, celle-ci personnelle. Le rejet et l'intimidation étant des sujets récurrents, vous pensez bien qu'en 45 ans de journalisme, j'ai en rencontré pas mal, des parents de rejects - venez vite, monsieur le chroniqueur, ils vont le tuer. Surtout des mamans. Après une demi-heure avec chacune de ces mamans éplorées, il m'est venu chaque fois cette horrible pensée qu'on devenait probablement reject par hérédité.

Ma mère était la reject du quartier parce qu'elle était étrangère, qu'elle avait un accent, qu'elle était mal habillée, j'ai été moi-même un reject sauf que cela se vivait autrement, d'abord, il n'y avait pas la violence sournoise de vos réseaux soi-disant sociaux; et à l'école, la grande différence était l'autorité, une autorité qui nous gardait sur la pointe des pieds. Une autorité crainte, sinon respectée.

Aujourd'hui, dans les écoles, on parle énormément de respect. En ce temps-là, on n'en parlait pas, le respect venait avec l'air qu'on respirait. Je ne sais plus où j'ai lu que l'école d'aujourd'hui est l'école du respect (enseigné comme le français et avec autant de succès), alors qu'hier on avait le respect de l'école, le reste coulait de source.
S'en prendre à l'autorité était lourd de conséquences. Y'a pu d'autorité. Y'a pu de conséquences. Y'a pu d'enfants. À 5 ans et demi, ce sont des personnes. Ils ont le droit d'aimer et de haïr qui ils veulent. C'est pour ça que je ris comme un fou quand je vous entends dire à la radio ou quand je lis dans les journaux toutes les belles choses que vous allez faire pour que plus jamais de Marjorie, plus jamais de David Fortin.

Vous ne ferez rien du tout comme d'habitude.

Les directions d'école sont malades de leur refus de sanctionner (voyez la bataille autour des notes). Les profs? Eux-mêmes souvent victimes d'intimidation, ils ne tiennent pas plus que ça à se retrouver dans la ligne de mire de leurs élèves.

Les parents des harcelés? Je viens de vous le dire, sont souvent à l'origine du malaise.

Les parents des harceleurs? Quoi! Mon beubé, un monstre! C'est qui qu'a dit ça que j'y casse la gueule!

Je vous ai entendu toute la semaine chercher des coupables. Il y en a un auquel vous n'avez manifestement pas pensé: la décivilisation.

Extrait d'un message envoyé à la jeune fille qui s'est disputée avec Marjorie: Salope, j'te souhaite de perdre un membre de ta famille... si t'as un enfant un jour, j'te souhaite de l'perdre... t'as scrappé la vie de plein d'monde. Crève lentement petite chienne...



*Le titre, décivilisation, est emprunté au philosophe français Alain Finkielkraut

2 décembre 2011

Ateliers sur les TIC

ATELIERS AQETA SUR LES TIC


Atelier 1
1re partie : Initiation au logiciel WordQ

Description : Présentation des fonctions du logiciel WordQ (synthèse vocale, prédiction de mots et suivi dynamique du mot lu), paramétrage, exercices et applications pédagogiques (niveau débutant)

2e partie : Exploration de différents logiciels ludiques et gratuits pour l’apprentissage du clavier

Description : Présentation de petits jeux qui peuvent améliorer la performance des élèves au niveau de la vitesse de frappe au clavier tout en améliorant leurs connaissances du point de vue de l’orthographe lexicale

Clientèle : les jeunes du primaire et leurs parents

Nombre de personnes : 6 enfants

Date : 17 Décembre 2011

Durée : 3 heures

Atelier 1 (suite)
1re partie : Expérimentation du logiciel WordQ

Description : Retour sur les expérimentations précédentes, paramétrage avancé, ajout ou modification d’exemple, utilisation du logiciel pour l’apprentissage d’une langue seconde, etc.

2e partie : Le traitement de texte Word, ce méconnu

Description : Retour sur les expérimentations précédentes concernant l’apprentissage du clavier et présentation des fonctions moins connus du logiciel Word qui peuvent venir en aide aux jeunes en difficultés d’apprentissage

Clientèle : les jeunes du primaire et leurs parents

Nombre de personnes : 6 enfants

Date : 14 janvier 2012

Durée : 3 heures

Atelier 2
1re partie : Expérimentation du logiciel WordQ

Description : Présentation des fonctions du logiciel WordQ (synthèse vocale, prédiction de mots et suivi dynamique du mot lu), paramétrage, exercices et applications pédagogiques au secondaire

2e partie : Le traitement de texte Word, ce méconnu

Description : Découverte et expérimentation des multiples fonctions du logiciel qui peuvent venir en aide aux jeunes en difficultés d’apprentissage (insertion automatique, prise de notes et commentaires, etc.)

Clientèle : les jeunes du secondaire, parent ou accompagnateur

Nombre de personnes : 6 à 9 jeunes

Date : à déterminer

Durée : 3 heures

Atelier 2 (la suite)
1re partie : Expérimentation du logiciel WordQ

Description : Retour sur les expérimentations précédentes, paramétrage avancé, utilisation du logiciel pour l’apprentissage d’une langue seconde, créer des sujets, sauvegarder et transférer un fichier utilisateur, etc.

2e partie : Expérimentation du logiciel SpeakQ

Présentation des fonctions du logiciel SpeakQ, exercices et applications pédagogiques au secondaire, fonctions autorisées en situation d’évaluation
Clientèle : les jeunes du secondaire, parent ou accompagnateur

Nombre de personnes : 6 à 9 jeunes

Date : à déterminer

Durée : 3 heures

Atelier 3
1re partie : Les idéateurs graphiques

Description : Présentation de logiciels gratuits ainsi que du logiciel Inspiration, progression suggérée dans l’utilisation de ces logiciels, expérimentation

2e partie : Audacity et initiation au correcteur Antidote

Description : Découverte et expérimentation du logiciel gratuit Audacity, applications pédagogiques, paramétrage et fonctions de base du logiciel Antidote

Clientèle : les jeunes (fin primaire et secondaire), parent ou accompagnateur

Nombre de personnes : 6 à 8 jeunes

Date : à déterminer

Durée : 3 heures

Atelier 3 (la suite)
Fonctions avancées du logiciel Antidote incluant les différents dictionnaires

Description : Retour sur les expérimentations précédentes, jeu de découvertes (rallye antidote) enrichissement du vocabulaire, amélioration de la structure de la phrase, etc.

Clientèle : les jeunes de fin du primaire et du secondaire, parent ou accompagnateur

Nombre de personnes : 6 à 8 jeunes

Date : à déterminer

Durée : 3 heures

Atelier 4
Le prédicteur Médialexie

Description : Présentation des fonctions du prédicteur Médialexie (synthèse vocale, prédiction de mots, dictionnaires), paramétrage, exercices, jeux et applications pédagogiques (niveau débutant)

Clientèle : les jeunes (fin primaire et secondaire), parent ou accompagnateur

Nombre de personnes : 6 à 8 jeunes

Date : à déterminer

Durée : 3 heures

Atelier 4 (la suite)
Fonctions avancées du prédicteur Médialexie et barre d’outils Médialexie

Description : Retour sur les expérimentations précédentes, jeu de découvertes (rallye Médialexie) et présentation des multiples fonctions du logiciel : dictée vocale, prise de notes, idéateur, etc. Informations sur les fonctions autorisées en situation d’évaluation.
Clientèle : les jeunes de fin du primaire et du secondaire, parent ou accompagnateur

Nombre de personnes : 6 à 8 jeunes

Date : à déterminer

Durée : 3 heures

Éducation-Coup-De-Fil

Bonjour à tous,

Comme vous le savez, Éducation-Coup-De-Fil offre un service GRATUIT de consultation et d'accompagnement par téléphone. Ce service facile d'accès et anonyme est donné par des intervenants qui possèdent une formation professionnelle en travail social, psychologie, psychoéducation ou en orthopédagogie. Bien à l'affût des réalités et des besoins des parents reliés à l'éducation des enfants ainsi qu'aux situations familiales particulières (Recomposée, Adoption, TDAH, TED, etc.), nos intervenants offrent aux parents, aux jeunes et aux intervenants, d' aider à trouver le "Quoi faire?" et le "Comment faire?" dans une situation qui les préoccupe.

Depuis plus de 29 ans nos professionnels aident à comprendre et à solutionner les difficultés qui composent le quotidien dans l'éducation et les relations avec les enfants tout en offrant un suivi si cela est nécessaire.

Nous espérons, d'année en année, rejoindre de plus en plus de familles afin de rendre leur vie aussi harmonieuse que possible et favorable au développement sain des enfants.

Au plaisir de répondre à vos questions,

Emilie Desautels
Responsable de la promotion, Intervenante

Education-Coup-de-Fil
514-525-2573 ou 1-866-329-4223
www.Education-Coup-De-Fil.com

Conférence - La dyslexie

La dyslexie 
Les RENDEZ-VOUS de l’AQETA, UNE SÉRIE DE CONFÉRENCES POUR LES PARENTS

Samedi 10 décembre 2011, de 9 à 12 heures

1- Connaître la nature et les manifestations observables du trouble spécifique de la lecture, soit la dyslexie ainsi que les répercussions sur l’écriture, soit la dysorthographie. 

2- Reconnaître les obstacles que ces difficultés poseront lors des apprentissages de votre enfant au primaire et au secondaire.

3- Survol du plan d’intervention multidisciplinaire avec des suggestions d’adaptations possibles.

4- Découvrir des outils qui vous viendront en aide pour mieux soutenir les apprentis-sages de votre enfant à la maison.

Remise d’un document de référence : stratégies à privilégier, suggestions d’adaptations possibles, sites Internet, outils technologiques et précisions sur l’Info/Sanction du MÉLS.

Conférenciers :

Lise Bibaud, orthopédagogue au primaire et au secondaire – service de soutien à l’intégration, conseillère pédagogique en adaptation scolaire – ancienne présidente de l’Association des orthopédagogues du Québec (ADOQ), maintenant directrice générale de l’Association québécoise des troubles d’ap-prentissage (AQETA).

Guy Aublet, conseiller pédagogique adaptation scolaire, ressources éducatives, Commission scolaire Marie-Victorin.


COÛT : membres : 15 $, non-membres : 20 $, couples membres : 20 $, couples non-membres : 30$

ENDROIT : Auditorium de la Bibliothèque des jeunes de Mtl, succ. Atwater, 4023 rue Tupper (coin Atwater et Ste-Catherine), Montréal (Métro Atwater). Stationnement sur les rues ou Place Alexis Nihon 5,25 $

RÉSERVATION : info@aqeta.qc.ca, téléphone : 514-847-1324, www.aqeta.qc.ca

L’art de ne pas se laisser intimider

Publié par La Mère Blogue

Il va sans dire que la question de l’intimidation fait bien jaser cette semaine. En fait, le sujet est sur toutes les lèvres. Et “triste coïncidence”, comme le signale elle-même l’auteure d’un nouveau livre sur le sujet, arrive justement en librairie ces jours-ci un guide fort pratique, qui s’intitule: Non à l’intimidation, j’apprends à m’affirmer.

Je me suis entretenue avec l’auteure, Nancy Doyon, hier matin, pour parler de stratégies efficaces pour en finir, enfin, avec l’intimidation. Du moins pour en limiter les dégâts. Le résumé de ses propos est publié ici.
Car j’imagine que c’est LA question que bien des parents se posent: comment éviter que mon enfant soit victime d’intimidation, comment ne pas en faire un intimidateur, et puis aussi, quoi lui dire s’il est témoin d’intimidation? Nancy Doyon a des pistes intéressantes à suggérer, à ces trois niveaux.
Mais c’est en ce qui a trait aux intimidés que je trouve sa réflexion la plus intéressante. Entre autres, parce qu’elle va à l’encontre de la rectitude politique. Suggérant, carrément, ce qui n’est que du gros bon sens. Sa piste? Apprendre aux intimidés à se défendre. Oui oui, à répliquer, à relever la tête, hausser le ton. Et peut-être même, s’il le faut, à user de la force.
La coach a du mal avec l’idée qu’on puisse dire à un enfant d’encaisser, de courber le dos, ou d’ignorer un intimidateur. Non, dit-elle, pour que ça cesse, il faut que la victime ose prendre sa place. Qu’elle s’affirme. Qu’elle regarde son agresseur dans les yeux. Et qu’elle trouve les mots justes, le ton, et parfois les gestes, pour le remettre à sa place.
«Or, malheureusement, dans notre société, on enseigne beaucoup aux enfants à être gentils. C’est plate, mais les enfants trop gentils deviennent de belles cibles», dit-elle.
Qu’en pensez-vous?

Merci de débattre ici de la question de l’intimidation en général. Les commentaires, potentiellement diffamatoires, portant spécifiquement sur l’affaire de Saint-Anne-des-Monts ne seront pas publiés. Merci de votre compréhension.

Lettre d'adieu de Marjorie Raymond

Publié dans Le Soleil

Marjorie Raymond, 15 ans, s'est pendue dans le garage situé à côté de la maison familiale. C'est sa mère qui a fait la macabre découverte, alors qu'elle était en présence de son autre fille de cinq ans, Destiny. L'adolescente avait pris soin d'écrire une lettre de trois pages visant à expliquer son geste.

Chère maman! Je suis énormément désolée de ce que j'ai fait et sache que c'est loin d'être ta faute.

Au contraire, je te ferai du mal sans le vouloir. Tu es la meilleure maman au monde. C'est juste que la vie, je n'en peux plus. Montre cette lettre aux gens qui vont te blâmer! AVIS À TOUS : Chantal Larose est une personne exceptionnelle et une mère formidable!

Je ne t'aurais échangée pour rien au monde!

Maman, je vais veiller sur toi. À chaque seconde qui va passer, je vais être près de toi pour te soutenir. En d'autres mots, je vais être ton ange gardien pour toujours. Je t'adoreeeeeeeeeeee.

Je ne veux pas que tu aies de la peine. Je crois que ma place est en haut.

Je ne méritais pas d'être entourée par des trésors comme toi. Je m'en veux tellement de t'avoir donné la vie dure...

Je dis fuck le proverbe qui dit "loin des yeux, loin du coeur!" Tu ne me verras plus, mais je serai là à chaque instant. Excuse-moi, maman, vous allez tous me manquer! Dis-toi que j'ai eu du mal à quitter ce monde, car je ne peux pas m'imaginer de ne pas vous côtoyer, toi, Greg et Destou. Mais, au moins, je pars pour un monde meilleur.

Ne fais surtout pas de connerie. Continue de nous aimer, nous, tes trois enfants, de prendre soin d'eux et surtout de toi.

Tu mérites tout l'or du monde. Au plaisir de te revoir en haut. Je vais t'attendre avec papi Yves à mes côtés et sache que lorsque tu te sentiras observée ou touchée, c'est moi qui te sers dans mes bras de toutes mes forces.

Je t'aime à l'infini. Aucun mot ne peut te décrire.

Greg, mon cher frère, occupe-toi de maman comme une prune. Ça va me manquer de m'obstiner. Je t'adore même si toi ça laisse à désirer.

Prends soin de toi! Et aide notre précieuse maman.

Destiny, mon petit chaton, tu ne comprendras pas ce qui s'est passé. Et je ne veux pas non plus. Continue de bien grandir, tu es mon petit amour! Je vais suivre ton parcours, parce que je ne veux pas que tu prennes les mêmes chemins que moi!

Maintenant je suis avec ton papa! Je t'aime.

Papa, je ne sais pas quoi te dire à part que tu es quelqu'un de bien et même si on ne se voyait pas souvent, tu comptais beaucoup à mes yeux.

Vous êtes tous dans mon coeur! Et je vais le répéter! Ce n'est pas la faute à ma superbe de maman!

C'est la faute de la vie et des gens jaloux, qui veulent seulement gâcher le bonheur des autres.

J'espère que vous allez me pardonner.

Je vous AIME et je vais veiller sur chacun de vous.

1 décembre 2011

Qui sont plus en forme: les femmes avec, ou sans enfants?

Si vous lisez La Mère Blogue, c’est probablement parce que vous avez des enfants. Ou vous en voulez. Ou vous vous intéressez à eux. Alors il vous est certainement arrivé, avouez, un jour, d’envier tous ceux qui n’en ont pas. Pas toujours, non, mais dans des moments de fatigue ou de grosse déprime…. Allez, avouez. Les chanceux qui dorment des nuits complètes, font la grasse matinée, se mitonnent des mijotés la semaine, prennent le temps de faire la sieste, lire ou prendre soins d’eux, les dimanches de pluie, on les haït parfois, non?

Eh bien, figurez-vous que contre toute attente, dans le cas des femmes en tout cas, celles qui ont des enfants sont apparemment plus en santé que … celles qui n’en ont pas!

C’est du moins le résultat surprenant qui ressort d‘une étude australienne, dont fait état le Globe & Mail ici.

Vrai, l’étude en question ne porte que sur une cinquantaine de femmes. N’empêche que les conclusions sont sans équivoque: les femmes ici étudiées – sans enfant, donc – sont significativement en moins bonne santé, ont une moins bonne vitalité, et une moins bonne santé mentale, que les femmes avec enfants.

Pourquoi?

Mystère. Peut-être les femmes sans enfant sont-elles victimes d’un certain tabou social, avance ici une blogueuse, lequel nuirait à leur santé mentale en particulier.

Qu’en pensez-vous? Comment expliquer cette vitalité imprévue chez les mères, par ailleurs souvent épuisées?