Tout de go, je vous informe que cette lettre est la dernière de l’année 2011. Je me permets quelques semaines sans vous écrire; je vous reviendrai le dimanche 15 janvier 2012.
Je veux commencer ce soir en rendant hommage à une de mes lectrices les plus assidues. Cette dame, qui a d’ailleurs travaillé en éducation, a cinq enfants, 13 petits-enfants et 11 arrière petits-enfants (un 12è est en chemin). Cette dame, madame Suzanne Legault, aura 86 ans dans deux jours. Je la connais depuis 40 ans. Bonne Fête belle-maman!
Les trois premiers sujets que j’aborde ce soir sont en rapport avec le phénomène de l’intimidation… et à certains moments, je joue à l’éditorialiste.
L’intimidation : et si c’était de la faute des adultes
Plusieurs parmi vous ont été surpris de mon silence face à un événement qui a perturbé le Québec : le suicide de la jeune Marjorie Raymond. Je n’étais tout simplement pas prêt à en parler. J’en parle abondamment ce soir.
Chacun d’entre nous avait raison d’exprimer sa sympathie à la famille qui souffre; j’imagine la douleur que j’aurais si une de mes filles décédait… je ne crois pas que je trouverais la force de continuer de vivre.
Ce très douloureux événement doit amener tous les adultes à s’interroger sur leurs propres valeurs. Se peut-il que nous ayons créé un monde qui nous amène à identifier des faibles, des « loosers », des marginaux… à les identifier, à les exhiber… et à nous réjouir de leur sort! Que sont les téléréalités sinon cela?
Je joins à cette lettre un éditorial de Mme Marie-Andrée Chouinard du Devoir. Mme Chouinard établit un rapport entre l’intimidation de certains et « ces séries-concours à l’américaine mariant une belle et un laid, montrant des obèses dans une course contre les calories, un danseur en herbe se ridiculisant devant le jury, ou des star académiciennes perdant la voix devant des juges impitoyables, ne sont-elles pas toutes nourries par une méchanceté sourde destinée à faire rire la galerie ? L’auditoire en redemande ».
Certes, cela n’explique pas tout. Quand j’étais au secondaire, dans les années 1960, j’ai moi-même été victime d’intimidation et il n’y avait pas ces téléréalités. Mais disons que la culture du mépris qu’on développe sur les ondes légitimise et valorise certains comportements.
L’intimidation : Jasmin Roy et Guy-A Lepage
La semaine dernière, je vous ai fait parvenir ma lettre hebdomadaire avant l’émission Tout le monde en parle où il a été question d’intimidation. Je veux revenir sur certains des propos tenus à cette émission.
Trois jeunes, victimes d’intimidation, ont témoigné de leur expérience. Ce qui est arrivé à ces trois jeunes est tout à fait inacceptable, intolérable. Cela ne devrait jamais se passer, jamais, et surtout pas dans le réseau scolaire auquel les parents confient leur enfant, postulant que l’enfant y sera en sécurité. Jamais, jamais, jamais.
Cela dit, force nous est de constater que M. Lepage et M. Jasmin Roy, celui qui a créé l’excellente Fondation, ont insinué des choses… et, ce faisant, ont commis une erreur. Ils ont présenté le phénomène de l’intimidation, non seulement comme une réalité intolérable, ce qui est juste, mais surtout comme un phénomène généralisé auquel participe indistinctement l’ensemble des jeunes. Jamais dans les propos qu’ils ont tenus n’ont-ils laissé entendre que l’immense majorité des adolescents sont bien élevés, polis, qu’ils adhèrent à des valeurs de justice sociale. Je rappelle que ces adolescents, ce sont vos enfants et les miens, ceux que nous avons bien élevés; c’est eux qui sont à l’école primaire et à l’école secondaire. Le manque de nuances dans les propos de M. Lepage et de M. Roy rend mal compte de la réalité des adolescents, rend mal compte de la qualité de l’éducation des parents.
Sur un sujet aussi douloureux, je me serais attendu à ce que ces deux hommes s’en tiennent à de plus hautes exigences de rigueur; j’ai l’impression qu’on a accordé plus d’importance au spectacle médiatique et cela est si malheureux.
Attention! Je ne suis pas en train de mettre en cause la Fondation créée par M. Roy ni d’ailleurs l’action qu’il mène pour que l’école secondaire soit un milieu plus accueillant. Je ne traite ici que des propos qu’il a tenus ce soir-là à cette émission-là.
Cela dit, un dernier mot sur ces trois jeunes qui se sont exprimés : Quelle tristesse pour ce qu’ils ont vécu! Quelle admiration je leur voue pour le courage de leur témoignage!
L’intimidation, merci de m’en parler.
Dans la foulée de la couverture médiatique sur ce phénomène, deux d’entre vous ont communiqué avec moi au sujet de leur enfant victime d’intimidation. Je remercie ces deux parents pour la confiance qu’ils m’ont témoignée en me communiquant cela. J’ai espoir que les interventions que j’ai faites permettront de régler le problème très rapidement.
J’ignore si d’autres situations d’intimidation se vivent dans vos familles. Si c’est le cas, il faut faire ce que le jeune homme à l’émission Tout le monde en parle a dit : « en parler ». À qui? D’abord à la direction de l’école. En parler signifie qu’il faut nommer les individus en cause. En parler implique qu’il faut laisser à l’école le temps de vérifier certaines choses et d’intervenir stratégiquement. Si votre intervention auprès de la direction ne vous satisfait pas, je vous invite alors à communiquer avec moi.
Je joins à cette lettre un éditorial de Mme Marie-Andrée Chouinard du Devoir. Mme Chouinard établit un rapport entre l’intimidation de certains et « ces séries-concours à l’américaine mariant une belle et un laid, montrant des obèses dans une course contre les calories, un danseur en herbe se ridiculisant devant le jury, ou des star académiciennes perdant la voix devant des juges impitoyables, ne sont-elles pas toutes nourries par une méchanceté sourde destinée à faire rire la galerie ? L’auditoire en redemande ».
Certes, cela n’explique pas tout. Quand j’étais au secondaire, dans les années 1960, j’ai moi-même été victime d’intimidation et il n’y avait pas ces téléréalités. Mais disons que la culture du mépris qu’on développe sur les ondes légitimise et valorise certains comportements.
L’intimidation : Jasmin Roy et Guy-A Lepage
La semaine dernière, je vous ai fait parvenir ma lettre hebdomadaire avant l’émission Tout le monde en parle où il a été question d’intimidation. Je veux revenir sur certains des propos tenus à cette émission.
Trois jeunes, victimes d’intimidation, ont témoigné de leur expérience. Ce qui est arrivé à ces trois jeunes est tout à fait inacceptable, intolérable. Cela ne devrait jamais se passer, jamais, et surtout pas dans le réseau scolaire auquel les parents confient leur enfant, postulant que l’enfant y sera en sécurité. Jamais, jamais, jamais.
Cela dit, force nous est de constater que M. Lepage et M. Jasmin Roy, celui qui a créé l’excellente Fondation, ont insinué des choses… et, ce faisant, ont commis une erreur. Ils ont présenté le phénomène de l’intimidation, non seulement comme une réalité intolérable, ce qui est juste, mais surtout comme un phénomène généralisé auquel participe indistinctement l’ensemble des jeunes. Jamais dans les propos qu’ils ont tenus n’ont-ils laissé entendre que l’immense majorité des adolescents sont bien élevés, polis, qu’ils adhèrent à des valeurs de justice sociale. Je rappelle que ces adolescents, ce sont vos enfants et les miens, ceux que nous avons bien élevés; c’est eux qui sont à l’école primaire et à l’école secondaire. Le manque de nuances dans les propos de M. Lepage et de M. Roy rend mal compte de la réalité des adolescents, rend mal compte de la qualité de l’éducation des parents.
Sur un sujet aussi douloureux, je me serais attendu à ce que ces deux hommes s’en tiennent à de plus hautes exigences de rigueur; j’ai l’impression qu’on a accordé plus d’importance au spectacle médiatique et cela est si malheureux.
Attention! Je ne suis pas en train de mettre en cause la Fondation créée par M. Roy ni d’ailleurs l’action qu’il mène pour que l’école secondaire soit un milieu plus accueillant. Je ne traite ici que des propos qu’il a tenus ce soir-là à cette émission-là.
Cela dit, un dernier mot sur ces trois jeunes qui se sont exprimés : Quelle tristesse pour ce qu’ils ont vécu! Quelle admiration je leur voue pour le courage de leur témoignage!
L’intimidation, merci de m’en parler.
Dans la foulée de la couverture médiatique sur ce phénomène, deux d’entre vous ont communiqué avec moi au sujet de leur enfant victime d’intimidation. Je remercie ces deux parents pour la confiance qu’ils m’ont témoignée en me communiquant cela. J’ai espoir que les interventions que j’ai faites permettront de régler le problème très rapidement.
J’ignore si d’autres situations d’intimidation se vivent dans vos familles. Si c’est le cas, il faut faire ce que le jeune homme à l’émission Tout le monde en parle a dit : « en parler ». À qui? D’abord à la direction de l’école. En parler signifie qu’il faut nommer les individus en cause. En parler implique qu’il faut laisser à l’école le temps de vérifier certaines choses et d’intervenir stratégiquement. Si votre intervention auprès de la direction ne vous satisfait pas, je vous invite alors à communiquer avec moi.
Soirée de Noël de La Maisonnée
C’est le 16 décembre que La Maisonnée recevra quelques centaines de familles pour sa fête de Noël : repas, animation, spectacles… et bien sûr des cadeaux pour les enfants. L’événement se déroulera au centre communautaire Lajeunesse
Comité des lève-tôt
C’est mardi que se réunira le comité des lève-tôt. La réunion se tiendra dès 8 h à la succursale Saint-Arsène de la Caisse De Lorimier.
La Guignolée dans La Petite-Patrie
Il y a deux semaines, 288 bénévoles ont frappé aux portes pour recueillir dons et argent pour le Magasin-Partage de La Petite-Patrie. On ne peut pas à ce jour faire le bilan des denrées recueillies, mais on sait combien on a ramassé d’argent : 8 086,80 $! Vraiment bien.
Budget du commissaire
Ce sujet que j’ai abordé la semaine dernière a suscité de nombreuses questions. J’y réponds succinctement. La somme dont je dispose doit servir exclusivement à des projets conçus par les OPP et les CE, aucunement les organismes communautaires, même pas ceux qui s’adressent aux jeunes et aux enfants. La direction de l’école sait comment gérer ce programme : initiative de l’OPP ou, s’il n’y a pas d’OPP, du CE, approbation par le CE, lettre signée par la présidence de l’OPP, du CE et de la direction de l’école.
Recherchons des enseignants retraités
Le CLIPP, un organisme œuvrant dans 13 écoles, recherche des enseignants retraités pour un projet d’intervention dans des classes de maternelle (éveil à la lecture, développement de la motricité, communication verbale, etc.). Ce projet débutera en janvier dans quatre écoles de Villeray. Les personnes intéressées doivent être disponibles une journée ou deux demi-journées par semaine et le salaire est de 20$ de l’heure. Pour soumettre sa candidature ou pour obtenir de l’information, veuillez communiquer avec madame Mireille Viguier au (514) 278-0281 ou par courriel à clipp-devoirs@videotron.ca . De plus, pour ceux et celles qui désirent faire du bénévolat, il y a une possibilité d’implication dans d’autres activités de l’organisme dans les écoles des quartiers Villeray et Petite-Patrie.
Logement à louer
Un parent, propriétaire d'un triplex sur la rue de Normanville, tout près de Jean-Talon, a un de ses logements à louer présentement. Il s'agit d'un 3 1/2 à 475$ par mois, libre immédiatement. On appelle Brigitte au 514-948-3937.
Joyeux Noël
C’est le 16 décembre que La Maisonnée recevra quelques centaines de familles pour sa fête de Noël : repas, animation, spectacles… et bien sûr des cadeaux pour les enfants. L’événement se déroulera au centre communautaire Lajeunesse
Comité des lève-tôt
C’est mardi que se réunira le comité des lève-tôt. La réunion se tiendra dès 8 h à la succursale Saint-Arsène de la Caisse De Lorimier.
La Guignolée dans La Petite-Patrie
Il y a deux semaines, 288 bénévoles ont frappé aux portes pour recueillir dons et argent pour le Magasin-Partage de La Petite-Patrie. On ne peut pas à ce jour faire le bilan des denrées recueillies, mais on sait combien on a ramassé d’argent : 8 086,80 $! Vraiment bien.
Budget du commissaire
Ce sujet que j’ai abordé la semaine dernière a suscité de nombreuses questions. J’y réponds succinctement. La somme dont je dispose doit servir exclusivement à des projets conçus par les OPP et les CE, aucunement les organismes communautaires, même pas ceux qui s’adressent aux jeunes et aux enfants. La direction de l’école sait comment gérer ce programme : initiative de l’OPP ou, s’il n’y a pas d’OPP, du CE, approbation par le CE, lettre signée par la présidence de l’OPP, du CE et de la direction de l’école.
Recherchons des enseignants retraités
Le CLIPP, un organisme œuvrant dans 13 écoles, recherche des enseignants retraités pour un projet d’intervention dans des classes de maternelle (éveil à la lecture, développement de la motricité, communication verbale, etc.). Ce projet débutera en janvier dans quatre écoles de Villeray. Les personnes intéressées doivent être disponibles une journée ou deux demi-journées par semaine et le salaire est de 20$ de l’heure. Pour soumettre sa candidature ou pour obtenir de l’information, veuillez communiquer avec madame Mireille Viguier au (514) 278-0281 ou par courriel à clipp-devoirs@videotron.ca . De plus, pour ceux et celles qui désirent faire du bénévolat, il y a une possibilité d’implication dans d’autres activités de l’organisme dans les écoles des quartiers Villeray et Petite-Patrie.
Logement à louer
Un parent, propriétaire d'un triplex sur la rue de Normanville, tout près de Jean-Talon, a un de ses logements à louer présentement. Il s'agit d'un 3 1/2 à 475$ par mois, libre immédiatement. On appelle Brigitte au 514-948-3937.
Joyeux Noël
Pour le chrétien que je suis et les membres de ma communauté de foi, le 25 décembre est l’occasion de célébrer le mystère de la naissance de Jésus, Fils de Dieu, Notre Seigneur. Cette naissance nous accorde à tous et chacun un statut très particulier ; nous jouissons de la dignité de Fils de Dieu. Telle est la grandeur de l’événement que les chrétiens célèbrent le 25 décembre.
Cette fête, d’abord chrétienne, a grandement été transformée. Les propriétaires de commerces pour enfants notamment en savent quelque chose! Par ailleurs, la fête de Noël est devenue l’occasion de rassemblements familiaux. Dans une période d’horaires variés et de calendriers bousculants, il est heureux de se donner ainsi des moments de vie familiaux. Il faut prendre le temps de vivre en famille.
À tous je souhaite un Joyeux Noël et de très bons moments en famille.
Voilà pour cette semaine.
Des questions ? Des commentaires ? Écrivez-moi
Embrassez vos enfants pour moi
À l’an prochain
Kenneth
Cette fête, d’abord chrétienne, a grandement été transformée. Les propriétaires de commerces pour enfants notamment en savent quelque chose! Par ailleurs, la fête de Noël est devenue l’occasion de rassemblements familiaux. Dans une période d’horaires variés et de calendriers bousculants, il est heureux de se donner ainsi des moments de vie familiaux. Il faut prendre le temps de vivre en famille.
À tous je souhaite un Joyeux Noël et de très bons moments en famille.
Voilà pour cette semaine.
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Embrassez vos enfants pour moi
À l’an prochain
Kenneth
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