Publié par La Mère Blogue
Je me suis entretenue avec l’auteure, Nancy Doyon, hier matin, pour parler de stratégies efficaces pour en finir, enfin, avec l’intimidation. Du moins pour en limiter les dégâts. Le résumé de ses propos est publié ici.
Car j’imagine que c’est LA question que bien des parents se posent: comment éviter que mon enfant soit victime d’intimidation, comment ne pas en faire un intimidateur, et puis aussi, quoi lui dire s’il est témoin d’intimidation? Nancy Doyon a des pistes intéressantes à suggérer, à ces trois niveaux.
Mais c’est en ce qui a trait aux intimidés que je trouve sa réflexion la plus intéressante. Entre autres, parce qu’elle va à l’encontre de la rectitude politique. Suggérant, carrément, ce qui n’est que du gros bon sens. Sa piste? Apprendre aux intimidés à se défendre. Oui oui, à répliquer, à relever la tête, hausser le ton. Et peut-être même, s’il le faut, à user de la force.
La coach a du mal avec l’idée qu’on puisse dire à un enfant d’encaisser, de courber le dos, ou d’ignorer un intimidateur. Non, dit-elle, pour que ça cesse, il faut que la victime ose prendre sa place. Qu’elle s’affirme. Qu’elle regarde son agresseur dans les yeux. Et qu’elle trouve les mots justes, le ton, et parfois les gestes, pour le remettre à sa place.
«Or, malheureusement, dans notre société, on enseigne beaucoup aux enfants à être gentils. C’est plate, mais les enfants trop gentils deviennent de belles cibles», dit-elle.
Qu’en pensez-vous?
Merci de débattre ici de la question de l’intimidation en général. Les commentaires, potentiellement diffamatoires, portant spécifiquement sur l’affaire de Saint-Anne-des-Monts ne seront pas publiés. Merci de votre compréhension.
Merci de débattre ici de la question de l’intimidation en général. Les commentaires, potentiellement diffamatoires, portant spécifiquement sur l’affaire de Saint-Anne-des-Monts ne seront pas publiés. Merci de votre compréhension.
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