30 novembre 2011

Marjorie Raymond et la lettre qu’aucune mère ne devrait jamais recevoir



«Maman, je suis désolée de ce que j’ai fait. Tu es la meilleure maman au monde. Je vais être ton ange gardien. Ma place est en haut (…) . J’ai de la misère à quitter ce monde, mais je pense que ce sera pour un monde meilleur (…). C’est la faute de la vie, des gens jaloux qui veulent gâcher notre bonheur».

Ce sont les derniers mots de Marjorie Raymond, cette adolescente de 15 ans de Sainte-Anne-des-Monts, qui vient de se suicider, après avoir été victime, apparemment pendant des années, d’intimidation.

Cauchemar.

Non mais comment socialement, on en est arrivé là?

Sur Facebook et Twitter, les réactions fusent de toutes parts.

Tant, trop, de questions demeurent: qu’est-ce qu’on fait, donc, socialement, pour prévenir de tels gestes? Auprès des victimes, il va sans dire, mais auprès des bourreaux?

Ou plutôt: qu’est-ce qu’on ne fait pas, ou pas assez, pour prévenir de tels drames? Est-ce que peut-être on mise trop, ou mal, sur la prévention? On sous-estime les risques? On punit trop peu, pas assez, ou encore, mal, les bourreaux potentiels? Je ne sais pas. Mais il est grand temps qu’on trouve.

Ordre du jour - Conseil d'établissement du 23 novembre 2011

ORDRE DU JOUR 


Conseil d’établissement de l’école Saint-Ambroise 

Le mercredi 23 novembre 2011

Sous réserve de son approbation par les membres



1. Vérification du quorum et ouverture de l’assemblée (19h00)

2. Adoption de l’ordre du jour (19h05)

3. Adoption du procès-verbal du mercredi 26 octobre (19h10)

4. Suites au procès-verbal (19h20)
4.1 Comité de financement suivi
5. Points de discussion, d’approbation ou d’adoption (19h25)
5.1 Approbation vente de collations (après dernier CÉ)
5.2 Approbation des sorties et activités
5.3 Résolution pour budget de fonctionnement et de formation du CÉ
5.4 Budget de l’OPP (budget du commissaire) et budget 50$ de l’École
5.5 Diffusion de l’information concernant le service de Traiteur Les Sœurs Gourmandes
5.6 Effet scolaires
6. Informations
6.1 Du service de garde (20h00)
6.2 De l’organisme de participation des parents (OPP) (20h10)
6.3 De la direction (20h20)
· Dépôt du budget de l’École (première version)
6.4 De la présidence (20h35)
6.5 Du délégué(e) du CPR-Centre (20h40)
7. Levée de l’assemblée (20h50)

L’orientation des jeunes : mythes et réalité

Mireille Moisan, conseillère d’orientation
Membre de l’Ordre des conseillers et conseillères d’orientation du Québec

En tant que parent, vous désirez ce qu’il y a de mieux pour votre jeune et ceci est également vrai en ce qui concerne l’orientation scolaire. La sécurité d’emploi, un bon taux de placement, un salaire intéressant sont au nombre des exigences souvent nommées par les parents. Bien qu’il soit parfois justifié de tenir compte de certains de ces éléments, il est essentiel, voir même fondamental, d’être à l’affût des certains autres aspects reliés à l’orientation, notamment les intérêts de votre jeune, ses valeurs, ses traits de personnalité, ses aptitudes, ceci afin de lui permettre de s’épanouir dans un métier ou une profession qui n’aura pas été choisie uniquement sur une base économique.

À ce titre, certains mythes perdurent dans les croyances populaires. Non seulement cesmythes sont-ils totalement erronés, mais ils faussent le jugement de bien des parents et, incidemment, de leur jeune. La conseillère d’orientation Isabelle Falardeau et le conseiller d’orientation Mathieu Guénette traitent d’ailleurs de ce sujet dans le livre Comment aider vos jeunes explorateurs à s’orienter dans leur vie. Voici quelques exemples qui s’inspirent de ce livre :

« Mon ado doit choisir un domaine où il y a de l’emploi! »
Les professions se modifient, les taux de placement varient, les professions d’avenir se succèdent, les technologies changent constamment. L’état du monde professionnel est en perpétuel mouvement et aucun choix n’est garanti.
Un jeune sera difficilement enthousiasmé par une profession choisie de manière très rationnelle, sur la base de son taux de placement ou de son salaire.

« Mon ado peut accomplir ce que je n’ai pu faire… »
Bien des parents aimeraient que leur enfant réalise un rêve qui n’est pas nécessairement le leur. Il est bien d’en parler, mais ne lui demandez pas de calquer ses désirs sur les vôtres.
Il arrive que les jeunes, par peur de déplaire, se sentent contraints de suivre la route indiquée par leur parent.
Il est humain de transposer sur son jeune des aspirations qui nous appartiennent, cependant, chaque être est unique et doit faire lui-même ses propres choix.

« Mon ado ne doit pas se tromper! »
Le choix parfait n’existe pas. Pour apprendre à se connaître, il arrive qu’un jeune doive explorer plusieurs parcours. La structure de notre système scolaire permet les cheminements variés.
Dans notre société actuelle, une personne change de profession ou d’environnement de travail plusieurs fois au cours d’une vie.
Ces expériences sont enrichissantes et bienfaisantes.

« Mon jeune doit choisir pour la vie! »
Pour un jeune et ses parents, le fait de croire qu’il « choisit pour la vie » est une grande source d’anxiété et est totalement erroné.
Tant au cégep, à l’université qu’au travail, il faut choisir entre différentes spécialités ou perfectionnements. Il faut accepter ces expériences.
Il y aura toujours des choix à faire et rarement des réponses claires.

De l’aide pour les parents
Pour vous aider à y voir plus clair, l’Ordre des conseillers et conseillères d’orientation du Québec, en collaboration avec la Fédération des comités de parents du Québec, à conçu un Espace virtuel spécifiquement pour les parents qui désirent s’outiller pour mieux accompagner leur jeune dans son orientation scolaire et professionnelle. Le site est accessible via l’adresse suivante : choixavenir.ca/parents.

29 novembre 2011

Rapport du Conseil des ministres de l'Éducation - Lecture et sciences, matières faibles des Québécois

Québec réplique avec une série de mesures pour les élèves du primaire


Publié dans Le Devoir, 29 novembre 2011
Lisa-Marie Gervais

Les Québécois de deuxième secondaire sont les meilleurs en mathématiques au pays, mais sont loin d'atteindre la moyenne canadienne en lecture et en sciences, selon un rapport du Conseil des ministres de l'Éducation du Canada (CMEC). Les résultats en lecture sont d'autant plus préoccupants qu'ils sont plus faibles qu'en 2007, lors du dernier rapport du CMEC sur le sujet. En revanche, l'Ontario (1re position) et l'Alberta (2e position) sont les deux seules provinces qui obtiennent des résultats supérieurs à la moyenne canadienne en lecture.

«On a beau essayer de comprendre ce qui expliquerait un tel recul entre les résultats de 2007 et 2010, ça demeure assez étonnant, car il n'y a pas beaucoup de variables qui ont changé», a indiqué au Devoir la ministre de l'Éducation, Line Beauchamp. Des différences dans l'examen soumis aux élèves, avance-t-elle. «Ça ne nous empêche pas de dire qu'on peut essayer de faire mieux en lecture.»
Nouvelles mesures

La ministre a répliqué hier en annonçant une série de mesures et d'investissements (allant jusqu'à deux millions, notamment en recherche). En plus d'un examen obligatoire de français-lecture en 4e année du primaire (qui s'ajoute à celui en écriture), les élèves du premier cycle (1re et 2e année) auront une liste de mots de vocabulaire à apprendre, et le programme de français au préscolaire et au primaire sera modifié.

Ces mesures donnent suite à des rencontres qu'elle a eues, notamment avec les représentants enseignants de la CSQ, qui avait sonné l'alarme en août dernier voyant que l'écart entre les résultats scolaires des garçons et des filles s'agrandissait dangereusement. La recherche a démontré clairement que les faiblesses en lecture sont souvent associées au décrochage.

La Fédération des syndicats de l'enseignement (FSE-CSQ) accueille d'ailleurs favorablement ces changements, qu'elle souhaiterait voir rapidement réalisés. «Il ne suffisait pas d'insister sur le plaisir de la lecture, comme le fait le [ministère] pour améliorer la réussite scolaire, encore faut-il que les enfants soient capables de lire dès le premier cycle du primaire», a affirmé la présidente, Manon Bernard.

Heureuse de voir enfin apparaître la «liste de mots», la Fédération autonome de l'enseignement (FAE) aurait néanmoins voulu qu'elle soit instaurée pour chaque année du primaire — et non par cycle —, afin d'éviter des problèmes si un enfant doit changer d'école pendant son parcours. La FAE attribue à la réforme la diminution des résultats notamment en lecture et en sciences.

Les filles excellent

Réalisée au printemps 2010 auprès d'élèves de 2e secondaire, l'enquête du CMEC révèle que l'Alberta et l'Ontario sont les deux seules provinces à faire mieux que la moyenne canadienne en sciences. Le Québec fait piètre figure, arrivant en 9e position (devant le Manitoba et le Yukon) sur 11 au total (seuls les dix provinces et le territoire du Yukon font partie de l'étude). Le Conseil supérieur de l'éducation sera invité à analyser les résultats du rapport et à énoncer des recommandations, a annoncé la ministre Beauchamp.

Toujours en sciences, une surprise de taille: les filles dépassent significativement les garçons au classement. «Les filles ont toujours été plus performantes en lecture que les garçons et ça se manifeste encore. Mais c'est nouveau que ça se manifeste en sciences aussi», a dit Gilles Fournier, expert-conseil et corédacteur du rapport du CMEC.

En outre, près de 10 % des élèves canadiens sont sous le niveau de performance attendu dans diverses matières.

25 novembre 2011

Un nouveau contrat social

Publié dans La Presse, 25 novembre 2011
François Cardinal


La Commission scolaire de Montréal fait acte de contrition. À la suite des critiques essuyées ces dernières années, elle se dit prête à «interroger ses façons de faire» et à se «renouveler».

L'air est connu. La Fédération des commissions scolaires, l'Association des directeurs généraux des commissions scolaires et la ministre Beauchamp ont tous concédé que le statu quo était intenable. Mais il y a une différence de taille: la CSDM va au-delà des solutions vagues ou bâclées.

Loin des «ajustements», elle a en effet proposé, mercredi, les fondations d'«un nouveau contrat social avec les citoyens». Preuve de son bon vouloir, elle s'attaque de front à deux des enjeux les plus importants et délicats : l'autonomie des écoles et la démocratie scolaire.

D'abord, la CSDM met de l'avant trois scénarios qui ont le mérite d'approfondir le débat: a) l'école telle qu'on la connaît; b) l'«école campus», qui regroupe les budgets et services par «quartiers scolaires»; c) l'«école autonome affiliée», qui se conforme aux objectifs de la commission, mais gère seule son budget.

La CSDM avoue que ce dernier modèle «donne des frissons à tout le monde». Qu'elle ose donc le considérer et en débattre est preuve d'une grande ouverture. On ne rendra pas les commissions plus efficientes en brassant les mots «autonomie» et «efficacité», mais en creusant toutes les avenues possibles.

Ensuite, la CSDM fait preuve de la même audace en abordant la question de la démocratie scolaire, un enjeu trop souvent ignoré. Elle réitère que les élections municipales et scolaires devraient se tenir simultanément, mais plus encore, elle suggère que les élus des villes et des écoles travaillent ensemble, qu'ils soient représentés à la fois au conseil des commissaires et au conseil municipal. À méditer.

Cela dit, il y a un vice majeur dans la démarche de la CSDM. La présidente, Diane De Courcy, a précisé que «cette discussion va se faire à l'intérieur de la commission scolaire, avec les acteurs de l'école et non pas avec les gérants d'estrade de l'école», faisant ainsi référence aux politiciens qui participent au débat.

Or on ne peut à la fois se dire ouvert au dialogue, prêcher la transparence, tenir une reddition de compte en public, et vouloir tenir les échanges à distance des élus provinciaux car ce ne sont pas eux «qui font l'école».

Si aujourd'hui ces gouvernements locaux se lancent dans cette nécessaire remise en question, c'est bien parce que ces mêmes élus les y ont poussés. Des élus, rappelons-le, qui représentent aussi ces contribuables qui payent la taxe scolaire.

Entendons-nous, nous pensons toujours qu'un livre blanc ou un comité consultatif serait indiqué pour mener à terme la réflexion sur les commissions scolaires. Mais en l'absence d'une telle démarche indépendante, les propositions de la CSDM ont le mérite de pousser le débat plus loin.

L'important n'est pas l'abolition des commissions, mais leur réforme.

Un iPad à la maternelle: 10 applications éducatives pour les enfants

Les tablettes sont une technologie toute récente, et déjà, elles transforment nos habitudes: chez nous, le iPad est devenu un incontournable pour s’informer, se divertir… et même apprendre! Que ce soit ma plus vieille (6 ans) qui veut avancer un petit projet de recherche ou ma plus jeune (4 ans) qui commence à tracer les lettres de l’alphabet, il y a une foule d’applications bien conçues pour les encourager et les aider à progresser.

L’appareil chamboulera-t-il aussi le monde scolaire? Chose certaine, plusieurs écoles et commissions scolaires s’intéressent de près au iPad et commencent à inviter la petite tablette en classe: ça se fait dans le Maine, le Tennessee et la Caroline du Sud. Au Canada? La seule expérience en cours, à ma connaissance, se déroule en Colombie-Britannique.

Les tablettes ne sont pas arrivées dans les classes du Québec, mais si, comme parent, vous avez envie d’explorer le potentiel pédagogique du iPad avec votre enfant d’âge préscolaire, voici nos dix favorites pour apprendre à écrire, lire et compter. Je signale tout de suite aux détracteurs que l’idée n’est pas de déléguer notre rôle de parent à l’appareil: on peut accompagner et encadrer ses enfants, peu importe qu’on leur tende une feuille de papier ou une tablette électronique…

La suite ici: Un iPad à la maternelle: 10 applications éducatives pour les enfants - Banlieusardises

24 novembre 2011

Rougeole - Campagne de vaccination

Le ministère de la Santé et des Services sociaux (MSSS) vient de lancer une campagne de vaccination contre la rougeole dans les établissements scolaires du Québec.

À la CSDM, à partir du lundi 21 novembre, différentes lettres d’information sur la campagne, préparées par le MSSS, ont été remises par les directions des écoles aux personnes suivantes :

Aux parents de chaque élève du primaire et du secondaire, incluant les élèves HDAA.
Aux élèves adultes des centres de la formation professionnelle (FP) et de l’éducation des adultes (FGA) qui partagent les bâtisses des écoles primaires et secondaires.
Au personnel et aux adultes de l’externe (partenaires de l’école qui sont en contact avec les élèves, incluant ceux des centres FP et FGA, comme les bénévoles, les chauffeurs d’autobus scolaire, les membres d’organismes communautaires, etc.).

Vous n’avez pas reçu votre lettre? Consultez-les sur le site Internet de la CSDM.

Merci de votre collaboration

La CSDM accepte de revoir son mandat

Publié dans Le Devoir, 24 novembre 2011

Lisa-Marie Gervais


Trois scénarios proposant divers degrés d'autonomie de l'école seront étudiés d'ici deux ans

Prête à une refonte, la commission scolaire de Montréal (CSDM) ouvre même la porte à un modèle rendant l'école autonome. D'ici deux ans, trois scénarios proposant divers degrés d'autonomie de l'école seront étudiés par les gens du milieu, soit celui d'une école autonome affiliée, une école institutionnelle attachée à une école secondaire dans le quartier ou le statu quo. «Même si c'est un gros défi, il faut simplifier la commission scolaire. Il faut lancer le débat à l'interne sur l'autonomie des écoles, car il est lancé grandement au Québec. Et surtout, il faut conclure ce débat», a déclaré hier Diane De Courcy, présidente de la commission scolaire de Montréal (CSDM), lors de la première reddition de comptes publique de son institution.

«Cette discussion doit avoir lieu, que ça plaise ou non. Et loin des gérants d'estrade», a-t-elle ajouté, en se disant agacée que le débat sur le rôle des commissions scolaires se fasse dans l'arène politique, sans consultation des gens «qui font l'école». Le troisième scénario, celui de l'école institutionnelle, est déjà testé en projet pilote dans Centre-Sud, avec le concours de l'école secondaire Pierre-Dupuy. Il propose que chaque quartier possède un réseau de pavillons primaires rattachés à une école secondaire à la manière d'un campus, afin de partager les installations et les services. «Le budget serait élaboré avec la CSDM selon un modèle opératif», a expliqué Mme De Courcy.

Le deuxième scénario, celui de l'école autonome et libre, propose que celle-ci reçoive son budget sous forme de crédits annuels, qu'elle pourrait gérer sans lien avec l'institution centrale. «Ça semble être le rêve de certains et on va voir si ce rêve-là tient la route», a soutenu Mme De Courcy. À terme, dans deux ans, la CSDM donnera son appui au scénario qui ressortira des discussions. D'ici là, elle promet que des opérations de «simplification» seront effectuées dès janvier, date où la firme PricewaterhouseCoopers rendra son rapport comprenant des recommandations à cet effet.

Déjà, grâce à l'informatisation de son système, il n'y aura plus de parents qui camperont devant les écoles à deux heures du matin pour inscrire leurs enfants. «Ça se fera par Internet. Comme un mini-SRAM», a dit Mme De Courcy, faisant référence au système d'inscription des cégeps de la métropole. Des cartes repas électroniques seront utilisées et le paiement des inscriptions pourra se faire en ligne. Elle a également plaidé pour que le vote en vue d'élire les commissaires se fasse de la même façon.

Déplorant qu'il n'y ait que des lois et règlements et pas de politique nationale de l'éducation, les dirigeants de la CSDM ont exhorté l'Assemblée nationale à se positionner en faveur de l'école publique. Le réseau privé doit-il continuer à être financé? Devrait-on le contraindre à accepter sa part d'élèves handicapés et en difficulté? «L'Ontario a fait ce débat et a pris position, a rappelé Mme De Courcy. Nous sommes très inquiets que le Québec n'ait pas confirmé ses choix.»

Bilan des résultats scolaires

Le premier bilan du «Plan réussir», le grand plan de performance et de lutte contre le décrochage de la CSDM, adopté en 2009, révèle que les taux de réussite des élèves en français et en mathématiques augmentent légèrement, bien qu'ils soient encore loin d'atteindre les cibles de 2015. «L'aiguille bouge», a indiqué Gilles Petitclerc, le directeur général de la CSDM. Toutefois, en français-écriture de 4e secondaire, le taux de réussite a légèrement diminué par rapport à 2008-2009. Idem pour le français-lecture de 5e secondaire. Et en mathématiques, au premier cycle du secondaire, le taux de réussite est légèrement en hausse à 65,9 %, mais loin de la cible de 80 % pour 2015.

La CSDM se dit également préoccupée par la réussite des garçons au secondaire, surtout en français, et par le nombre d'élèves décrocheurs qui n'obtiennent pas leur diplôme d'études secondaires en cinq ans. Même s'ils «raccrochent» souvent quelques années plus tard à la formation générale aux adultes, la CSDM souhaiterait que les élèves réussissent tout leur parcours au secteur «jeune».

Pour l'instant, même si cela constitue une légère amélioration, ils ne sont que 46 % à avoir réussi à terminer leur secondaire en cinq ans. La CSDM aimerait ramener à terme le taux d'abandon scolaire sans diplôme ni qualification à 26,8 %, et il était de 31 % (1338 élèves sur 4303) pour la seule cohorte de 2008-2009. Enfin, autre élément de préoccupation pour la plus grosse commission scolaire du Québec: le faible nombre d'élèves de moins de 20 ans inscrits en formation professionnelle et le trop grand nombre d'élèves possédant une moyenne cumulative trop basse, oscillant entre 60 et 69 %.

Le président de l'Alliance des professeurs de Montréal, Alain Marois, ne remet pas en question les efforts faits par la commission scolaire et les enseignants pour la réussite des élèves. Mais ils pourraient bien relever du hasard, dit-il. «On a beau mettre n'importe quelle cible, le problème est: est-ce qu'on analyse la même chose?», a-t-il souligné. Pour l'Alliance, qui plaide pour le retour des connaissances, les compétences permettent une évaluation trop subjective. Pour l'instant, il ne croit pas que les enseignants aient reçu de pression pour gonfler les résultats, mais personne n'est à l'abri d'une telle chose, conclut-il.

Priorité aux autistes en Montérégie

Publié dans La Presse, 24 novembre 2011

Pascale Breton

La Presse


Une trentaine de classes spécialisées pour les enfants atteints d'un trouble envahissant du développement sont aménagées dans les écoles de la commission scolaire des Patriotes, en Montérégie. Il y a dix ans, on en comptait six à peine.

Au cours des dernières années, la Montérégie est la région du Québec qui a connu la plus forte augmentation du nombre d'enfants atteints d'un trouble envahissant du développement (TED). En 2009-2010, on y comptait 2061 enfants souffrant d'un TED. Avec un taux de 105,9 enfants pour 10 000, c'est la prévalence la plus élevée au Québec.

«Les fluctuations sont aléatoires d'une année à une autre, mais on semble constater une accélération peut-être un peu plus importante en Montérégie», explique prudemment Manon Noiseux, agente de recherche et épidémiologiste à la direction de la santé publique de la Montérégie.

Mme Noiseux a mené une vaste étude de surveillance des TED entre 2000 et 2008. Au terme de cette recherche, les auteurs écrivaient que l'évolution de la prévalence était suffisamment importante pour que la santé publique en face une priorité.

Besoins en forte hausse

La prévalence des enfants atteints d'un TED est en explosion partout. Au Québec, ce sont les grands centres comme Montréal, Laval et la Montérégie qui en comptent le plus. La présence et l'accessibilité des services n'y sont pas étrangères, puisque les parents n'hésitent pas à déménager là où ils croient que leurs enfants auront un meilleur accès aux services.

La ministre déléguée aux Services sociaux, Dominique Vien, a d'ailleurs commandé à un expert, cette semaine, un portrait complet des services offerts aux clientèles souffrant de TED.

Dans les écoles de la Montérégie, les TED sont désormais le handicap le plus fréquent chez les élèves, devant la déficience langagière. La commission scolaire des Patriotes a donc pris le virage. L'ouverture de classes spéciales ne pouvait suffire, il fallait trouver d'autres solutions.

«On ne peut pas installer des classes spécialisées constamment, on manque de places. Comment intégrer ces enfants? Il faut travailler différemment», explique la directrice des services éducatifs à la commission scolaire, Monique Sauvageau.

Une «équipe volante» a été mise en place. Ce sont des intervenants de la commission scolaire qui se déplacent dans les écoles en soutien aux enseignants et à l'équipe en place.

Ensemble, ils discutent des meilleures façons de faire et des plans d'intervention à mettre en place. Car ce qui fonctionne avec un enfant n'est pas nécessairement la solution pour un autre.

Chose certaine, les enseignants sont souvent mal outillés et se sentent démunis. Ils ne savent pas toujours comment intervenir auprès d'un enfant atteint d'un TED ou ignorent les services offerts par leur école.

Autisme

Les enfants qui souffrent d'un TED sont le plus souvent autistes. La majorité sont des garçons. Dans bien des cas, ils ont aussi plusieurs troubles associés, comme un déficit de l'attention. Certains élèves se replient sur eux-mêmes lorsqu'ils sont inquiets. D'autres ont besoin de silence absolu pour être en mesure de se concentrer. D'autres encore font des crises et peuvent devenir agressifs.

«Notre visée est toujours de faire cheminer cet enfant dans son parcours scolaire et de le qualifier le plus loin possible», souligne Mme Sauvageau.

Il ne s'agit pas d'accoler une étiquette sur l'enfant, explique Isabelle Lauzon, conseillère pédagogique auprès des élèves ayant un TED dans les classes ordinaires et spécialisées.

«Le diagnostic d'un enfant TED aide plutôt l'enseignant à évaluer de quelle façon il doit ajuster son enseignement», dit Mme Lauzon, qui est membre de l'équipe volante.

Au fil des ans, le recours aux classes spéciales a diminué. Des données compilées par la direction de la santé publique de la Montérégie indiquent que la proportion d'enfants atteints d'un TED intégrés dans une classe régulière, avec le soutien d'un intervenant, est passée de 31% en 2000-2001 à 44% en 2009-2010.

Plus un enfant atteint d'un TED reçoit de l'aide rapidement, mieux il réussit à s'intégrer dans le milieu scolaire. «Quand on travaille avec un enfant de 6 ou 7 ans, on est toujours en train de récupérer ce qu'on n'a pas pu travailler à 3 ou 4 ans», explique la directrice générale du centre de réadaptation en déficience intellectuelle (CRDI) Montérégie-Est, Johanne Gauthier.

Trop souvent, l'équipe du CRDI - considéré comme la troisième ligne - est appelée en renfort trop tard, déplore Mme Gauthier.

«On nous interpelle un peu trop tard, quand l'enfant est sur le bord de la porte. Il faudrait intervenir avec l'école bien avant que l'enfant ne soit expulsé pour des comportements excessifs.»

23 novembre 2011

PV - Conseil d'établissement du 23 novembre 2011



Procès-verbal 

Réunion du Conseil d'établissement de l'école Saint-Ambroise 

Le mercredi 23 novembre 2011 à 19h00

Parents 
Présences 
Équipe-école 
Présences 
Martine Bussières 
Julie Balthazar 
√ 
Frédéric Gouin 
√ 
Martine Côté 
√ 
Catherine Leduc 
√ 
Amélie Pelletier-Houde 
Christine Charles 
√ 
Annie-Pier Guénette 
√ 
Jamie Le Tual 
Sonia Tremblay 
√ 
Laurence Boucheron 
√ 
Catia Aguzzi 
Marie-Hélène Tremblay 
√ 
Karine Hassell 
√ 
Geneviève Cadieux, directrice adjointe 
√ 
Johanne Lévesque, directrice 
√ 





1. Vérification du quorum et ouverture de l’assemblée (19h00)
Le quorum est respecté, l’assemblée est ouverte.

Johanne nous fait part de la démission de madame Gabrielle Juneau en tant que membre de la communauté.

2. Adoption de l’ordre du jour (19h05)
L'ordre du jour est lu.

Laurence Boucheron propose l’adoption de l’ordre du jour, appuyée de Sonia Tremblay.

L’ordre du jour est adopté à l'unanimité.

3. Adoption du procès-verbal de la réunion du 26 octobre 2011 (19h10)
Quelques modifications mineures sont apportées au procès-verbal.

L’adoption du procès-verbal est proposée par Marie-Hélène Tremblay et appuyée par Laurence Boucheron.

Le procès verbal est adopté à l’unanimité.

4. Suites au procès-verbal (19h20)
4.1 Suivi comité de financement
Il n’y aura pas de comité de financement, il y a eu désistement d’une personne sur le comité, donc il resterait seulement deux membres et il avait été convenu que le comité devait comporter au moins trois membres. Nous suggérons donc la formation d’un comité ponctuel, au besoin, pour une éventuelle campagne de financement.

5. Points de discussion, d’approbation ou d’adoption (19h26)
5.1 Approbation vente de collations (après le dernier CÉ)
Les membres du CÉ ont approuvé via un courriel après le dernier CÉ d’octobre la demande suivante :

Que les classes de 4D et A6 puissent vendre des collations aux élèves lors des récréations le 16 nov. et lors de la remise des bulletins le 16 nov.

5.2 Approbation des sorties (19h30)
Johanne nous présente la liste des sorties. Nous trouvons les enfants très chanceux d’avoir autant de sorties et si intéressantes.

L’approbation des sorties est proposée par Catherine Leduc et appuyée par Frédéric Gouin.

5.3 Résolution pour budget de fonctionnement et de formation du CÉ (19h45).
Le CÉ propose que son budget de fonctionnement soit attribué à l’école pour du matériel qui peut bénéficier à tous les élèves de l’école. Les membres du personnel nous feront part des besoins particuliers qui pourraient être comblés par cette somme.

Nous prendrons donc une décision à ce sujet ainsi que pour le budget de formation à la prochaine rencontre, en janvier 2012.

5.4 Budget de l’OPP
Le budget qu’utilise l’OPP provient du budget discrétionnaire du commissaire. La lettre au commissaire devra être faite assez rapidement.

5.5 Diffusion de l’information concernant le service de traiteur Les Soeurs gourmandes.
Les menus ont été distribués à la majorité des enfants via les boites à lunch. On en a même distribué à des enfants qui n’utilisent pas le traiteur. Des menus sont disponibles à l’entrée du service de garde et sont affichés sur le babillard. Nous suggérons un après-midi dégustation. Laurence suggère d’apporter ce point à l’OPP.

5.6 Effets scolaires (20h05)
Frédéric soulève une interrogation : en première année, les élèves utilisent-ils leur agenda assez pour en justifier l’achat?

Les enseignantes nous affirment que l’utilisation de l’agenda est utile comme lien entre les parents et l’école. Sonia affirme que dans les classes TED, l’agenda est beaucoup utilisé, pour les communications avec les parents,, ainsi que pour y inscrire les devoirs des élèves.

Annie-Pier nous explique la progression dans l’utilisation de l’agenda en première année. Il est normal qu’en première année les enfants n’écrivent pas ou peu dans leur agenda car ils apprennent à écrire. Cela constitue par contre un bon moyen de communication entre les parents et l’enseignant. L’agenda est aussi utilisé durant tout le primaire, c’est donc une bonne idée d’initier l’enfant à utiliser cet outil.

De plus, le code de vie, les services, la pochette de courrier et toutes les pages d’informations sont très utiles, et ces renseignements deviendraient difficiles à communiquer aux enfants et à leur famille sans l’agenda.

En ce qui concerne les listes d’effets scolaires, il y a aussi certaines incohérences entre le matériel de maternelle et de 1ère année. Geneviève promet d’y voir.

6. Informations
6.1 Service de garde (20h25)
Le 12 décembre, les élèves feront un film avec le groupe Animagerie. Le 9 janvier, ils iront au camp Bout-en-train : deux belles activités.

6.2 OPP
Merci à l’OPP pour les petites gâteries en remerciement au personnel de l’école. Il n’y a pas eu de rencontre dernièrement, alors nous aurons plus d’information à la prochaine rencontre.

6.3 De la direction (20h32).
Johanne nous présente le budget de l’école. Christine mentionne son inconfort à travailler avec le document qui résume le budget et se demande s’il y a moyen d’avoir le document complet, pour mieux suivre l’exposé de Johanne. Johanne mentionne que ce document pourra être fourni sur demande à son bureau.

Johanne nous informe sur la campagne de vaccination contre la rougeole. Seuls les enfants qui n’ont pas déjà reçu le vaccin ou dont la vaccination n’est pas enregistrée au CLSC recevront des informations précises sur cette campagne. Les enfants dont les parents n’auront pas de nouvelles n’ont donc pas de vaccin à recevoir.

Il y aura une fête de Noël, les informations seront communiquées ultérieurement.

6.4 De la présidence (20h55).
Pas pour cette rencontre.

6.5 Du délégué du CPR-Centre (21h00)
Frédéric nous parle de la présentation qui a été faite au CSSS (par Mme Sauriol, directrice adjointe du Réseau Centre) sur les services offerts aux élèves EHDAA.

7. Levée de l’assemblée
Proposée par Catherine Leduc et appuyé par Frédéric Gouin

Des alliés à côté de vous

par Louise Poulin, conseillère à l’Association des services de garde en milieu scolaire du Québec

Texte tiré du Feuillet pédagogique de septembre 2011

« Ceux-ci ont joué un rôle capital dès le début de l’implantation des services de garde. Ils se sont mobilisés, ils étaient derrière nous dans toutes nos luttes pour obtenir le droit d’exister et on n’aurait rien eu sans leur appui et leur implication! »

- Brigitte Guy, fondatrice de l’ASGEMSQ

Brigitte Guy fait ici l’éloge des parents qui, à la naissance des premiers services de garde en milieu scolaire, les ont soutenus, ont mis sur pied des comités provisoires pour faire avancer les dossiers, ont pris la parole pour demander que les écoles et les commissions scolaires reconnaissent la nécessité des services de garde et leur fassent une place.

Aujourd’hui, dans le meilleur des cas, le Comité de parents utilisateurs (CPU) soutient le service de garde et permet de l’améliorer constamment, en plus d’être le trait d’union avec l’ensemble des parents qu’il représente. À certains moments, les parents servent de judicieux conseillers, de par leurs différents corps d’emploi, même entre deux portes, en venant chercher leurs enfants.

Dans ces services de garde où le personnel travaille en lien avec le CPU, les éducateurs ne sont jamais les seuls à débattre de points litigieux. Les parents du comité connaissent tout ce qui se passe, que ce soit l’organisation, l’utilisation des locaux, le budget, le programme d’activités, la période des devoirs, les journées pédagogiques, le traiteur, etc.

Cette transparence fait en sorte que le CPU est prêt à défendre les positions du service de garde auprès des autres parents et du conseil d’établissement. Il n’y a pas plus crédible qu’un parent pour convaincre un autre parent de la pertinence d’une règle ou de la justification d’une tarification!

Malheureusement, dans d’autres milieux, les CPU ne sont pas aussi bien intégrés à la vie du service de garde. Dans votre milieu, est-ce qu’on discute du service de garde durant quelques minutes au 12e point de l’ordre du jour du conseil d’établissement, ou on se réserve trois à quatre rencontres par année pour en discuter pleinement pendant deux heures?

Est-ce que, parce que le CPU est consultatif et non décisionnel, on s’empêche de créer des liens profitables de part et d’autre et on passe à côté d’une foule de ressources qui pourraient contribuer au développement optimal du service de garde?

Est-ce que les parents utilisateurs sont en mesure de donner du temps et de l’énergie pour s’investir dans l’amélioration de la qualité ou pour prendre en charge certaines tâches?

Voici quelques exemples de mandats que le CPU pourrait assumer :
  • Réviser annuellement le document d’information (régie interne) pour le présenter au conseil d’établissement
  • Réviser les états financiers et les prévisions budgétaires, évaluer la pertinence des montants dépensés pour les sorties, l’achat de matériel, la formation du personnel, le temps de planification et de préparation des activités, etc.
  • Revoir les règles de conduite et le code de vie, si nécessaire
  • Revoir les mesures de sécurité (plan d’évacuation et autres) afin qu’elles soient en conformité avec la politique de la commission scolaire
  • Établir des mécanismes de consultation pour évaluer la satisfaction des enfants et des parents en vue de mieux répondre aux besoins de chacun et d’améliorer la qualité des services offerts
  • Participer au bilan annuel et soumettre des recommandations pour l’année suivante
Comme dans tous les domaines où les responsabilités sont partagées, il faut savoir tirer le meilleur parti des compétences de chacun tout en respectant le pouvoir qui est attribué aux différents partenaires. Par l’apport de tous et dans un esprit de respect et de collaboration, les services rendus aux enfants seront plus nombreux et de meilleure qualité.

Références :
TREMBLAY, Doris. Gardavue Mai 2008, Coup de Chapeau : un comité de parents utilisateurs en plein tourbillon, page 8.

BÉGIN, Jean, DORÉ, Lorraine et MONCHAMP, Diane. Le Comité de parents du service de garde (CPSG) : Formation, fonctionnement et mandats, adopté en avril 2002 et amendé en juin 2004, 6 pages

22 novembre 2011

Les filles consomment plus de drogues dures que les garçons

Québec lance sa campagne de prévention de la dépendance aux drogues

Par Caroline Montpetit, Le Devoir, 22 novembre 2011

Si les jeunes du secondaire consomment moins d'alcool et de drogues qu'avant, la consommation d'amphétamines est en hausse depuis quelques années. En outre, les filles ont tendance à consommer plus de drogues dures, soit plus d'hallucinogènes, plus d'amphétamines, plus de cocaïne, plus d'héroïne, et plus de solvants que les garçons. Mais ces derniers consomment plus de cannabis et de ce que l'on classe dans les «autres drogues» que les filles.

C'est ce que dévoilaient hier des données diffusées dans le cadre de la campagne pour la prévention des dépendances chez les jeunes, lancée hier par la ministre déléguée aux services sociaux du Québec, Dominique Vien.

Baisse de consommation

En matière de consommation d'alcool, la proportion de jeunes Québecois ayant pris une consommation au cours de l'année du sondage est passée de 71,3 % en 2000, à 59,7 % en 2008, selon les données du ministère. C'est une baisse considérable. Et alors que 40,6 % des jeunes disaient consommer du cannabis en 2000, cette proportion n'était plus que de 27 % en 2008. Selon Geneviève Lampron, qui travaille en prévention des dépendances à l'école secondaire publique de Rochebelle, à Sainte-Foy, qui regroupe quelque 2000 élèves, cette baisse pourrait être liée au fait que la consommation est un sujet moins tabou qu'avant.

La baisse de la consommation se vérifie d'ailleurs dans le cas de toutes les drogues, sauf les amphétamines. En effet, 7 % de l'ensemble des jeunes du secondaire consommaient des amphétamines en 2000 contre 7,3 % en 2008.

«Les amphétamines et les méta-amphétamines sont très populaires, parce qu'elles ne sont pas chères et qu'elles sont faciles à trouver. C'est vrai que ce sont des drogues qui intéressent peut-être plus les filles que les garçons parce qu'elles peuvent entraîner une perte de poids. Or, les garçons du secondaire ne veulent pas perdre de masse musculaire», dit Geneviève Lampron.

L'âge moyen des premières consommations chez les jeunes du Québec était de 12,8 ans en 2008. Mais cet âge est bien moindre chez les membres des Premières Nations du Québec, pour lesquelles le ministère a préparé une campagne adaptée.

«Chez les Premières Nations, la campagne qui s'adresse aux 10-12 ans est la même que celle qui s'adresse aux 17-24 ans», relève Florent Tanlet, des relations publiques du ministère. La campagne de prévention des dépendances du ministère, qui se poursuivra jusqu'en avril, cible en effet trois groupes différents: les 10 à 12 ans, qui en sont généralement à la période d'essai de l'alcool et des drogues, les 13 à 16 ans et les 17 à 24 ans chez qui on tente plutôt d'inculquer un sens de l'engagement vers d'autres activités que la consommation. On y propose des images mouvantes sur lesquelles un jeune qui consomme se transforme en un jeune heureux participant à une autre activité, jouer de la guitare ou nager, par exemple.

Le chocolat sur une liste noire?

Publié sur La Mère Blogue

C’est classique: la porte sonne et un enfant motivé vous propose d’acheter une tablette de chocolat pour financer son spectacle de Noël, son bal de fin d’année, la fondation de son école, son club sportif, ou je ne sais quoi encore … Bref, un petit 3$ facile, que votre gourmandise vous incite à donner sans trop y penser.

Classique?

Pensez-y: c’est quand, exactement, la dernière fois qu’un enfant vous a vendu du chocolat? Dernièrement, la fille d’une copine m’a vendu du savon pour les mains, mon école se concentre sur les pamplemousses et les oranges de Floride, mais le chocolat?

S’il faut croire cet article publié dans le Globe & Mail , de moins en moins d’écoles, en fait (en Ontario), ont recours au chocolat pour financer une activité. Le mot d’ordre est limpide: pas de chocolat. Motif? La lutte contre l’obésité…

Je ne sais pas trop quoi penser. Vrai, le problème est réel, grave et mérite toute notre attention. Mais est-ce qu’on ne va pas un peu loin, là? Quoi, après, on abolit les calendriers de l’Avent, Pâques, sans parler de l’Halloween? J’ai l’air d’exagérer, là, mais l’idée a bel et bien circulé

21 novembre 2011

Lettre du commissaire (no 520 - 20 novembre 2011)

Chers amis bonsoir,

On s’approche de Noël! Les activités dont je vous parlerai plus loin en témoignent.

La CSDM doit rendre des comptes
Mercredi le 23, un événement inusité se produira. La direction politique de la CSDM et la direction administrative expliqueront à la population la portée de leur action (les résultats de ce qu’ils ont fait et de ce qu’ils n’ont pas pu faire), depuis l’adoption du plan Réussir.

Cette reddition de comptes peut sembler quelque peu banale. Il n’en est rien et la preuve en est que cela ne se fait pas dans le monde de l’éducation; quand avez-vous entendu parler qu’une reddition de comptes publique du conseil des gouverneurs d’une université montréalaise ou du conseil d’administration d’un CÉGEP?

Et cette reddition de comptes est faite devant la population montréalaise.

On a souvent l’impression qu’une commission scolaire n’est qu’un instrument régional du ministère de l’Éducation. C’est le monde à l’envers. Il est vrai que la CSDM doit orienter son travail en fonction des critères de diplomation déterminés par le ministère, il est vrai que les services offerts à la population sont en grande partie déterminés par le gouvernement, … mais il est tout aussi vrai qu’une commission scolaire, et notamment la CSDM, est le lieu d’expression des volontés et des besoins des Montréalais auprès du ministère. Par exemple, c’est la CSDM, tant sa composante politique qu’administrative, qui a amené le ministère à modifier les règles pour les services de garde auprès des enfants autistes et des enfants handicapés. C’est aussi la CSDM qui a demandé que les nouveaux immigrants qui doivent passer des années dans les classes d’accueil puissent fréquenter l’école secondaire au-delà de 18 ans. Enfin, c’est la CSDM qui a demandé et obtenu que les jeunes filles enceintes puissent bénéficier d’un régime d’exception pour la fin de leurs études secondaires.

Un dernier exemple : c’est la CSDM qui a démontré au ministère que le programme d’investissement immobilier ne lui permettait même pas de faire des travaux minima requis dans ses immeubles et qu’il fallait modifier ce programme, ce que le ministère a accepté.

Autrement dit, une commission scolaire détient un pouvoir d’initiative qu’elle exploite.

La Commission scolaire des Montréalais est l’émanation des citoyens de Montréal et, tout en devant rendre des comptes au ministère de l’Éducation, elle s’impose aussi de rendre des comptes à la population qu’elle dessert.

Ainsi donc, mercredi prochain, 23 novembre, à l’école Lucien-Pagé, devant les parents, les partenaires, les dirigeants d’organismes communautaires, les institutions, nous ferons état des progrès réalisés depuis l’adoption du plan Réussir, du chemin à faire, des obstacles que nous avons rencontrés et de nos perspectives d’avenir.

Georges-Vanier : bon départ au soccer
L’équipe juvénile soccer AAA a remporté ses deux premiers matchs contre les équipes sports-études des écoles Georges-Vanier de Laval et Sainte-Gabrielle. À noter que l’équipe de Georges-Vanier n’est même pas dans la structure du sports-études! Par surprenant qu’elle fasse beaucoup jaser le monde du soccer.

Diner-spaghetti dans Villeray
Le dîner annuel pour recueillir des fonds pour le Magasin-Partage de Villeray aura lieu le mardi 22 novembre à midi au sous-sol de l’église Notre-Dame-du-Rosaire.

La guignolée dans La Petite-Patrie
C’est le dimanche 27 novembre que quelques centaines de citoyens frapperont aux portes des résidences de La Petite-Patrie. Les dons permettront d’offrir de la nourriture à environ 275 familles.

Dans le publi-sac qui sera distribué cette semaine, on trouvera un sac de papier dans lequel on pourra placer les denrées qu’on veut offrir à la guignolée

Boutique de Noël du GEM
Le Groupe d’Entraide Maternelle nous offre l’occasion d’acheter des objets à offrir en cadeau ou à mettre dans les bas de Noël. On pourra se procurer ces choses le 1er et le 2 décembre au GEM situé au 6848, rue Christophe Colomb, Montréal (Québec) H2S 2H2, téléphone 514-495-3494.

Le vrai Père Noël arrive
C’est le vendredi 25 novembre que le vrai Père Noël arrive. Comme l’an passé, il arrivera en soirée sur la Plaza Saint-Hubert. J’espère vous y rencontrer.

Le Chœur de La Petite-Patrie au Marché Jean-Talon
Le samedi 26 novembre, à 11 h, midi et 13 h, on pourra entendre le chœur de La Petite-Patrie au Marché Jean-Talon.

La sécurité des jeunes sur Internet
Le centre communautaire Lajeunesse offre une formation gratuite aux parents qui veulent accompagner les jeunes sur Internet : Facebook, courriel, chat, jeux ou Webcam. Cette formation sera donnée et le jeudi 24 novembre à 18 h 30 et le lundi 28 novembre à 14 h 30. C’est gratuit, mais l’inscription est obligatoire au 514 278-2654.

Troc-tes-trucs Villeray
Vous avez des choses en bon état, mais qui ne vous servent plus? Vous pourriez les échanger à cette activité qui aura lieu le dimanche 27 novembre dès 13 h au centre Lajeunesse. Pour plus de renseignements, on appelle Maude Léonard au 514 608-8762.



Voilà pour cette semaine.

Des questions? Des commentaires? Écrivez-moi.

Embrassez vos enfants pour moi.

Bonne semaine.


Kenneth

18 novembre 2011

Le bulletin unique récolte de mauvaises notes

Publié dans Le Devoir, 18 novembre 2011
Par Lisa-Marie Gervais

La première livraison du tout nouveau bulletin unique national connaît quelques ratés. En raison d'un problème de logiciel, certains élèves du primaire, ceux en classe d'accueil et ceux handicapés ou en difficulté d'adaptation ou d'apprentissage (HDAA), recevront leur bulletin en retard.

«Bien que ce nouveau bulletin national soit prêt pour la majorité des élèves, [...] certaines fonctions ne sont pas encore disponibles. Cette situation, indépendante de notre volonté, [nous] contraint à remettre à quelques élèves seulement un bulletin adapté aux circonstances», a écrit la Commission scolaire de Montréal (CSDM) dans une lettre adressée aux parents. Le porte-parole de la CSDM a expliqué que ces problèmes n'étaient pas de son ressort mais relevaient de la Société de gestion du réseau informatique des commissions scolaires (GRICS), mandatée par le ministère de l'Éducation pour créer le logiciel devant produire le bulletin unique.

L'anglais devant

Sur l'île, d'autres problèmes, concernant les bulletins du primaire, ont failli compromettre sa sortie. Des enseignants se sont plaints que la matière «anglais» apparaissait sur la liste avant le «français» et ont exigé que des modifications soient apportées. «Déjà qu'on est ulcérés par la proposition d'implanter l'anglais intensif en sixième année mur à mur. Les profs étaient en colère de voir que l'anglais apparaissait avant le français sur le bulletin», a souligné Alain Marois, le président de l'Alliance des professeurs de Montréal. «On a réclamé que le français et les maths soient inscrits sur le bulletin avant l'anglais.»

Une solution temporaire a été trouvée afin que les matières s'affichent dans l'ordre voulu et les bulletins ont été réimprimés et livrés in extremis pour la remise d'hier, qui avait lieu dans la plupart des écoles. Toutefois, certains élèves ont reçu leur bulletin avant la correction et ont été avisés que le prochain, celui de la deuxième étape, serait modifié.

À la Commission scolaire Marguerite-Bourgeoys (CSMB), les bulletins n'ont pas été modifiés et l'anglais figure en haut de liste. Le porte-parole, Jean-Michel Nahas, a néanmoins reconnu que des parents et des directions d'école se sont plaints et que la situation serait corrigée au prochain bulletin. «C'est souhaité que ça soit changé», a-t-il dit. En revanche, 4800 élèves (soit moins de 10 % de la clientèle de la CSMB) en classe d'accueil et HDAA n'auront pas leur bulletin cette semaine.

Le ministère de l'Éducation n'a pas été en mesure de fournir plus d'explications. Au cabinet de la ministre, Line Beauchamp, on a indiqué qu'on ne ferait aucun commentaire.

17 novembre 2011

La pierre de Rosette

Chronique touchante sur l'apprentissage de la lecture et le plaisir des livres



Publié dans La Presse, 17 novembre 2011, par Marc Cassivi

Il y a un an, tous ces symboles n'étaient encore pour lui que des hiéroglyphes. Clés d'un monde opaque dont il était exclu. Un coffre aux trésors de vingt-six lettres qui, selon leur disposition, peuvent tout décrire, tout exprimer. Mais dont il n'arrivait pas à déchiffrer le sens.

Il aimait déjà depuis un moment jouer avec l'alphabet. Découvrir que cette lettre-ci, placée devant celle-là, donne le son «MA» ou «PA». Avant Noël l'an dernier, le casse-tête a pris forme. Comme une pierre de Rosette. Les hiéroglyphes se sont traduits par des mots qui ont formé des phrases qui sont devenues des histoires.

«Lis-nous une histoire papa!» J'aime ces moments de douceur alanguie où ils se blottissent contre moi sur le lit, son petit frère et lui. Leurs pyjamas qui sentent la lessive, leurs cheveux humides au parfum d'agrumes, la peau douce de leurs joues contre mes bras. Nos yeux rivés sur le Nakakoué ou Le secret de la Licorne. La chaleur de ce rituel du soir dont je serai un jour nostalgique.

Il a l'âge de raison. Aujourd'hui, c'est lui qui, avant de s'endormir, nous lit un «Monsieur» de Roger Hargreaves, La coupe Stanley de Marc Couture, un Tintin ou un Astérix, Boubou a un petit frère de Cyril Hahn, Je suis fou de Vava de Dany Laferrière ou Frisson l'écureuil de Mélanie Watts.

J'aime écouter sa voix hésitante s'habituer lentement aux rigueurs de la ponctuation. Les pauses qu'il prend entre les paragraphes, pour reprendre son souffle. Quand il bute sur un mot, je retrouve la fascination que j'ai ressentie il y a un an à le voir décrypter, d'abord en se tordant la bouche, puis avec de plus en plus de facilité, toutes ces syllabes faites de consonnes et de voyelles.

Un jour, un petit bout d'homme vous demande de lui lire une histoire. Et quelques semaines plus tard, il y arrive seul. Cette prise de conscience du potentiel des mots, cette découverte fulgurante d'un univers jusqu'alors inaccessible, cet accès à la compréhension de la langue, tout ça a quelque chose de fondamental. Je n'en ai mesuré toute l'importance qu'en observant ce cerveau vierge assimiler, sans le moindre repère, les bases du français. Le mystère, le miracle, de la lecture.

Depuis, les livres sont devenus pour lui des objets encore plus précieux. Son pupitre est en rempli à ras bord à l'école. Sa bibliothèque est «rangée» à la maison par ordre de grandeur. Yacouba de Thierry Dedieu, tout en bas. Connais-tu Maurice Richard? sur le dessus, qu'il connaît d'ailleurs par coeur.

L'été dernier, pendant les vacances, il a aménagé un «coin lecture» dans le jardin. Des chaises, des tables, des couvertures. Maman avec Siri Husvedt, papa s'essayant une nouvelle fois avec Borges, les garçons avec une pile de Schtroumpfs et d'Astérix. Il n'était pas peu fier.

Ses yeux s'illuminent quand il reçoit par la poste un nouveau «J'aime lire». Un titre de collection qu'il porte comme un étendard. Il s'est trouvé une nouvelle complicité avec son professeur lorsqu'elle a présenté, en classe, un livre de Claude Ponti, son auteur préféré. Sa rencontre avec cet écrivain et illustrateur fantasque, dont il apprécie l'humour absurde, a été déterminante, je crois, dans son amour de la lecture.

Il y a deux semaines, fort d'un «privilège» accordé par son professeur lui permettant de s'adonner à une activité de son choix, il s'est porté volontaire pour faire la lecture à la classe de maternelle de son frère. La veille, il a choisi deux livres, qu'il a lus méticuleusement en prévoyant deux scénarios. «Je vais leur donner le choix entre Les mélodilous et Nuno le petit roi.» La démocratie - et le pouvoir de la télé, sans doute - a voulu que Les mélodilous l'emportent sur le récit de Mario Ramos.

Ce week-end, nous irons sans doute au Salon du livre de Montréal, qui s'est ouvert hier. Il y a deux ou trois ans que j'ai renoué avec cette foire que je fréquentais assidûment, plus jeune. Elle était devenue trop grande, trop envahissante, trop encombrée, avec ses 1600 auteurs invités, pour que j'y trouve mon compte. Je préfère de loin les rayonnages tranquilles de ma librairie de quartier.

Mais voir mes garçons se perdre dans ce dédale de livres, avec le même enthousiasme que dans un magasin de jouets; savoir qu'ils y rencontreront des auteurs qu'ils aiment et y découvriront des récits qu'ils liront des dizaines et des dizaines de fois est un plaisir que je ne peux bouder.

Apprendre dans une classe de l'avenir

Publié dans La Presse, 17 novembre 2011, par Pascale Breton

Papiers, livres et cahiers ont pratiquement disparu de la classe de première secondaire de l'école Dalbé-Viau, à Lachine. Ici, les élèves travaillent avec six tableaux blancs interactifs et disposent tous d'un ordinateur portable.

En ce début d'après-midi, le cours de sciences bat son plein. Réunis en petits groupes devant les écrans blancs qui couvrent les murs de la classe, les élèves discutent, échangent, s'animent. Du bout du doigt, l'un d'eux glisse un mot dans une catégorie, hésite, se ravise. Un autre clique sur le mot en question pour valider sa définition.

«C'est de la pédagogie interactive», explique Éric Durocher, enseignant de sciences, mais aussi coordonnateur du Programme d'enrichissement des apprentissages informatisés (PEAI).

Le programme est en fait un projet-pilote qui s'est amorcé cet automne et qui s'échelonne de la première à la troisième secondaire. Près de 80 000$ ont été investis pour acheter le matériel et aménager la classe. Le programme pédagogique des différentes matières a été adapté et informatisé. Le travail d'équipe et l'interaction sont préconisés. La direction de cette école de la Commission scolaire Marguerite-Bourgeoys fait le pari que c'est plus motivant pour les élèves et que cela facilitera leur apprentissage.


En sciences, par exemple, «cette interaction va faire en sorte que, lorsque l'élève va comprendre que la masse volumique est une propriété caractéristique de la matière, il va s'en souvenir toute sa vie parce qu'il y a eu tout un cheminement pour y arriver», souligne M. Durocher.

La technologie est omniprésente dans la vie des adolescents. Rares sont ceux qui ne disposent pas d'un ordinateur à la maison. Mais pour plusieurs d'entre eux, la technologie reste un gadget qui leur permet d'aller sur Facebook et MSN ou de jouer à des jeux vidéo.

«Avec un ordinateur, les élèves vont s'amuser à Angry Birds, mais ils ne sont pas rendus à penser que c'est aussi un outil pour travailler, pour apprendre. C'est notre rôle de le montrer aux élèves», croit M. Durocher.

La direction de l'école mise beaucoup sur les nouvelles technologies pour susciter l'intérêt des élèves et favoriser leur apprentissage. Dans une classe en prolongement de cycle, tous les élèves ont ainsi été munis d'un ordinateur portable. Un projet-pilote qui a augmenté la motivation des élèves et réduit le taux d'absentéisme. La majorité des classes de l'école possède également un tableau blanc interactif, souligne le directeur de l'école Dalbé-Viau, Jean-Pierre Amesse.

Quant au PEAI, la classe est entièrement technologique. Le pari semble fonctionner. Les élèves se disent plus motivés. «Ça rend les travaux beaucoup plus agréables à faire. De toute façon, on est tous sur notre ordinateur à la maison», dit Noémie Clément, élève de première secondaire inscrite au PEAI.

Même pour écrire, les élèves préfèrent le clavier au crayon. «On travaille beaucoup plus vite, c'est plus rapide, on se corrige, il y a un dictionnaire», renchérit Youri St-Ours.

Quant aux parents, ils n'ont pas besoin d'être des as de l'informatique pour accompagner leurs enfants. «Il n'est pas nécessaire qu'ils aident leurs enfants avec les boutons. Il faut plutôt les accompagner dans la réflexion, comme pour un devoir sur papier», explique M. Durocher.

Les élèves inscrits au programme doivent d'ailleurs suivre deux cours de plus, afin d'apprendre à travailler avec Word et Excel, notamment et se débrouiller en informatique.

15 novembre 2011

CPR-Centre - Ordre du jour - 14 novembre 2011


ASSEMBLÉE RÉGULIÈRE DU COMITÉ DE PARENTS DU RÉSEAU CENTRE

Date : Lundi, le 14 novembre 2011
Heure : 19h30
Lieu : Centre administratif du Réseau Centre, 1205, rue Jarry Est, Montréal
Métro Jarry, autobus 193 Est

ORDRE DU JOUR

1. Mot de bienvenue 19h30

2. Adoption de l’ordre du jour 19h33

3. Présentation des services offerts par le réseau aux élèves HDAA par Mme Mireille Sauriol, directrice adjointe du réseau Centre 19h35

4. Adoption des procès-verbaux du 9 mai 2011 et du 17 octobre 2011 et suivis 20h35

5. Adoption du rapport annuel 2010-2011 du CPR-Centre 20h40

6. Mot de M. Maurice Lachance, directeur du réseau Centre
6.1 Information sur le « plan triennal de répartition et de destination des immeubles scolaires 2012-2015 » 20h50
7. Mot de la présidente du CPR-Centre, Lynda Laurencelle
7.1 Correspondance (statut du parent élu) (confér. 8 déc.2011)
7.2 Information du Comité central des parents (élections) (résol. SdeG)
7.3 Fédération des comités de parents du Québec 21h15
8. M. Mark Hird représentant (école Georges-Vanier) veut des informations concernant la location des salles dans les écoles 21h30

9. Tour de table (si le temps le permet) 21h40

10. Avis de proposition 21h45

11. Divers 21h50

12. Parole aux observateurs 21h55

13. Levée de la réunion 22h00

14 novembre 2011

Enquête sur le développement des enfants à la maternelle 2012

Avenir d'enfants s'est allié au ministère de la Santé et des Services sociaux (MSSS) pour mettre en place une initiative concertée d'intervention pour le développement des jeunes enfants (2011-2014).

Inspiré par les résultats des expériences locales et régionales menées au Québec depuis quelques années à l'aide de l'Instrument de mesure du développement de la petite enfance (IMDPE), ce projet vise à soutenir la mise en place de l'IMDPE auprès de tous les enfants fréquentant une classe de maternelle à l'hiver 2012.

Les résultats de cette enquête pourront soutenir la planification et les interventions dans les secteurs de la santé et des services sociaux, de l'éducation, de la famille ainsi que la complémentarité, la continuité et l'adaptation des services. Ils faciliteront également une mobilisation des communautés autour du développement des enfants.

Avenir d'enfants a donc contribué à lancer ce projet d'envergure et participe à sa mise en place tant sur le plan financier que par sa participation au comité scientifique.


L'institut de la statistique du Québec procède présentement à la collecte de données (EQDEM)

Conférence: Les devoirs et les leçons


Prochaine conférence: Les devoirs et les leçons 

Samedi 21 janvier 2012 de 9 h 00 à 11 h00

Conférencier: Monsieur Robert Darche

Endroit: l’école Louis‐Riel

Bienvenue à tous

Il n’est plus nécessaire de s’inscrire

Entrée gratuite 

Comité central des parents de la CSDM

Site Web du CCP : csdm.qc.ca/ccp

Conférence - Pour être moins en réaction… et plus en relation

INVITATION À TOUS LES PARENTS DE LA CSDM 

CONFÉRENCE 

« Pour être moins en réaction… et plus en relation » 

Organisateur : Comité central des parents de la CSDM
Conférencières : Louise Gravel et Linda Mastrovito, Psychothérapeutes, formatrices et coaches

Lieu : Auditorium de l’école Marguerite‐De Lajemmerais
5555, rue Sherbrooke Est, à l’angle du boul. l’Assomption, Montréal, H1N 1A2

Date : Le jeudi 8 décembre 2011
Accueil à partir de 18 h 30
Conférence : de 19 h à 21 h 30


Vous souhaitez :

 moins répéter, moins crier, moins menacer, vivre moins de chicanes
 moins de rivalités frères – soeurs

Comme parents, nous pouvons nous sentir démunis face à la discipline de notre enfant et insatisfait quand nos moyens fonctionnent peu ou pas.

Nous nous questionnons souvent : Punitions – récompenses… Trop, pas assez? Pourquoi?  Comment discipliner mon enfant positivement? J’interviens quand et comment? Comment régler ensemble et de façon plus satisfaisante les situations de conflits? Où est‐ce que je vais investir mes énergies?

Cette conférence vous propose des pistes pour vous guider, des moyens d’interventions efficaces qui  apportent des résultats concrets et qui évoluent au fur et à mesure que votre enfant grandit. Vous pourrez choisir vos batailles et obtenir plus de satisfaction dans la relation parent‐enfant!


Bienvenue à tous

Il n’est plus nécessaire de s’inscrire

Entrée gratuite

Site Web du CCP : csdm.qc.ca/ccp

Lettre du commissaire (no 519 - 13 novembre 2011)

Chers amis, Bonsoir,

Pas mal de nouvelles ce soir.

Père-Marquette : un nouvel employé
À sa dernière réunion, le comité exécutif de la Commission scolaire a accepté d’engager un nouveau technicien en éducation spécialisée à l’école Père-Marquette.

La rougeole
Le ministère de la Santé et des Services sociaux a lancé une vaste opération dans les milieux scolaires; on veut vacciner les enfants - et les adolescents surtout- qui sont à risque d’être atteints par la rougeole. Cette campagne n’a rien à voir avec celle d’il y a deux ans sur le H1N1, rien à voir!

La rougeole avait été éradiquée en Amérique du Nord, mais il y a eu récemment recrudescence. Ce sont surtout les adolescents qui seraient à risque. Il y a donc une campagne en milieu scolaire visant les personnes qui n’ont pas reçu les injections nécessaires (il doit y avoir deux injections). Évidemment, tout cela est fait de façon volontaire. Personne ne sera obligé de recevoir une piqûre.

Assemblée générale du CLIPP
Cet événement s’est tenu vendredi dernier et a permis de mesurer la remarquable portée de cet organisme dans divers quartiers de Montréal.

Georges-Vanier et Académie De Roberval : solidarité
J’ai fait parvenir une lettre aux conseils étudiants de ces deux écoles leur demandant de s’associer à la campagne en cours pour assurer la sécurité alimentaire des familles de Villeray. Je rappelle que le comptoir alimentaire de Villeray permet de nourrir de très nombreuses familles, mais nous manquons de fonds pour nourrir environ 180 autres familles. J’ai la conviction que les conseils étudiants sauront mener une action de solidarité avec ces familles dans le besoin.

Petite-Patrie.org

Les citoyens et les organismes de La Petite-Patrie disposent actuellement d’un outil de communication exceptionnel. Il s’agit du site www.petitepatrie.org. Ce site est notamment un suivi au forum de La Petite-Patrie d’il y a un an. On y trouvera le calendrier des activités citoyennes et communautaires, le bottin des organismes et des renseignements sur les suites au forum de La Petite-Patrie.

Occupons Wall Street!
Nous avons tous entendu parler de ce mouvement, le mouvement des « indignés ». Le comité de pastorale sociale de La Petite-Patrie nous invite à la réflexion sur ce mouvement. Des indignés se joindront aux gens de La Petite-Patrie pour cette réflexion le lundi 14 novembre à 17 h au Café Oh Lala, 6520, rue Châteaubriand.

Mon éditorial d’il y a deux semaines
Il y a deux semaines, je me suis laissé aller à commenter des événements politiques, notamment les déclarations saugrenues de la ministre actuelle de l’Éducation. Vous êtes plus d’une vingtaine à avoir réagi à mon « éditorial » et j’ai remercié personnellement chacune de ces personnes pour les commentaires formulés. Manifestement vous aimez cela « quand je me lance », selon l’expression de l’un d’entre vous; peut-être je m’exprimerai davantage sur les enjeux politiques dans l’avenir.
Concert de Noël
Ce sera spectaculaire et, pour cette raison, je vous en parle dès immédiatement pour que vous réserviez votre soirée. C’est le 3 décembre que le chœur de La Petite-Patrie présentera son concert de Noël à l’église Saint-Édouard à 19 h 30. Le billet n’est que de 10 $ (gratuit pour les enfants de 12 ans et moins) et tous les profits iront au Magasin Partage de La Petite-Patrie. Pour obtenir des billets, on écrit à choeurdelapetitepatrie@hotmail.com.

Brunch des Scouts de NDR
Cela a lieu deux fois par année… et c’est toujours aussi bon. Le brunch, c’est dimanche prochain le 20 novembre de 10h à 13h30 au sous-sol de l’église Notre-Dame du Rosaire. J’espère vous y voir.

Brunchez vos affaires avec la CDEC
La CDEC présente une conférence sur l’innovation tant dans les entreprises que dans les organismes communautaires. L’événement se déroulera le mercredi 16 novembre, de 8 h à 10 h à la CDEC même (6224, rue Saint-Hubert). Il en coûte 15 $ pour s’inscrire (mais c’est gratuit pour les membres de la CDEC) et on s’inscrit en appelant au 514 7230030.

La grande collecte, la guignolée
Dans La Petite-Patrie, c’est le 27 novembre que se fera la grande collecte de nourriture et d’argent, produits qui seront offerts à 250 familles dans le besoin de La Petite-Patrie. Nous sommes confrontés cette année à un problème particulier : nous manquons de bénévoles pour faire cette collecte. Je vous incite fortement à vous inscrire à cette activité qui ne dure, à vrai dire, que quelques heures, soit de 9 h à 13 h. Je vous invite à signifier votre disponibilité en appelant au 514-277-4993.

Logement à louer
41/2 à louer sur la rue Louis-Hébert, entre Bellechasse et Beaubien, pour le 1er décembre 2011 ou le 1er janvier 2012. Idéal pour personne seule ou couple. Actuellement 702 $/mois. Haut de duplex avec entrée commune, 1 chambre fermée, entrée laveuse-sécheuse, plancher en bois et boiseries, terrasse et espace de rangement spacieux au sous-sol sont au nombre des avantages, sans compter le secteur environnant. Communiquez avec le propriétaire, monsieur Poirier au (514) 824-9581


Voilà pour cette semaine.
Des questions ? Des commentaires ? Écrivez-moi
Embrassez vos enfants pour moi.
Bonne semaine


Kenneth

8 novembre 2011

Comment valoriser la profession d’enseignant et comment ancrer l’école dans sa communauté? #Sommet2011

Génération d'Idées

COMMENT VALORISER LA PROFESSION D’ENSEIGNANT ET COMMENT ANCRER L’ÉCOLE DANS SA COMMUNAUTÉ?

Pierre d’assise du développement des sociétés, l’éducation, au Québec, suscite constamment nombre de questionnements, critiques, et réformes. Le Sommet GEDI 2010 a consacré trois ateliers spécifiques au thème de l’éducation d’où plusieurs solutions ont émergées.

Notons d’abord la proposition de revaloriser l’éducation. Les GEDI ont souligné l’importance d’injecter des fonds suffisants en éducation et de percevoir cet argent à titre d’investissement et non pas de dépenses. À cet égard, les participants semblent avoir beaucoup à faire afin de changer les priorités politiques puisque que le gouvernement Charest a annoncé des coupures de près de 200 millions de dollars en éducation cette année.

Une des suggestions GEDI en matière d’octroi de budget était l’augmentation des ressources spécialisées dans les écoles. Cette solution tombe à point puisque plusieurs experts de l’éducation et la Centrale des Syndicats du Québec (CSQ) ont défendu cet automne, l’importance d’améliorer l’acquisition de la lecture et de l’écriture au premier cycle du primaire afin de contrer le décrochage scolaire. Les élèves éprouvant des difficultés seraient mieux épauler dans l’apprentissage de ces deux compétences primordiales par le biais d’embauches suffisantes de ressources spécialisées notamment les orthopédagogues.

Selon les GEDIs, la valorisation de l’école passe également par la valorisation de la profession enseignante. Présentement, de 15 à 20% des enseignants quittent le métier dès les cinq premières années d’exercice.
Quelles moyens devons-nous mettre en place pour que les enseignants restent dans le métier et que leur entrée dans la profession se passe mieux?
Est-ce que les solutions passeraient par une augmentation du salaire des enseignants, un cadre moins strict dans l’exercice du métier et moins d’élèves par classe?
Les jeunes profs ont-ils aussi besoin de mentorat professionnel afin de les accompagner dans leur intégration professionnelle?

Dans un autre ordre d’idées, devrait-on effectuée une sélection plus pointue à l’entrée au baccalauréat des candidats à la profession d’enseignant?

Une autre série de mesures proposées par les GEDI concernait l’arrimage entre l’école et la communauté pour mieux répondre aux besoins des jeunes et les sensibiliser au marché du travail. Ainsi, quelles sont les initiatives et organismes existants qui facilitent un tel ancrage? Connaissons-nous déjà certains avantages et désavantages d’une telle ouverture entre l’école et la communauté? Y a-t-il des problèmes de mise en œuvre qu’il faudrait prévenir? Quelles pourraient être les nouvelles initiatives?

Ces différentes questions semblent incontournables afin d’adresser la valorisation de l’éducation et l’ancrage des écoles dans les communautés afin que la réussite des jeunes Québécois soit l’affaire de tous.

LES MENTORS DE CET ATELIER

JACQUES MÉNARD: Président de BMO Groupe Financier et auteur du livre: « Si on s’y mettait »
SUZANNE TREMBLAY: Professeure et ancienne députée du Bloc Québécois

Plan de réussite 2011-2013

Plan de réussite École primaire St-Ambroise 2011-2013

Approuvé par le Conseil d'établissement, 26 octobre 2011


1. DÉFI EN INSTRUCTION
A) Analyse de la situation
(principaux constats et facteurs explicatifs centrés sur les besoins des élèves)

• En 2009-2010, on retrouve un pourcentage significatif d’élèves à risque en écriture.

• Les garçons réussissent moins bien que les filles en écriture et ce à tous les cycles du primaire.
B) Projet éducatif
ORIENTATION DU PROJET ÉDUCATIF : Développer chez les élèves leur compétence à écrire des textes variés en utilisant les stratégies et connaissances au niveau de l’orthographe d’usage et de l’orthographe grammatical.

OBJECTIF DU PROJET ÉDUCATIF : Diminuer la proportion des élèves à risque ou en échec (0 à 69%) pour la compétence à écrire des textes variés
C) Cibles 
(les cibles en lien avec les moyens retenus dans le plan de réussite et inscrits ci-dessous)

Français lecture : tous les cycles, garçons et EHDA

1er cycle: Taux de réussite: 90%; Moyenne: 80%

2e cycle: Taux de réussite: 95%; Moyenne: 80%

3e cycle: Taux de réussite: 90%
Garçons: 90%
EHDAA: 85% 
Moyenne: 80%

Français écriture : 3e cycle

Taux de réussite: 90%
Moyenne: 75%
D) Plan de réussite
RÉSULTAT(S) ATTENDU(S)
1. Les élèves vivront de nouvelles activités en écriture en lien avec les formations reçues par les enseignants.
2. Les élèves recevront et appliqueront les notions de grammaire actuelle.
3. Les élèves bénéficieront de l’aide de leurs parents à l’extérieur de l’école.
MOYEN(S)
• Formation en écriture pour tous les cycles: Classe / École
• Formation sur la grammaire actuelle pour tous les cycles: Classe / École
• Enrichissement de la formation sur la forêt de l’alphabet au préscolaire: Classe / École
• Rencontres cycles (co-développement): École
• Capsules « écriture » dans les communications aux parents: École / Famille
MODES D’ÉVALUATION

Indicateur(s) :
• Nombre de participants aux formations
• Nombre de rencontres cycles
• Nombre de capsules envoyées aux parents
Outils d’évaluation
• Questionnaire aux enseignants
• Sondage aux parents
Fréquence : 2 fois par année (suivi du plan de réussite et bilan du plan de réussite)

Responsable(s) de l’évaluation : La direction, la conseillère pédagogique et le comité pédagogique

CONDITIONS DE RÉALISATION

• Organisation des ateliers de formation en début d’année
• Aménagement du calendrier scolaire pour les formations
• Aménagement des rencontres cycles


2. DÉFI EN MOTIVATION ET PERSÉVÉRANCE
A) Analyse de la situation
(principaux constats et facteurs explicatifs centrés sur les besoins des élèves)

• Les élèves ont de la difficulté à persévérer lorsqu’ils rencontrent une difficulté ou lorsque la tâche demande du temps.
• Les élèves doivent apprendre à utiliser efficacement les ressources disponibles
B) Projet éducatif
ORIENTATION DU PROJET ÉDUCATIF : Développer chez tous les élèves des méthodes de travail efficaces pour accomplir le travail et découvrir la satisfaction du travail achevé et bien fait.
C) Cibles
D) Plan de réussite
RÉSULTAT(S) ATTENDU(S)
Cerner les actions à mettre en place afin de bien répondre aux besoins des élèves
MOYEN(S)
• Rencontres en comité pédagogique ayant pour objectif : Persévérance et utilisation efficace des ressources: École
• Rencontres en équipe afin de mettre en place des actions communes: École

MODES D’ÉVALUATION

Indicateur(s) :
• Nombre de rencontres en comité pédagogique
• Nombre de rencontres en équipe-école
• Mise en place du document « action à poser »
Outils d’évaluation : Document de travail (actions à poser)

Fréquence : Voir calendrier des rencontres

Responsable(s) de l’évaluation : La direction, la conseillère pédagogique et le comité pédagogique

Projet éducatif

Projet éducatif de l'École St-Ambroise

Adopté par le Conseil d'établissement, 26 octobre 2011

1. DÉFI EN INSTRUCTION
A) Analyse
Portrait de départ
En 2009-2010, on retrouve un pourcentage significatif d’élèves à risque en écriture.

Résultats 2009-2010: Taux de réussite : 87%; Moyenne école : 73%

1er cycle:
Garçons à risque (notes 60-69) = 30%
Garçons en échec (notes 0-59) = 15%
Filles à risque (notes 60-69) = 11%
Filles en échec (notes 0-59) = 11%
2e cycle:
Garçons à risque (notes 60-69) = 25%
Garçons en échec (notes 0-59) = 13%
Filles à risque (notes 60-69) = 8%
Filles en échec (notes 0-59) = 0%
3e cycle:
Garçons à risque (notes 60-69) = 14%
Garçons en échec (notes 0-59) = 23%
Filles à risque (notes 60-69) = 13%
Filles en échec (notes 0-59) = 9%

Les garçons réussissent moins bien que les filles en écriture et ce à tous les cycles du primaire.

Caractéristiques du milieu de vie des élèves

Milieu de vie et facteurs de risques
a. Scolarité de la mère: 20% de la population de 15 ans et plus est sans diplôme (22% Mtl.)
b. Monoparentalité féminine: 42% des familles sont monoparentales (33% Montréal)
c. Occupation des parents: plus de 90% des parents travaillent; taux chômage de 8% (9% Mtl.)
d. Faible revenu: 18% des familles vivent sous le seuil de faible revenu
À l’école Saint-Ambroise, les élèves proviennent de milieux socioéconomiques différents: 20% favorisés, 60% moyennement favorisés et 20% milieux défavorisés.

Besoins des élèves
Donner aux élèves ayant un TED une structure leur permettant d’écrire pour communiquer.
Donner aux élèves le goût d’écrire.
Améliorer les connaissances des élèves au niveau de l’orthographe.
Améliorer la syntaxe dans les textes des élèves.
B) Domaine d'intervention
Domaine d’intervention: Domaine des langues

Compétence: Écrire des textes variés

Orientation: Développer chez les élèves leur compétence à écrire des textes variés en utilisant les stratégies et connaissances au niveau de l’orthographe d’usage et de l’orthographe grammatical

Objectifs:
Diminuer la proportion des élèves à risque ou en échec (0-69%) dans la compétence écrire des textes variés
Augmenter la moyenne des résultats chez les garçons pour la compétence écrire des textes variés
2. DÉFI EN MOTIVATION ET PERSÉVÉRANCE
A) Analyse
Portrait de départ

Les élèves ont de la difficulté à persévérer lorsqu’ils rencontrent une difficulté ou lorsque la tâche demande du temps.

Les élèves soulèvent des difficultés au niveau de l’utilisation des outils dont ils disposent (ex. recherche dans le dictionnaire, autocorrection en écriture).

Les élèves soulignent également qu’ils manquent parfois de temps en écriture et que les mathématiques demandent beaucoup de concentration.

Au 3e cycle, 40% des élèves rencontrés disent qu’ils sont parfois gênés de demander l’aide de l’enseignante lorsqu’ils rencontrent une difficulté. Leur image face au groupe est importante.

Au 1er cycle, les devoirs ne sont pas toujours faits avec rigueur.

Caractéristiques des élèves

Besoins des élèves
Apprendre à persévérer devant une difficulté et à utiliser efficacement les ressources disponibles

Avoir une structure et une organisation permettant aux élèves ayant un TED de réussir les tâches demandées

Améliorer les résultats au niveau de la compétence résoudre en mathématique (demande de l’organisation)

Se référer à un pair ou à l’adulte au besoin sans craindre l’opinion des autres élèves

B) Domaine d'intervention
Domaine d’intervention: Compétence transversale d’ordre méthodologique

Compétence: Se donner des méthodes de travail efficaces

Orientation: Développer chez tous les élèves des méthodes de travail efficaces pour accomplir une tâche et découvrir la satisfaction du travail achevé et bien fait.

Objectifs:
Amener les élèves à utiliser efficacement les ressources requises : personnes, matériel, etc.

Augmentation des moyennes au niveau de la compétence résoudre une situation problème en mathématique

1 novembre 2011

Conférence - Comment développer l’autonomie chez mon enfant

INVITATION À TOUS LES PARENTS DE LA CSDM 

CONFÉRENCE 

Comment développer l’autonomie et la responsabilité chez mon enfant et chez mon adolescent pour ne plus avoir à intervenir inutilement 

Organisateur : Comité central des parents de la CSDM

Conférencière: Madame Nathalie Desautels

Lieu : Auditorium de l’école Marguerite‐De Lajemmerais 
5555, rue Sherbrooke Est, à l’angle du boul. l’Assomption

Date : Le jeudi 10 novembre 2011

Accueil : dès 18h30

Conférence : de 19 h à 21 h

___________________________

Une approche simple, très efficace, qui tient compte de vécu réel des parents d'aujourd'hui.

Amener un enfant à maturité et lui permettre de développer sa propre autonomie et la responsabilité n'est‐il pas le plus beau cadeau que l'on puisse transmettre à un enfant? Comment faire pour atteindre ces buts, c'est ce que vous suggère cette conférence : des moyens concrets vous seront transmis. Vous serez surpris de l'efficacité du mode d'emploi proposé!

Le parent y apprendra à pratiquer des moyens qui permettront à l'enfant ou l’adolescent de développer l'assurance, la détermination, la confiance en soi, l'estime personnelle, le respect et l'amour véritable de lui-même pour devenir responsable.

Nous y développerons aussi l'escalier de l'apprentissage, une piste évolutive facilement applicable et qui permet à l'enfant de vivre de nombreuses réussites.

Un héritage à léguer en étant un modèle, où tous y gagnent : parents, enfants et tout l’entourage…. Pour vivre avec plus de joie mon rôle de parent et ne plus avoir à intervenir inutilement!

POUR VOUS INSCRIRE

Par téléphone : 514 596-6000 poste 6388  

Au signal sonore, laissez : Votre nom, votre numéro de téléphone et le nom de l’école que votre enfant fréquente. Vous serez automatiquement inscrit.

Par courrier électronique : ccp.formation@csdm.qc.ca

Inscrivez : Votre nom, votre numéro de téléphone et le nom de l’école que votre enfant fréquente. Vous serez automatiquement inscrit.

Faire la classe à la maison - «Il faut réinventer l'école»

Publié dans Le Devoir, 1er novembre 2011
Par Bouchra Ouatik

École publique, privée, alternative ou à la maison... Le système scolaire québécois offre-t-il suffisamment d'options pour répondre aux besoins des familles? Pour plusieurs parents, il existe un fossé entre l'école et la famille. Pour le combler, l'école devra être plus flexible.Bien qu'elle soit diplômée de l'Université McGill, Sonya Olthof a choisi de ne pas inscrire son fils Eli, 6 ans, à l'école primaire cette année. Il en sera de même pour Tomek, 4 ans. Depuis qu'ils sont tout petits, ses deux garçons apprennent à la maison ou par des sorties éducatives. «Je veux qu'ils suivent leurs intérêts. À l'école, j'étais frustrée lorsque les professeurs me disaient de laisser mes intérêts de côté, parce que ce n'était pas le temps, explique-t-elle. Quand l'apprentissage a un sens, il est plus naturel. Ce n'est plus une bataille.»

Les deux enfants de Sonya Olthof font partie de la minorité d'enfants qui reçoivent l'enseignement à domicile, un phénomène si peu connu au Québec qu'il n'existe pas de statistiques à ce sujet. Christine Brabant est une des rares chercheuses à s'y être intéressées. Elle évalue à 2000 le nombre d'enfants qui suivent cette voie. Selon la chercheuse en éducation de l'Université de Sherbrooke, il est temps de s'attarder à ce style d'éducation. «Le système scolaire peut apprendre de ça», dit-elle.

L'école traditionnelle a indéniablement ses avantages: un encadrement, un environnement social, des ressources pédagogiques. Mais elle a aussi ses revers, selon Christine Brabant. «On vit une crise de l'école de masse, ça se fissure de partout, dit-elle. Ça a apporté énormément, mais ça a aussi créé ses propres vices.» Parmi eux, la chercheuse note l'intimidation en milieu scolaire, la démotivation, la surcharge de travail des enseignants, mais aussi l'éloignement des parents de l'éducation de leurs enfants. «Plus l'enseignement se professionnalise, plus ça exclut les parents. L'éducation se passe entre l'enfant et l'État», explique la chercheuse de Sherbrooke, qui a elle-même enseigné. C'est aussi ce qu'a ressenti Sonya Olthof. «Pour moi, c'était difficile d'imaginer donner mon enfant à un système scolaire qui ne me permet pas d'entrer et de voir comment ça se passe», exprime-t-elle.

À travers ses recherches, Christine Brabant a pu constater les bienfaits de l'implication des parents dans l'éducation, même lorsque ceux-ci n'ont pas une formation universitaire. «Enseigner soi-même à son enfant, c'est un formidable engagement dans l'éducation, dit-elle. Les parents vont faire des efforts incroyables pour adapter l'apprentissage à l'enfant. Certains enfants réussissent mieux lorsqu'on les laisse apprendre à leur rythme.» Mme Brabant concède que l'école à domicile ne convient pas à toutes les familles, mais elle déplore qu'il n'existe aucune option entre l'école à temps plein et l'école entièrement à domicile.

L'école à la carte

Déjà, un peu partout au Québec, des familles qui choisissent l'école à domicile se regroupent pour briser l'isolement. En 2009, Sonya Olthof a mis sur pied, avec d'autres parents, un lieu de rencontre pour ces familles. C'est le centre Communidée, situé dans le quartier Saint-Henri, à Montréal. «Les parents partagent leurs expériences et leurs difficultés, les enfants font des activités en groupe, les plus vieux aident les plus jeunes», explique Mme Olthof.

Plusieurs de ces parents auraient souhaité qu'il soit possible pour leurs enfants de fréquenter l'école à temps partiel, comme c'est le cas ailleurs au Canada et aux États-Unis. De telles écoles permettent aux parents d'inscrire leurs enfants à certains cours qu'ils se sentent moins à l'aise de donner eux-mêmes, ou encore de se libérer pour travailler à temps partiel. Christine Brabant croit que ces solutions devraient être offertes ici. «Au Québec, on est en retard par rapport aux autres provinces. Le système d'éducation est très récent et il ne s'est pas encore assoupli.»

La chercheuse a constaté que les parents qui s'occupent de l'éducation de leurs enfants aimeraient aussi pouvoir bénéficier des ressources scolaires. Certaines écoles permettent aux parents d'utiliser les bibliothèques, par exemple, mais elles n'ont pas l'obligation de le faire.

Quant à suivre des cours à temps partiel, cela s'est fait, mais de manière exceptionnelle. Mme Brabant cite le cas d'une mère de la région de Sherbrooke qui a pu obtenir un arrangement avec une école de la région, durant deux ans. À l'école, la fille suivait les cours d'éducation physique, d'anglais et d'arts, et elle prenait part aux sorties éducatives. Le reste de l'enseignement était assumé par les parents. L'expérience s'est avérée positive pour les parents et pour l'enfant. Pour permettre de tels arrangements sans surcharger les directions d'école, Christine Brabant suggère la création d'un organisme provincial, parallèle aux commissions scolaires, qui serait responsable d'encadrer l'apprentissage en famille.

Avec les possibilités qu'offrent les nouvelles technologies, la chercheuse croit aussi que les écoles devraient permettre aux enfants de pouvoir s'instruire à distance. «Il faut réinventer l'école, soutient-elle. Avec un suivi virtuel, l'école pourrait devenir un réseau d'échange pour les enfants voyageurs, les enfants comédiens, les athlètes, par exemple.» Elle ajoute que, dans les petites communautés, les directions d'école sont parfois réticentes à ce que des enfants ne fréquentent pas l'école, par crainte que l'établissement doive fermer, faute d'inscriptions. Selon elle, en offrant des services à la carte, comme des cours à temps partiel ou l'accès aux ressources pédagogiques, ces écoles seraient valorisées, plutôt que menacées, par l'apprentissage en famille.

Parmi toutes ces options, Christine Brabant ne croit pas qu'il y ait une solution universelle. Elle maintient que toutes les formes d'éducation existantes ont leur place, mais qu'il faut plus de choix pour répondre aux besoins des familles d'aujourd'hui. «Il faut permettre aux communautés de créer une forme d'éducation qui leur ressemble.»

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Collaboratrice du Devoir

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Travaux de Christine Brabant: pages.usherbrooke.ca/cbrabant/Christine_Brabant/Accueil.html